Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Évolution de la structure du passif
- Entre 2020 et 2022, la part du total du passif et des capitaux propres représentée par le passif est restée relativement stable, oscillant autour de 66 %, avec une augmentation notable en 2022 à 68,11 %. En 2023 et 2024, cette proportion demeure stable, légèrement en dessous de 68 %. La composition du passif montre une dominance continue des passifs non courants, qui représentent environ 53 à 57 % du total du passif et des capitaux propres. La portion à court terme connaît une croissance significative en 2023, passant à 15,18 %, avant de diminuer légèrement en 2024 à 14,87 %.
- Dettes et obligations
- La portion de la dette à court terme fluctue, passant de 0,68 % en 2022 à une valeur élevée de 1,84 % en 2024, signalant une augmentation de la dette immédiate. La portion non courante de la dette reste relativement stable, autour de 35 %, même si une légère baisse est observée en 2024. La proportion de la portion actuelle de la dette a connu une baisse en 2021 (0,77 %) puis a augmenté en 2023, indiquant potentiellement un changement dans la structure de la dette.
- Passifs liés aux créanciers et autres obligations
- Les créditeurs et charges à payer liées aux créanciers commerciaux se maintiennent à environ 4 à 5 %, avec une légère baisse en 2024. Les produits reportés fluctuent légèrement, passant de 1,08 % en 2020 à 1,32 % en 2024, indiquant une gestion stable des obligations différées. Les charges à payer et autres passifs à court terme évoluent de manière similaire, maintenant leur contribution autour de 4,1 à 4,4 %, avec une hausse en 2023, puis un recul en 2024. Le montant avancé sur la vente d’un investissement est signalé uniquement à partir de 2023, avec une contribution approximative de 3,45 % en 2024.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres totaux, en pourcentage du total du passif et des capitaux propres, augmentent en 2021 pour atteindre 35,33 %, avant de chuter à environ 31,7 % en 2022 et de rester stable jusqu’en 2024 avec une légère augmentation à 32,14 %. La composition en capital versé supplémentaire indique une stabilité relative, oscillant autour de 14,4 %, avec une légère baisse en 2024. Les bénéfices non répartis augmentent de façon progressive, passant de 20,61 % en 2020 à 22,44 % en 2021, puis fluctuent autour de 20 % à 21,4 %, témoignant d’une politique de consolidation des bénéfices.
- Actions et participations
- Les actions du trésor persistent à une valeur négative d’environ -2,8 %, ce qui indique une réduction des actions en circulation en faveur de l’autocontrôle. Les participations ne donnant pas le contrôle diminuent sensiblement, passant de 0,52 % en 2020 à 0,18 % en 2024, ce qui peut refléter une réduction des investissements dans des filiales non consolidées. L’émission d’actions privilégiées est absente, tout comme la valeur nominale des actions ordinaires, qui reste constante à 0,02 %.
- Autres éléments du résultat étendu et ratios connexes
- Cumul des autres éléments du résultat étendu affiche une tendance négative, passant de +0,69 % en 2020 à -0,77 % en 2024, signalant une dégradation de certains éléments exceptionnels ou de couverture. La proportion des impôts différés décroît légèrement, indiquant une possible évolution dans la gestion fiscale. La part du total du passif représentant les autres passifs non courants varie peu, autour de 7,5 % en moyenne. La participation ne donnant pas le contrôle, pour sa part, diminue constamment, représentant moins de 0,3 % en 2024.
- Résumé global
- Globalement, la structure financière montre une stabilité relative avec une prédominance des passifs non courants et une gestion prudente de la dette. La proportion de capitaux propres est en légère croissance, soutenant la solvabilité. La gestion des éléments exceptionnels, telle que les autres résultats étendus, semble se détériorer légèrement. La diminution progressive des participations ne donnant pas le contrôle indique une stratégie de réduction des investissements non consolidés. La stabilisation des actions en circulation et l’absence d’émission d’actions privilégiées illustrent une politique conservatrice en matière de structure du capital.