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- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des ratios de solvabilité
- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
- Rapport valeur/ FCFF d’entreprise (EV/FCFF)
- Ratio de marge bénéficiaire d’exploitation depuis 2005
- Ratio cours/bénéfice net (P/E) depuis 2005
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Take-Two Interactive Software Inc., structure du compte de résultat consolidé (données trimestrielles)
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2024-06-30), 10-K (Date du rapport : 2024-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2023-06-30), 10-K (Date du rapport : 2023-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2022-06-30), 10-K (Date du rapport : 2022-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-06-30), 10-K (Date du rapport : 2021-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-06-30), 10-K (Date du rapport : 2020-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-06-30).
- Tendances du chiffre d'affaires et de la part des jeux
- La part du chiffre d'affaires issue des jeux constitue la majorité, fluctuant légèrement autour de 87-93% sur la période. Elle atteint un pic de 93,13% à la fin de la période analysée, indiquant une stabilité relative de cette source de revenus par rapport aux autres activités. La croissance ou la diminution de cette composante semble modulée, avec une légère tendance à la hausse vers la fin de la période, suggérant une concentration accrue sur le segment des jeux.
- Evolution de la part des dépenses publicitaires
- La proportion du chiffre d'affaires consacrée à la publicité est globalement faible, oscillant autour de 2 à 14%. Après une phase de stabilité avec une hausse notable au cours du premier semestre 2022, où elle dépasse 14%, cette part diminue progressivement pour revenir à des niveaux plus faibles, autour de 6-9%. Cette tendance pourrait indiquer un ajustement des stratégies marketing en réponse à l'évolution du marché ou à la rentabilité des actions publicitaires.
- Marges brutes et rentabilité commerciale
- La marge brute relative au chiffre d'affaires est volatile, passant d'environ 15% à des pics proches de 66% puis redescendant à environ 50%. Les pics de forte marge brute semblent coïncider avec des périodes où le coût des revenus est plus modéré, tandis que les baisses importantes, notamment autour de 15%, coïncident avec des hausses du coût des revenus et des dépréciations. Globalement, la marge brute demeure volatile avec une tendance à fluctuer fortement, reflétant probablement des variations dans la rentabilité opérationnelle.
- Frais de vente, marketing et recherche
- Les dépenses de vente et marketing représentent une part variable du chiffre d'affaires, oscillant généralement entre 8% et 34%, avec une tendance vers une augmentation au fil du temps, culminant à près de 34% à la fin de la période. Les dépenses en recherche et développement oscillent également, restant globalement entre 8% et 19%, avec une augmentation notable à partir de 2022. Ces tendances indiquent un investissement croissant dans la croissance du portefeuille de produits et dans l'innovation, possiblement au détriment de la rentabilité immédiate.
- Charges d’exploitation et rentabilité opérationnelle
- Les charges d'exploitation montrent une augmentation significative en pourcentage du chiffre d'affaires, atteignant des niveaux extrêmes à plus de 200% en début 2025. La rentabilité opérationnelle est alterne, passant de bénéfices à des pertes importantes, notamment en 2022 et 2023, avec des pertes d’exploitation atteignant jusqu’à près de -240% en fin de période. Les bénéfices d'exploitation ont tendance à être faibles ou négatifs, reflétant des coûts importants souvent supérieurs aux revenus, et peuvent témoigner d'investissements lourds ou de marges opérationnelles fluctuantes.
- Résultat net et profitabilité sur la période
- Le bénéfice net en pourcentage du chiffre d'affaires reste globalement faible ou négatif, faisant preuve d'une grande volatilité. Après une période de profits, une chute à la fin de la période analysée indique des pertes significatives, notamment en 2023 et 2024 avec des pertes dépassant 200%. La tendance reflète une difficulté à maintenir une rentabilité nette durable, potentiellement due à une forte charge de coûts ou à des investissements substantiels.
- Impôts sur les bénéfices et résultats finaux
- Les provisions pour impôts connaissent des variations importantes, avec parfois des valeurs négatives ou positives importantes, en phase avec la fluctuation des bénéfices avant impôts. La dernière période dévoile une correction fiscale biaisant fortement le résultat net, en lien avec des pertes très élevées, engendrant possiblement des crédits ou des bénéfices fiscaux reportés.
- Événements exceptionnels et dépréciations
- Les dépréciations de l’écart d’acquisition enregistrent des variations extrêmes, notamment de fortes dépréciations à la fin de la période, indiquant d'importants ajustements d’actifs ou de valeurs d’acquisition. La dépréciation massive, jusqu’à -155,55% en 2023 et -224,03% en 2024, suggère une réévaluation sévère des actifs incorporels ou des goodwill, potentiellement liée à des difficultés financières ou à une baisse de valorisation des actifs acquis.
- Synthèse
- Dans l'ensemble, la période analysée montre une entreprise avec une forte dépendance à ses activités de jeu, mais confrontée à une volatilité importante dans ses marges, ses coûts et ses résultats nets. Les investissements en marketing et R&D ont augmenté, entrainant une augmentation des charges d'exploitation et des pertes substantielles en fin de période. La forte fluctuation des dépréciations et des coûts d'exploitation traduit une instabilité dans la rentabilité, avec des signes clairs de difficultés financières ou de restructurations en cours indiquées par les dépréciations massives et les pertes périodiques importantes.