Booking Holdings Inc. (NASDAQ:BKNG)

La part des comptes créditeurs en pourcentage du passif total et des capitaux propres a connu une croissance régulière, passant de 3,36 % en 2020 à 13,8 % en 2024, indiquant une augmentation progressive des dettes envers les fournisseurs ou autres parties, ce qui pourrait refléter une stratégie de financement à court terme ou une intensification des achats à crédit.

Les charges à payer et autres passifs à court terme ont également augmenté, passant de 6,32 % en 2020 à 21,73 % en 2024, témoignant d'une accumulation accrue d'obligations à court terme et probablement d'une gestion accrue des engagements opérationnels.

Les réservations différées des marchands ont connu une croissance significative, passant de 1,48 % à 14,55 %, ce qui indique une augmentation des revenus différés liés aux ventes ou aux réservations réservées par les clients.

Les dettes à court terme ont quant à elles varié, atteignant un pic à 8,41 % en 2021, puis diminuant à 6,3 % en 2024, suggérant une gestion dynamique de cette composante ou de refinancements.

La portion du passif à court terme a fortement augmenté, passant de 15,66 % en 2020 à plus de 56 % en 2024, ce qui indique une tendance vers une majorité des obligations étant à court terme, pouvant révéler une stratégie de gestion de la liquidité ou un changement dans la structure de financement.

Les impôts différés ont diminué de 5,15 % en 2020 à 1,04 % en 2024, reflétant une réduction de la différence temporelle entre la comptabilisation fiscale et comptable des actifs et passifs.

Les passifs non courants liés aux contrats de location-exploitation sont restés relativement stables autour de 1,5 %, voire légèrement en hausse en 2022, puis en diminution, avec une répartition minoritaire dans la structure globale.

Les passifs à long terme, comprenant notamment la dette à long terme, sont passés de 50,42 % en 2020 à environ 53,61 % en 2024, témoignant d'une augmentation relative des obligations à long terme dans la structure du passif, confirmant une stratégie de financement à plus long terme.

Le total du passif en pourcentage du passif total et des capitaux propres a augmenté constamment, atteignant 114,51 % en 2024, soulignant une croissance importante de l'endettement global ou des engagements hors capitaux propres.

Les capitaux propres, exprimés en pourcentage du passif total et des capitaux propres, ont fluctué, mais ont montré une tendance négative dans la période étudiée, passant d’un ratio de 22,37 % en 2020 à une valeur négative de -14,51 % en 2024, ce qui indique que le passif dépasse désormais le total des capitaux propres, possiblement en raison de pertes accumulées ou d’une augmentation importante de l'endettement.

Le montant des actions du trésor a été fortement négatif, enregistrant une dépréciation à plus de -172,79 % en 2024, ce qui reflète des rachats importants d'actions ou une réduction massive des actions en circulation, réduisant la base des capitaux propres.

Les bénéfices non répartis ont augmenté, passant de 106,46 % en 2020 à plus de 131 % en 2024, ce qui pourrait indiquer que l'entreprise a accumulé des bénéfices non distribués ou renforçant une réserve de résultat global, bien que leur poids en capitaux propres soit neutralisé par d’autres éléments négatifs.

Le cumul des autres éléments du résultat global a été négatif tout au long de la période, mais avec une tendance à la légère diminution de cette valeur négative, indiquant une stabilité relative dans les éléments du résultat global autres que le résultat net.

La croissance du total du passif, conjuguée à la réduction des capitaux propres en pourcentage, reflète une situation où l'entreprise s'est fortement endettée, ce qui pourrait indiquer des financements pour la croissance ou pour couvrir des pertes. La croissance des engagements à court terme, en particulier, peut poser des enjeux en termes de gestion de trésorerie.

La réduction des capitaux propres en dépit de bénéfices non répartis positifs indique une forte influence des actions du trésor et possiblement des pertes accumulées ou une structure financière renforcée par des emprunts importants, ce qui pourrait affecter la stabilité financière à long terme.