SLB N.V. (NYSE:SLB)

L'analyse des données révèle une évolution significative des revenus sur la période considérée. On observe une croissance soutenue entre 2005 et 2008, suivie d'une diminution en 2009. Les revenus reprennent ensuite une trajectoire ascendante jusqu'en 2014, avant de connaître une baisse notable en 2015. Une stabilisation relative est ensuite observée jusqu'en 2018, puis une nouvelle augmentation est constatée en 2019, qui se poursuit en 2020, 2021, 2022 et 2023, culminant en 2023. L'année 2024 présente une légère augmentation par rapport à 2023.

Revenu

Le revenu a connu une augmentation globale sur la période, malgré des fluctuations annuelles. La période de 2005 à 2008 montre une croissance importante, suivie d'une correction en 2009. La reprise et la croissance continue jusqu'en 2014 sont suivies d'une baisse significative en 2015, puis d'une stabilisation et d'une nouvelle croissance à partir de 2019.

Concernant le bénéfice net attribuable, une tendance à la hausse est perceptible entre 2005 et 2008. L'année 2009 marque un recul, mais le bénéfice net se redresse par la suite, atteignant des niveaux plus élevés entre 2010 et 2014. Une forte diminution est observée en 2015, suivie de deux années de pertes nettes en 2016 et 2017. Le bénéfice net redevient positif en 2018 et continue de croître jusqu'en 2024, avec une accélération de cette croissance entre 2020 et 2024.

Bénéfice net (perte nette) attribuable

Le bénéfice net a connu des variations importantes. Après une période de croissance initiale, il a subi une baisse significative en 2015, conduisant à des pertes en 2016 et 2017. Une reprise progressive a ensuite été observée, avec une croissance soutenue du bénéfice net à partir de 2018.

Il est à noter que la volatilité du bénéfice net est plus prononcée que celle du revenu, ce qui suggère une sensibilité accrue aux facteurs externes ou à des changements dans la structure des coûts. La période 2015-2017 représente une phase de difficultés, tandis que la période 2018-2024 témoigne d'une amélioration de la rentabilité.

L'analyse des données révèle une évolution significative de l'actif circulant sur la période considérée. De 2005 à 2010, on observe une augmentation constante, passant de 8 554 millions de dollars américains à 18 098 millions. Cette croissance se poursuit jusqu'en 2012, atteignant 24 156 millions, avant de connaître une fluctuation avec une diminution en 2013, suivie d'une remontée en 2014. Une nouvelle phase de déclin s'amorce en 2015, s'accentuant jusqu'en 2018, pour ensuite remonter en 2019 et 2021, avant de se stabiliser autour de 18 000 millions de dollars américains en 2022 et 2023, puis d'augmenter à nouveau en 2024.

Le total de l'actif présente une tendance générale à la hausse sur l'ensemble de la période. Une croissance notable est observée entre 2005 et 2010, passant de 18 077 millions de dollars américains à 51 767 millions. Cette augmentation se poursuit jusqu'en 2012, atteignant 61 547 millions, puis connaît une stabilisation relative jusqu'en 2014. À partir de 2015, une augmentation significative est constatée, atteignant un pic à 77 956 millions en 2016. Une diminution est ensuite observée en 2017 et 2018, suivie d'une remontée en 2019. Une baisse plus marquée intervient ensuite en 2020, qui se poursuit en 2021 et 2022, avant une légère augmentation en 2023 et 2024.

Tendances générales

Une croissance soutenue de l'actif total est perceptible jusqu'en 2016, suivie d'une période de fluctuations et d'une tendance à la stabilisation, voire à la diminution, à partir de 2017.

Évolution de l'actif circulant

L'actif circulant montre une volatilité plus importante que l'actif total, avec des périodes de croissance et de déclin plus prononcées.

Points de rupture

Les années 2016, 2018 et 2020 marquent des points de rupture dans la tendance générale, avec des changements significatifs dans l'évolution de l'actif total.

L'analyse des données financières révèle des tendances significatives au niveau du passif et des capitaux propres. Le passif à court terme a connu une augmentation globale sur la période, avec des fluctuations annuelles. Une hausse notable est observée entre 2009 et 2010, suivie d'une stabilisation relative avant une nouvelle augmentation entre 2017 et 2019. Une diminution est ensuite constatée en 2020 et 2021, avant une reprise en 2022 et 2023.

Le total du passif a également augmenté de manière générale, présentant une croissance plus marquée entre 2005 et 2010. Après une période de stabilisation relative, une augmentation significative est observée entre 2012 et 2016, suivie d'une stabilisation et d'une légère diminution à partir de 2017. Une reprise est visible en 2022 et 2023.

Concernant les emprunts à court terme et la dette à long terme, une augmentation est perceptible entre 2005 et 2006, suivie d'une période de fluctuation. Une forte croissance est observée entre 2009 et 2011, puis une stabilisation relative. Une nouvelle augmentation significative se produit entre 2013 et 2016, suivie d'une diminution progressive jusqu'en 2021, avant une légère reprise en 2022 et 2023.

