Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Bilan : passif et capitaux propres
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Tendances générales des passifs à court terme
- La proportion des emprunts à court terme et échéances de la dette à long terme en pourcentage du total des passifs et capitaux propres a diminué de 4,26 % en 2020 à environ 3,9 % en 2024, indiquant une réduction relative de cette composante à court terme. Les comptes créditeurs ont connu une augmentation, passant de 1,41 % à 1,87 % en 2021, puis se stabilisant autour de 1,94 % en 2022, avant de légèrement diminuer à 1,86 % en 2024. La part du passif locatif au titre des contrats de location-exploitation a diminué progressivement, de 1,33 % en 2020 à 1,13 % en 2024. La responsabilité actuelle au titre des contrats de location-financement apparaît en 2022 avec une faible proportion (0,04 %), avant d'augmenter à 0,08 % en 2023 puis de retomber à 0,02 %, témoignant d'une gestion optimisée de ces passifs. La part du passif locatif à court terme s’est réduite de 11,75 % en 2020 à 7 % en 2024, marquant une baisse générale du poids des obligations locatives à court terme dans la structure du passif. Enfin, la proportion de la dette à long terme hors échéances courantes a fluctué mais demeure majoritaire, autour de 66 à 71 %, indiquant un financement à long terme majoritaire dans la structure de l’endettement.
- Évolution de la part des autres passifs et charges fiscales
- La part des impôts dans la structure a diminué de 1,41 % en 2020 à un minimum de 0,55 % en 2022, avant de remonter à 1,26 % en 2023 puis à 0,65 % en 2024, reflétant une gestion fiscale fluctuante. Les autres taxes ont maintenu une part relativement stable, oscillant autour de 0,41 à 0,51 %. La composante des intérêts courus a connu une tendance à la hausse, passant de 0,74 % en 2020 à 0,87 % en 2024, ce qui pourrait indiquer une augmentation des coûts d'intérêts ou une accumulation de charges à payer non réglées. Les charges à payer et autres passifs ont vu leur proportion augmenter de 2,16 % à 2,55 % en 2023, puis diminuer à 2,05 % en 2024, suggérant une gestion variable des obligations à payer à court terme. La tendance générale montre une légère concentration des passifs à court terme en lien avec ces charges et intérêts, signalant des éléments de gestion des liquidités.
- Structure du passif à long terme
- La part du passif à long terme hors moins de 66 % en 2020, a augmenté pour atteindre 71,19 % en 2022, puis a fluctué autour de 66 à 69,63 % en 2023 et 2024. La responsabilité locative à long terme a diminué de 25,31 % en 2020 à 20,15 % en 2024, indiquant une réduction relative de ces obligations dans la structure globale. La responsabilité locative financière à long terme est présente en 2022, représentant 2,58 %, puis augmente à 3,21 % en 2024, signalant une part croissante des engagements financiers liés aux locataires. La proportion d’impôts différés a nettement diminué entre 2020 et 2022, passant de 3,85 % à 3,96 %, puis elle a chuté sous 3 % en 2023 avant de remonter à 3,47 % en 2024. La constante proportion de passifs à long terme à environ 25 % pour la responsabilité locative souligne une structure équilibrée entre dette financière et obligations liées à la location prolongée.
- Évolution des capitaux propres
- Les bénéfices non répartis ont connu une croissance progressive, passant de 102,43 % en 2020 à 121,11 % en 2024, témoignant d’une accumulation soutenue de résultats non distribués. Le capital versé supplémentaire a également augmenté, passant de 15,02 % à 16,82 %, reflétant une augmentation du capital investi. Les actions ordinaires en trésorerie, exprimées en négatif, ont représenté une part importante et en croissance, allant de –127,44 % en 2020 à –140,22 % en 2024, ce qui indique une forte politique de rachat d’actions ou de réserves de trésorerie destinées à l’achat d’actions propres. La part des actions ordinaires en trésorerie est significative, ce qui peut impacter la structure des capitaux propres, même si la valeur des bénéfices non répartis compense cette charge. Finalement, le capitaux propres (déficit) s’est progressivement atténué, passant de –14,87 % en 2020 à –6,88 % en 2024, traduisant une amélioration de la situation nette et une réduction du déficit global.
- Résumé global
- Globalement, la structure financière semble s’orienter vers une réduction progressive des passifs à court terme, notamment via un refinancement ou une gestion améliorée des obligations locatives et commerciales. La proportion de la dette à long terme demeure fortement prédominante, bien qu’un léger déclin de la responsabilité locative à long terme se fasse noter. La gestion des éléments fiscaux et des charges à payer montre une certaine variabilité, avec une tendance à la consolidation de certaines obligations. Parallèlement, la croissance des bénéfices non répartis et le maintien d’un capital supplémentaire accru indiquent une politique visant à renforcer les fonds propres, malgré des actions en trésorerie significatives en termes relatifs. La stabilité ou la légère amélioration de la situation du capital propre, combinée à une réduction relative des passifs à court terme, suggère une orientation vers une gestion prudente visant à équilibrer endettement et autofinancement pour soutenir la pérennité financière.