Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-03-31), 10-K (Date du rapport : 2024-03-31), 10-K (Date du rapport : 2023-03-31), 10-K (Date du rapport : 2022-03-31), 10-K (Date du rapport : 2021-03-31), 10-K (Date du rapport : 2020-03-31).
- Tendances générales du passif total et des capitaux propres
- Entre 2020 et 2025, la proportion du passif total par rapport aux capitaux propres a montré une tendance à augmenter, passant d’environ 48,69% en 2020 à 76,72% en 2025. Cette évolution indique une hausse de l’endettement relatif par rapport aux fonds propres, notamment avec une croissance significative du passif à long terme et des passifs non courants, qui représentent une part croissante du passif global.
- Évolution des dettes à court terme et long terme
- La dette à court terme nette a été absente jusqu'en 2023, puis a marqué une augmentation notable en 2024 à 8,49% du passif total, avant de redescendre à 0,2% en 2025, ce qui pourrait témoigner d’un recentrage sur d’autres passifs ou une gestion stratégique de la liquidité. En parallèle, la dette à long terme nette a connu une montée significative, atteignant 27,37% en 2025, confirmant une augmentation de l’endettement à plus long terme dans la structure financière de l'entreprise.
- Composantes du passif non courant
- Les passifs non courants ont représenté une part croissante du passif total, passant de 7,5% en 2020 à 37,33% en 2025. Cette croissance est soutenue notamment par l’augmentation des passifs liés aux contrats de location-exploitation, de 0,51% à 0,67%, et des passifs d’impôts différés, qui ont connu une croissance significative en 2023 avant de se stabiliser. Ces éléments reflètent une modification dans la structure des obligations à long terme.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres ont connu une croissance jusqu’en 2022, atteignant 58,2% du passif total, puis ont diminué pour représenter seulement 23,28% en 2025. La baisse est principalement attribuable à la perte de bénéfices non répartis, qui sont passés d’un bénéfice accumulé en 2022 à une position déficitaire à partir de 2024. La croissance du capital versé supplémentaire, en revanche, a été remarquable, dépassant largement en 2024 et 2025, indiquant une augmentation de la capacité de financement via des fonds propres additionnels.
- Les éléments liés aux résultats et aux réserves
- Les bénéfices non répartis ont connu une évolution négative après 2022, passant d’un excédent à une prescription de déficit en 2024 (-21,12%) et en 2025 (-76,89%). La réduction de ces bénéfices non répartis reflète probablement une accumulation de pertes au cours de cette période. En revanche, la ligne "Capital versé supplémentaire" a connu une croissance exponentielle, témoignant probablement d’émission d’actions ou d’investissements additionnels réalisés pour renforcer la structure financière.
- Les autres passifs et éléments de financement
- Les charges à payer et autres passifs à court terme ont diminué de près de 24% entre 2020 et 2023, puis ont connu une légère hausse en 2025. Les produits reportés ont suivi une tendance similaire, avec une forte baisse jusqu’en 2023, attestant peut-être d’un dénouement de contrats ou de revenus différés. La croissance des passifs d’impôts différés et autres passifs à long terme indique une transformation dans la gestion fiscale et comptable des contrats et obligations.
- La trésorerie
- Le stock de trésorerie, exprimé en valeur coûtant, a constamment diminué depuis 2020, avec une baisse d’environ 16,58% en 2020 à 11,12% en 2025, signalant une diminution progressive des liquidités ou une utilisation accrue des réserves pour financer les investissements ou rembourser la dette.