Structure du bilan : actif
Données trimestrielles
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2025-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2024-11-30), 10-Q (Date du rapport : 2024-08-31), 10-K (Date du rapport : 2024-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2024-02-29), 10-Q (Date du rapport : 2023-11-30), 10-Q (Date du rapport : 2023-08-31), 10-K (Date du rapport : 2023-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2023-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2022-11-30), 10-Q (Date du rapport : 2022-08-31), 10-K (Date du rapport : 2022-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2021-11-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-08-31), 10-K (Date du rapport : 2021-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2020-11-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-08-31), 10-K (Date du rapport : 2020-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-02-29), 10-Q (Date du rapport : 2019-11-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-08-31).
- Tendances générales de la trésorerie et des équivalents
- La part de la trésorerie et équivalents de l’actif total montre une fluctuation importante au cours de la période, passant d’environ 13,13 % à la fin 2019 à un maximum de 28,27 % en novembre 2021. Après cette période, on observe une tendance à la baisse, atteignant une valeur plus stable autour de 20 % à partir de fin 2022. Cette évolution peut indiquer une gestion accrue des liquidités en réponse aux fluctuations opérationnelles, notamment une augmentation temporaire des liquidités en période de pic ou de crise, suivie d’un recentrage sur d’autres usages de fonds.
- Évolution des placements à court terme
- Les placements à court terme en pourcentage de l’actif total montrent une croissance significative jusqu’en fin 2020, atteignant plus de 11 %, avant de diminuer progressivement. La tendance reflète probablement des investissements à court terme accrues durant la début de la pandémie ou d’incertitudes économiques, avec une réduction progressive en 2022 et 2023, traduisant une réallocation de ces fonds ou une utilisation pour d’autres activités.
- Débiteurs, montant net
- Les débiteurs présentent une variation constante, oscillant autour de 11 % à 13,97 % de l’actif total. Une légère augmentation en 2021 et 2022 peut indiquer une extension des conditions de crédit ou une croissance des ventes à crédit, tandis que les fluctuations subséquentes pourraient résulter d’ajustements dans la gestion des créances ou de recouvrements plus efficaces.
- Inventaires
- Les inventaires montrent une tendance à la hausse, passant de 22,23 % fin 2019 à environ 23,52 % en mai 2022, avant de diminuer à environ 20 % en 2023. La variation indique une gestion des stocks adaptée aux cycles commerciaux ou à la demande, avec une augmentation lors des périodes d’accroissement des activités, suivie d’une rationalisation lors de la reprise économique ou de la réduction des stocks excédentaires.
- Charges payées d’avance et autres actifs circulants
- Ce poste reste relativement stable, autour de 5 % à 8 % de l’actif total, avec une légère baisse en 2020. La stabilité à long terme suggère une gestion conservatrice des actifs prépayés et autres actifs circulants, même si de petites fluctuations peuvent refléter des changements dans la structuration des contrats ou des investissements en avances.
- Actif circulant
- La part de l’actif circulant dans l’actif total demeure relativement constante, oscillant entre 61 % et 70 %. Après une légère croissance jusqu’à fin 2020, une stabilisation puis une légère diminution se manifestent, illustrant une gestion équilibrée entre liquidités, créances et stocks, avec une attention à la structure du cycle d’exploitation.
- Immobilisations corporelles
- Les immobilisations corporelles, représentant environ 17,58 % à 13,2 % de l’actif total, affichent une tendance à la légère diminution. La migration progressive vers des seuils plus faibles pourrait indiquer des dépréciations comptables ou une stratégie de réduction des investissements dans ces actifs, avec une stabilisation autour de 12,5 % en fin de période.
- Actifs au titre des droits d’utilisation (location)
- Ce poste montre une stabilité relative, autour de 7 % à 11 %, avec un léger pic en fin 2019. La stabilité dans le temps, combinée à une légère baisse récente, peut refléter la gestion des obligations locatives, notamment en lien avec les contrats de location-exploitation, et une rationalisation ou une adaptation aux normes comptables.
- Immobilisations incorporelles et survaleur
- Ces actifs restent faibles, représentant environ 0,7 % à 1,1 % de l’actif total, avec une tendance globalement stable. La proportion stable indique une gestion prudente ou un maintien de la valeur de ces actifs incorporels, en évitant une dépréciation significative ou de nouvelles acquisitions majeures.
- Impôts différés et autres actifs non courants
- Ce segment montre une augmentation progressive, passant d’environ 7,89 % fin 2019 à environ 14,16 % en début 2025. La tendance à la hausse peut indiquer une accumulation d’impôts différés ou d’autres actifs non courants, reflétant des stratégies fiscales ou des décalages dans la reconnaissance comptable des actifs à long terme.
- Actifs non courants
- Globalement, la proportion d’actifs non courants par rapport à l’actif total varie entre 30 % et 39 %, en légère baisse jusqu’à la fin 2020, puis une reprise à partir de 2021. Cette dynamique pourrait révéler une réorganisation du portefeuille d’actifs, avec une mise en valeur accrue des actifs non courants ou leur revalorisation dans le cadre de la stratégie d’investissement à long terme.
- Synthèse
- Les tendances indiquent une gestion dynamique de la liquidité, avec une augmentation temporaire en 2021, puis un recentrage sur une allocation plus équilibrée vers d’autres postes d’actifs dans la période suivante. La stabilité relative des composantes principales, notamment des stocks, des débiteurs et des immobilisations, témoigne d’une gestion prudente. La croissance progressive des actifs non courants et des impôts différés indique une orientation vers une optimisation fiscale et une valorisation à long terme, tandis que la réduction des placements à court terme et de l’encaissement en liquidités pourrait signaler une utilisation stratégique des fonds pour soutenir la croissance ou amortir des décalages opérationnels.