LyondellBasell Industries N.V. (NYSE:LYB)

L'analyse des ratios de liquidité révèle des tendances distinctes sur la période considérée.

Ratio de liquidité actuel

Ce ratio oscille globalement autour de 2,2 à 2,4 entre le premier trimestre 2015 et le quatrième trimestre 2017, indiquant une capacité à couvrir les obligations à court terme avec les actifs courants. Une augmentation notable est observée au premier trimestre 2018, atteignant 2,62, suivie d'une diminution progressive jusqu'au deuxième trimestre 2019, où il atteint 1,47. Cette baisse suggère une détérioration de la capacité à faire face aux dettes à court terme.

Ratio de liquidité rapide

Ce ratio présente une stabilité relative entre 1,04 et 1,33 du quatrième trimestre 2015 au quatrième trimestre 2017. Une légère augmentation est perceptible au premier trimestre 2018, atteignant 1,47, mais il diminue ensuite de manière significative, passant à 0,87 au deuxième trimestre 2019, ce qui indique une réduction de la liquidité immédiate.

Ratio de liquidité de trésorerie

Ce ratio affiche une tendance à la baisse tout au long de la période. Il diminue progressivement de 0,61 au premier trimestre 2015 à 0,18 au deuxième trimestre 2019. Cette diminution constante suggère une réduction significative de la capacité à couvrir les obligations à court terme uniquement avec les actifs les plus liquides, tels que la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Les valeurs les plus basses observées au deuxième trimestre 2019 indiquent une vulnérabilité accrue en matière de liquidité.

Dans l'ensemble, les données suggèrent une détérioration progressive de la liquidité au cours des derniers trimestres de la période analysée, comme en témoignent les baisses constantes des ratios de liquidité rapide et de trésorerie, ainsi que la diminution du ratio de liquidité actuel.

L'actif circulant a présenté une fluctuation au cours de la période analysée. Une augmentation initiale est observée entre le 31 mars 2015 et le 30 juin 2015, suivie d'une diminution progressive jusqu'au 31 décembre 2015. Une reprise est ensuite constatée au 31 mars 2016, avant une nouvelle phase de déclin jusqu'au 30 septembre 2016. L'actif circulant se stabilise ensuite, avec une légère augmentation au 31 mars 2017, puis une progression plus marquée jusqu'au 31 décembre 2017. Une tendance à la baisse est ensuite observée au cours de l'année 2018, qui se poursuit jusqu'au 30 juin 2019, avec une légère remontée au 31 mars 2019.

Le passif à court terme a également connu des variations significatives. Une augmentation est visible entre le 31 mars 2015 et le 30 juin 2015, suivie d'une diminution notable jusqu'au 31 décembre 2015. Le passif à court terme se stabilise ensuite, avec des fluctuations modérées jusqu'au 31 mars 2017. Une augmentation plus importante est observée au cours de l'année 2017, qui se poursuit en 2018, atteignant un pic au 31 décembre 2018. Une diminution est ensuite constatée au 30 juin 2019.

Ratio de liquidité actuel

Le ratio de liquidité actuel a fluctué entre 2.11 et 2.62 au cours de la période. Il a généralement oscillé autour de 2.2 à 2.4 entre le 31 mars 2015 et le 31 mars 2017. Une amélioration notable est observée au 30 juin 2017 et au 31 décembre 2017, atteignant respectivement 2.44 et 2.46. Une diminution progressive est ensuite constatée, avec une baisse significative en 2018, atteignant 1.82 au 30 juin 2018 et 1.47 au 30 septembre 2018 et au 30 juin 2019. Cette baisse indique une détérioration de la capacité à couvrir les obligations à court terme.

L'évolution du ratio de liquidité actuel suggère une diminution de la capacité de l'entité à faire face à ses obligations à court terme, en particulier à partir de 2018. Cette tendance pourrait nécessiter une analyse plus approfondie des flux de trésorerie et de la gestion du fonds de roulement.

L'analyse des données révèle une évolution notable du ratio de liquidité rapide sur la période considérée. Initialement, ce ratio se situe autour de 1,22 à 1,28 au cours des premiers trimestres de 2015, indiquant une capacité à couvrir le passif à court terme avec les actifs rapides supérieure à une fois.

