État des résultats
Le compte de résultat présente des informations sur les résultats financiers des activités commerciales d’une entreprise sur une période donnée. Le compte de résultat indique le montant des revenus générés par l’entreprise au cours d’une période donnée et les coûts qu’elle a engagés dans le cadre de la génération de ces revenus.
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- Structure du bilan : actif
- Structure du bilan : passif et capitaux propres
- Analyse des ratios d’activité à court terme
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Analyse des segments à présenter
- Modèle d’évaluation des immobilisations (CAPM)
- Sélection de données financières depuis 2005
- Rendement des capitaux propres (ROE) depuis 2005
- Ratio de liquidité actuel depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-K (Date du rapport : 2013-12-31), 10-K (Date du rapport : 2012-12-31).
- Tendances des ventes
- Les ventes totales d’huile, de gaz naturel et de liquides de gaz naturel ont connu une croissance notable entre 2012 et 2014, avec une progression régulière. Cependant, à partir de 2015, une nette chute est observée dans toutes ces catégories, avec une baisse continue en 2015 et 2016. La baisse la plus significative concerne les ventes d’huile, qui passent de 9 748 millions de dollars en 2014 à 4 668 millions de dollars en 2016. La collecte, traitement et commercialisation des ventes suivent une tendance similaire, avec une augmentation jusqu’en 2014, puis un maintien à un niveau stable mais inférieur en 2015 et 2016.
- Chiffre d’affaires consolidé
- Le chiffre d’affaires global affiche une croissance jusqu’en 2014, atteignant un pic à 16 375 millions de dollars. Ensuite, il subit une baisse marquée, descendant à 8 447 millions de dollars en 2016, correspondant à une chute d’environ 48 % par rapport à 2014. Cela reflète probablement l’impact de la réduction des volumes de vente de produits pétroliers et gaziers.
- Résultat d’exploitation
- Le résultat d’exploitation montre une tendance à la dégradation au fil des années, passant d’un bénéfice de 3 727 millions de dollars en 2012 à une perte de 8 809 millions en 2015, puis une nouvelle perte en 2016 de 2 599 millions. La forte baisse en 2015 est notamment liée à une diminution sensible du résultat opérationnel, malgré une croissance jusqu’en 2014, lorsque le bénéfice atteignait 5 403 millions.
- Charges d’exploitation et amortissements
- Les charges d’exploitation ont augmenté globalement, notamment celles liées à l’amortissement, qui sont passées de 3 964 millions en 2012 à 4 301 millions en 2016. La hausse de ces charges peut s’interpréter comme une augmentation des amortissements liés à des investissements ou à des dépréciations d’actifs durant cette période.
- Résultat avant impôts et bénéfice net
- Le bénéfice avant impôts a connu une dégradation progressive, passant d’un bénéfice de 3 565 millions en 2012 à une perte de 3 829 millions en 2014 et une perte encore plus importante en 2015 à -9 689 millions, avant de diminuer légèrement en 2016. Le bénéfice net suit cette tendance, passant d’un bénéfice de 2 445 millions en 2012 à une perte de 2 808 millions en 2016, en contexte de forte volatilité notamment en 2014 et 2015.
- Impact des éléments exceptionnels et fiscaux
- Les gains ou pertes exceptionnels tels que ceux issus des dessaisissements ou des dérivés ont présenté une volatilité importante : des gains en 2013 (104 millions) et 2014 (+2 095 millions), puis des pertes en 2015 et 2016. Les charges d’impôts ont varié, avec une baisse significative en 2015, en partie en lien avec des pertes importantes déclarées cette année-là. Les impôts se sont stabilisés en 2016 à un niveau inférieur à celui de 2012.
- Résultats netsattribuables aux actionnaires
- Le résultat net attribuable aux détenteurs d’actions ordinaires a connu une tendance à la baisse, passant d’un bénéfice de 2 391 millions en 2012 à une perte de 3 071 millions en 2016. La perte la plus forte intervient en 2015, coïncidant avec la période de pertes opérationnelles importantes et de baisse de la valeur commerciale globale. La forte volatilité du résultat net reflète également l’impact de charges exceptionnelles et de variations en événementiels liés à la nature cyclique de l’activité pétrolière et gazière.
- Conclusion générale
- Les données financières indiquent une période de forte croissance jusqu’en 2014, suivie d’une dégradation significative à partir de 2015, caractérisée par une baisse des ventes, une chute des résultats opérationnels et nets, ainsi qu’une forte volatilité due à des éléments exceptionnels et de marché. La réaction financière semble être en grande partie influencée par la conjoncture du marché pétrolier, les investissements, ainsi que les dépréciations d’actifs, conduisant à une période de résultats fortement dégradés en 2015 et 2016.