Structure du bilan : passif et capitaux propres
Données trimestrielles
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2025-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2025-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2024-11-30), 10-K (Date du rapport : 2024-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-02-29), 10-Q (Date du rapport : 2023-11-30), 10-K (Date du rapport : 2023-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2022-11-30), 10-K (Date du rapport : 2022-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2021-11-30), 10-K (Date du rapport : 2021-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2020-11-30), 10-K (Date du rapport : 2020-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-02-29), 10-Q (Date du rapport : 2019-11-30), 10-K (Date du rapport : 2019-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2018-11-30).
- Tendances concernant la structure du passif
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La part relative de la dette à long terme et des emprunts bancaires, en pourcentage du total du passif et des capitaux propres, reste globalement faible tout au long de la période, oscillant entre 0,01 % et 2,97 %. Une augmentation notable est observée à partir de la période de fin 2022, où cette composante atteint 2,97 %, avant de diminuer sensiblement pour se stabiliser autour de 0,18 % à la fin de la période analysée. Cela indique une gestion prudente de l’endettement à long terme, avec une amplification ponctuelle en fin de période.
Les comptes créditeurs présentent une certaine stabilité, avec une tendance légère à la baisse au fil du temps, passant d’environ 5,08 % en fin 2018 à environ 4,23 % à la fin 2024. Cette évolution pourrait refléter une optimisation du cycle d’exploitation ou une gestion plus stricte des délais de paiement fournisseurs.
Les revenus reportés restent relativement stables, oscillant autour d’une moyenne de 10 %, avec une légère fluctuation à la fin de la période : une diminution vers 7,87 % en début 2022, puis une remontée au-delà de 9 %, indiquant des variations dans la reconnaissance des revenus différés.
- Évolution des passifs
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Les autres charges à payer fluctuantes restent à un niveau stable, autour de 2,5-3,2 %, avec une tendance à la légère hausse en fin de période, ce qui pourrait signaler une augmentation des obligations à payer liées à des charges provisionnées ou des contrats à terme.
Les passifs courants liés aux contrats de location-exploitation, absents dans les premières périodes, apparaissent à partir de mi-2019, représentant environ 2,1 % du passif et des capitaux propres. Leur pourcentage diminue progressivement à environ 1,14 % en fin 2024, conformément à la tendance générale de réduction des autres passifs liés aux contrats de location.
Les autres passifs non courants représentent environ 1,5 à 1,8 % du passif total durant la période, avec une tendance à la stabilité, signe d’une gestion équilibrée des passifs non courants.
- Structure du passif non courant
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Les passifs non courants dans leur globalité ont augmenté en proportion, passant de 13,01 % en 2018 à environ 20,59 % en fin 2024. Cette hausse est principalement due à la progression des passifs d’impôts différés, qui augmentent de façon continue, indiquant probablement une reconnaissance accrue d’obligations fiscales différées ou des variations dans la politique de provisionnement fiscal.
Les passifs liés aux contrats de location-exploitation et autres passifs non courants restent relativement stables en pourcentage, témoignant d’une gestion équilibrée de ces postes à long terme.
- Capitaux propres
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Les capitaux propres représentent une portion importante du passif et des capitaux propres, oscillant entre 47 et 52 %, avec une tendance haussière notable, culminant à plus de 54 % en 2023, puis une légère baisse au début 2024. La composition en capitaux propres montre une augmentation du capital versé supplémentaire, passant de moins de 20 % à plus de 27 % à la fin de la période, ce qui indique un renforcement des fonds propres via des apports additionnels ou des émissions d’actions.
Les actions propres au prix coûtant connaissent une réduction progressive en pourcentage, passant d’environ -10 % en 2018 à environ -22 % en 2024, signalant une politique de rachat d’actions ou de réduction de la participation détenue en propre.
Les bénéfices non répartis maintiennent une proportion élevée, supérieure à 35 %, avec une tendance à la hausse, atteignant plus de 41 % en début 2024, ce qui montre une capacité à accumuler des résultats nets importants et à renforcer la solvabilité de l'entreprise.
- Observations générales
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La proportion de passifs non courants a globalement augmenté, principalement à cause de la croissance des passifs d’impôts différés, tandis que la dette à long terme reste marginale, témoignant d’une gestion prudente du financement à long terme.
Les capitaux propres jouent un rôle prépondérant dans la structure financière, avec une augmentation progressive de leur part, renforçant la stabilité financière. La réduction du montant des actions propres indique une stratégie potentielle d’optimisation de la structure actionnariale ou de satisfaction des actionnaires par des rachats d’actions en début période.
Les autres composantes du passif, telles que les comptes créditeurs et les revenus reportés, évoluent modérément, reflétant un maintien de la stabilité opérationnelle sur la période considérée.