L’analyse des données révèle des tendances significatives concernant la structure du passif et des capitaux propres sur la période observée.
Dette à court terme
La dette venant à échéance dans un délai d’un an a connu des fluctuations importantes, passant de 3,13% du passif total et des capitaux propres en mars 2020 à un minimum de 0,66% en décembre 2020, avant de remonter à 3,74% en mars 2023. Une nouvelle baisse est observée en 2024, atteignant 1,32% en décembre, suivie d’une légère augmentation à 2,28% en juin 2025.
Dette à long terme
La dette à long terme, excluant l’échéance dans un an, a affiché une tendance générale à la hausse, passant de 26,99% en mars 2020 à 32,1% en juin 2024. Une légère diminution est constatée en septembre 2024 (31,49%) et décembre 2024 (32,1%), avant de se stabiliser autour de 30% en 2025.
Passifs non courants
Les passifs non courants ont augmenté de manière significative, passant de 51,38% en mars 2020 à un pic de 56,74% en juin 2022. Ils ont ensuite diminué pour atteindre 56,85% en décembre 2023, puis 57,6% en décembre 2024. En juin 2025, ils s’établissent à 57,27%.
Créditeurs et charges à payer
Les créditeurs et charges à payer ont fluctué autour de 8-10% du passif total et des capitaux propres, avec une légère augmentation en 2022 et 2023, atteignant un maximum de 10,59% en juin 2022. Ils reviennent à 8,65% en décembre 2023 et à 8,21% en septembre 2025.
Passifs d’impôts différés non courants
Les passifs d’impôts différés non courants ont augmenté de manière constante de 10,73% en mars 2020 à 14,8% en juin 2024, avant de diminuer légèrement à 14,01% en décembre 2024 et 14,74% en septembre 2025.
Obligation en matière d’avantages postérieurs à l’emploi
Cette obligation a diminué progressivement, passant de 3,36% en mars 2020 à 2,06% en décembre 2024, puis à 2,24% en septembre 2025.
Capitaux propres
La part des capitaux propres dans le total du passif et des capitaux propres a diminué au fil du temps, passant de 35,84% en mars 2020 à 26,16% en décembre 2024, puis à 25,96% en septembre 2025. Cette diminution est principalement due à l’augmentation des passifs.
Bénéfices non répartis (déficit)
Les bénéfices non répartis ont connu une évolution significative, passant d’un niveau positif de 10,73% en mars 2020 à un niveau négatif de -4,82% en juin 2022. Ils se sont ensuite améliorés, mais restent négatifs, atteignant -0,05% en juin 2025.
En résumé, la structure du passif a évolué vers une plus grande proportion de dette à long terme et de passifs non courants, tandis que la part des capitaux propres a diminué. L’évolution des bénéfices non répartis indique une rentabilité fluctuante sur la période analysée.