Structure du bilan : passif et capitaux propres
Données trimestrielles
Anadarko Petroleum Corp., structure du bilan consolidé : passifs et capitaux propres (données trimestrielles)
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2017-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-03-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-03-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2014-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-03-31), 10-K (Date du rapport : 2013-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2013-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2013-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2013-03-31), 10-K (Date du rapport : 2012-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2012-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2012-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2012-03-31).
- Tendances relatives aux comptes créditeurs
- La proportion de comptes créditeurs, toutes catégories confondues, fluctue légèrement au fil du temps, oscillant généralement entre 5 et 7% du total du passif et des capitaux propres. Une légère baisse est observée en fin de période, passant d'environ 6,52% au premier trimestre 2012 à 4,63% au dernier trimestre 2017. La composante "comptes créditeurs, autres" devient significative à partir du quatrième trimestre 2014, atteignant jusqu'à 0,77%, tandis que la part principale diminue, suggérant un ajustement dans la structure des dettes fournisseurs ou une gestion différente des types de créditeurs.
- Évolution de la dette à court terme
- La proportion de la dette à court terme en pourcentage du passif total affiche une tendance à la hausse sensible, culminant à environ 6,31% au troisième trimestre 2016. Par la suite, une diminution progressive à environ 0,09% au dernier trimestre de 2017 est notée. Cette évolution pourrait indiquer un refinancement ou une réduction de ces obligations à court terme, ou une gestion stratégique pour attaquer ces dettes durant la période.
- Obligations de mise hors service d’actifs à court terme
- La part de ces obligations est généralement comprise entre 0,28% et 0,89% sur la période. Une croissance notable est visible en 2017, culminant à 0,78%, indiquant peut-être une augmentation des provisions ou amortissements relatifs aux actifs clos ou détériorés. La stabilité relative dans cette fourchette suggère une gestion équilibrée de ces passifs spécifiques.
- Autres passifs à court terme
- Ce poste demeure relativement stable, oscillant entre 1,34% et 3,67%, avec une tendance à une légère augmentation dans la dernière année d’observation, atteignant un pic à 3,32% en 2017. La variation indique un ajustement mineur mais constant dans ces autres passifs à court terme, pouvant refléter divers passifs opérationnels ou provisionnements.
- Passif à court terme global
- Le pourcentage du passif total à court terme montre une forte volatilité, atteignant jusqu’à 18,81% au deuxième trimestre 2014, avant de redescendre à environ 7-8% dans la majorité des autres périodes. Cette fluctuation peut correspondre à des cycles spécifiques ou à des opérations ponctuelles importantes sur le court terme, comme des remboursements ou des refinancements significatifs.
- Dette à long terme
- La proportion de dette à long terme, hors partie courante, connaît une tendance à la hausse progressive, passant d’environ 24-25% en 2012 à plus de 35% en 2017. Notamment, une augmentation significative est observée à partir du troisième trimestre 2014, ce qui pourrait indiquer une stratégie d’allongement de la durée de la dette ou de nouvelles emprunts à long terme pour financer des investissements ou restructurer la dette existante.
- Impôts différés
- Ce poste présente une diminution progressive, passant d’environ 16,3% en 2012 à moins de 8% à la fin de la période. La tendance à la baisse, en particulier après 2014, pourrait refléter une réduction des différences temporaires ou des changements dans les stratégies fiscales de l’entreprise.
- Obligations liées à la mise hors service d’actifs
- Cette catégorie affiche une stabilité relative avec une fourchette entre 2,41% et 6,15%. Une hausse notable en 2017, atteignant plus de 6%, peut indiquer la réalisation de nouvelles provisions ou coûts liés à la décommission ou à la mise hors service d’actifs, suggérant une activité de maintenance ou de dépréciation notable dans cette période.
- Passifs à long terme autres que dettes
- Ce poste fluctue légèrement, restant entre 20% et 26% du passif total. La proportion la plus élevée est atteinte en 2014-2015, ce qui peut témoigner d’une augmentation des autres passifs à long terme, potentiellement liés à des provisions pour risques ou charges diverses.
- Part du passif non courant
- Cette proportion évolue entre 44,7% et 59,5%. Elle est en tendance à la hausse, atteignant un maximum en 2016-2017, indiquant une composition du passif de plus en plus orientée vers des obligations non courantes, ce qui peut avoir des implications pour la stabilité financière et la gestion des échéances.
- Part du total du passif et des capitaux propres
- En moyenne, la part du total du passif reste stable autour de 61-67% au cours de la période, avec de légères variations. La croissance du passif en proportion du total est cohérente avec l’augmentation de la dette à long terme et des passifs non courants, soulignant une augmentation de l’endettement global de l’entreprise au fil du temps.
- Structure des capitaux propres
- La composition des capitaux propres montre une diminution relative du bénéfice non réparti en pourcentage du passif total, passant d’environ 25% en 2012 à moins de 2% à la fin de 2017. Parallèlement, la valeur du capital versé augmente significativement, passant d’environ 14,5% à près de 27-28%, indiquant probablement des émissions d’actions ou des apports en capital pour renforcer la structure financière.
- Actions et participations
- Les actions ordinaires en circulation représentent une part stable d’environ 0,09-0,13% du passif, la majorité de la croissance étant liée aux participations ne donnant pas le contrôle, dont la part augmente constamment, passant d’environ 1,6% en 2012 à plus de 7% en 2017. Cette tendance indique une diversification ou une augmentation des investissements dans des entités associées ou participations stratégiques.
- Capitaux propres totaux
- La part des capitaux propres dans le passif total montre une baisse progressive, de plus de 40% en 2012 à approximativement 25% en 2017. Ce mouvement reflète une augmentation relative du passif à long terme et des autres passifs, comprimant la position des capitaux propres en proportion.
- Résumé général
- Au cours de la période, l'entreprise a connu une augmentation notable de son endettement à long terme, accompagnée d’une baisse relative des bénéfices non répartis. La structure du passif s’est orientée vers davantage de dettes non courantes et de passifs à long terme, traduisant peut-être une stratégie de financement à long terme ou une gestion adaptée aux conditions de marché. La part des capitaux propres a légèrement diminué en proportion, soulignant une dépendance accrue à la dette pour financer ses opérations et ses investissements. La gestion des dettes à court terme et des passifs a également évolué conformément à cette dynamique, avec une réduction progressive de la dette à court terme et une augmentation des obligations à long terme, reflétant une mutation dans le profil de la structure financière.