Le total des capitaux propres a connu une croissance soutenue jusqu'en 2019, avec une accélération notable entre 2005 et 2012. Une diminution significative est ensuite observée en 2020, suivie d'une reprise en 2021 et 2022. La croissance se poursuit en 2023.

Tendances générales du passif

Augmentation globale avec des fluctuations annuelles et des périodes de stabilisation.

Évolution du total du passif

Croissance significative jusqu'en 2016, stabilisation et légère diminution, puis reprise.

Dynamique des emprunts et de la dette

Augmentation initiale, fluctuations, forte croissance entre 2009 et 2016, diminution progressive, légère reprise.

Croissance des capitaux propres

Croissance soutenue jusqu'en 2019, forte diminution en 2020, reprise en 2021, 2022 et 2023.

L'analyse des flux de trésorerie révèle des tendances distinctes sur la période considérée. Les flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation présentent une volatilité significative. Après une forte augmentation entre 2005 et 2006, ils connaissent une croissance modérée jusqu'en 2008, puis une diminution en 2009. Ils se stabilisent ensuite autour de 5 à 6 milliards de dollars américains avant de connaître une hausse notable en 2011, 2012 et 2013, atteignant un pic en 2013. Une baisse est observée en 2015 et 2016, suivie d'une reprise en 2017 et 2018, avant une nouvelle diminution en 2019 et 2020. Enfin, une augmentation significative est constatée en 2021, 2022 et 2023, suivie d'une légère diminution en 2024.

Les flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement sont systématiquement négatifs sur toute la période, indiquant des investissements constants. L'ampleur de ces sorties de trésorerie est variable, avec des pics en 2006, 2008, 2012 et 2015. Une tendance à la diminution des investissements est perceptible à partir de 2017, mais ils restent significatifs, avec une augmentation en 2022 et 2023.

Les flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (utilisés dans) présentent également une variabilité importante. Ils sont négatifs la plupart du temps, suggérant un recours au financement externe ou des remboursements de dettes. Des entrées de trésorerie sont observées en 2006 et 2014, mais elles sont exceptionnelles. Les sorties de trésorerie liées au financement sont particulièrement importantes en 2015, 2016 et 2017. Une tendance à la diminution des sorties de trésorerie est observée à partir de 2018, mais elles restent substantielles, avec une augmentation en 2023 et 2024.

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation

Présentent une forte volatilité avec des pics en 2006 et 2013, et une augmentation récente en 2021, 2022 et 2023.

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’investissement

Sont constamment négatifs, indiquant des investissements continus, avec des pics en 2006, 2008, 2012 et 2015.

Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (utilisés dans)

Sont majoritairement négatifs, avec des sorties importantes en 2015, 2016 et 2017, et une tendance à la diminution à partir de 2018.

L'analyse des données révèle des tendances distinctes concernant le bénéfice par action et le dividende par action sur la période considérée.

Bénéfice de base par action

Le bénéfice de base par action a connu une croissance significative entre 2005 et 2008, passant de 1,88 à 4,54 US$. Une baisse notable est observée en 2009, avec une valeur de 2,62 US$, suivie d'une reprise progressive jusqu'à 4,13 US$ en 2011. En 2012, le bénéfice atteint un pic à 5,09 US$, avant de diminuer en 2013 à 4,2 US$. Une forte volatilité est ensuite constatée, avec une chute en 2014 à 1,63 US$, suivie de pertes en 2015 et 2016 (-1,24 US$ et -7,32 US$ respectivement). Une légère reprise a lieu en 2017 et 2018, mais reste inférieure aux niveaux observés avant 2014. Une nouvelle augmentation est observée entre 2019 et 2024, atteignant 3,14 US$ en 2024.

Bénéfice dilué par action

L'évolution du bénéfice dilué par action suit une tendance similaire à celle du bénéfice de base par action. Une croissance est observée jusqu'en 2008, suivie d'une baisse en 2009. La reprise et la volatilité observées pour le bénéfice de base par action se reflètent également dans le bénéfice dilué par action, avec des pertes significatives en 2015 et 2016. Une tendance à la hausse est perceptible à partir de 2019, culminant à 3,11 US$ en 2024.

Dividende par action

Le dividende par action a augmenté de manière constante entre 2005 et 2012, passant de 0,42 US$ à 1,25 US$. En 2013, le dividende augmente à 1,6 US$ et se stabilise à 2 US$ entre 2014 et 2016. Une diminution significative est observée en 2017 à 0,88 US$, suivie d'une nouvelle baisse en 2018 à 0,5 US$. Le dividende connaît une reprise progressive entre 2019 et 2024, atteignant 1,1 US$ en 2024.

Il est à noter que la volatilité du bénéfice par action est plus prononcée que celle du dividende par action, ce qui suggère une politique de dividende relativement stable malgré les fluctuations des résultats.