Une diminution est observée au cours de l'année 2015, atteignant un minimum de 1,04 au dernier trimestre. Cette tendance suggère une réduction de la capacité de l'entreprise à faire face à ses obligations à court terme avec ses actifs les plus liquides.

Le ratio de liquidité rapide montre une certaine stabilité au cours de 2016, oscillant entre 1,07 et 1,20. Cependant, une amélioration significative est constatée en 2017, avec une progression continue pour atteindre 1,47 au dernier trimestre. Cette augmentation indique une amélioration de la position financière à court terme.

L'année 2018 présente une fluctuation, avec une baisse au dernier trimestre, mais le ratio reste globalement supérieur à 1,30 jusqu'au troisième trimestre. Une détérioration marquée est ensuite observée en 2019, avec une chute du ratio à 0,64 et 0,68 aux derniers trimestres. Cette baisse significative suggère une vulnérabilité accrue face aux obligations à court terme.

Total des actifs rapides

Les actifs rapides présentent une volatilité significative sur la période. Après une augmentation initiale en 2015, ils diminuent fortement au dernier trimestre de cette année. Ils connaissent ensuite une certaine stabilité avant de croître de manière notable en 2017 et 2018. Une baisse est ensuite observée en 2019.

Passif à court terme

Le passif à court terme montre une tendance générale à la hausse sur la période, avec des fluctuations trimestrielles. L'augmentation la plus marquée est observée en 2018 et 2019, ce qui contribue à la diminution du ratio de liquidité rapide.

Ratio de liquidité rapide

Ce ratio est influencé par l'évolution combinée des actifs rapides et du passif à court terme. Les fluctuations observées reflètent les changements dans la capacité de l'entreprise à faire face à ses obligations à court terme.

L'analyse des données révèle une fluctuation significative du total de la trésorerie sur la période considérée. Une augmentation est observée entre le 31 mars 2015 et le 30 juin 2015, suivie d'une diminution notable au 31 décembre 2015. La trésorerie remonte ensuite au 31 mars 2016, avant de connaître une nouvelle phase de baisse jusqu'au 30 septembre 2016. Une certaine stabilisation est ensuite constatée, avec des variations plus modérées jusqu'au 31 décembre 2017. Une augmentation plus marquée est ensuite observée au 30 juin 2018, suivie d'une forte diminution au 30 septembre 2018 et une nouvelle baisse au 31 décembre 2018. Enfin, une légère remontée est visible au 31 mars 2019 et au 30 juin 2019.

Le passif à court terme présente une tendance générale à la hausse sur la période. Des augmentations sont observées entre le 31 mars 2015 et le 30 juin 2015, ainsi qu'entre le 31 mars 2017 et le 30 juin 2017. Une diminution est notée au 31 décembre 2015, mais la tendance haussière reprend par la suite. Une augmentation significative est observée entre le 31 mars 2018 et le 30 juin 2018, suivie d'une nouvelle augmentation au 31 décembre 2018.

Le ratio de liquidité de trésorerie montre une volatilité importante. Il oscille autour de 0.6 au cours des premiers trimestres, puis diminue significativement au 31 décembre 2015. Une légère amélioration est observée au 31 mars 2016, mais le ratio reste inférieur à son niveau initial. Il connaît ensuite des fluctuations, avec une baisse notable au 30 septembre 2016 et au 31 mars 2018. Une diminution marquée est constatée au 30 septembre 2018 et au 31 décembre 2018, atteignant des niveaux particulièrement bas. Une légère amélioration est observée au 30 juin 2019, mais le ratio reste faible par rapport aux périodes précédentes.

Total de la trésorerie (en millions de dollars américains)

Présente une fluctuation significative, avec des pics et des creux marqués au cours de la période.

Passif à court terme (en millions de dollars américains)

Affiche une tendance générale à la hausse, avec des augmentations notables sur certaines périodes.

Ratio de liquidité de trésorerie

Manifeste une volatilité importante, avec une diminution significative à partir de 2016 et atteignant des niveaux bas en fin de période.