Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2022-03-31), 10-K (Date du rapport : 2021-03-31), 10-K (Date du rapport : 2020-03-31), 10-K (Date du rapport : 2019-03-31), 10-K (Date du rapport : 2018-03-31), 10-K (Date du rapport : 2017-03-31).
- Évolution du passif total et de sa composition
- Le pourcentage du passif total et des capitaux propres consacré aux comptes créditeurs a diminué de 3,75 % en 2017 à 2,11 % en 2022, indiquant une réduction dans la composante des créditeurs dans la structure passif. La part des obligations à court terme, quant à elle, a également diminué de 12,65 % à 8,27 %, suggérant une baisse de la dette à court terme. En revanche, la part des passifs à long terme a connu une légère hausse en 2021, atteignant 2,39 %, avant de diminuer à 1,89 % en 2022. La composante des passifs à long terme dans l’ensemble est restée relativement stable, preuve d’une gestion prudente de l’endettement à long terme. La proportion des passifs d’impôts différés a tendance à diminuer, passant de 0,14 % en 2017 à 0,05 % en 2022, reflétant un déclin dans les différés fiscaux.
- Évolution des éléments de coûts et charges
- La rémunération des employés en pourcentage du passif total et des capitaux propres a connu une baisse de 4,23 % en 2017 à 3,03 % en 2022, indiquant une réduction relative des coûts de personnel ou une amélioration de leur efficience. La recherche et développement, sauf exception, est restée relativement stable autour de 0,4 %, ce qui peut révéler un engagement constant dans l’innovation. Les dépenses marketing ont diminué de manière significative, passant de 0,33 % en 2017 à 0,14 % en 2022, témoignant d’une réduction des investissements dans la visibilité ou la promotion externe. Les autres charges telles que les frais professionnels, juridiques et comptables ont également baissé, passant de 0,37 % à 0,09 %, indiquant une réduction possible des coûts d’administration ou une simplification des opérations.
- Variations dans les taxes, produits reportés et autres passifs
- Les taxes de vente et impôts sur le résultat ont connu une variation notable, passant d’une part stable de 0,58 % en 2017 et 2018 à un pic de 1,78 % en 2020, avant de chuter à 0,12 % en 2022, ce qui pourrait refléter des variations dans la fiscalité ou dans la reconnaissance des impôts différés. Les produits reportés sont restés relativement stables, autour de 1,55 %-1,63 %, avec une légère baisse en 2022 à 1,58 %. La composante autres passifs à court terme est devenue présente en 2021 et 2022 à hauteur de 0,25 % de la structure, ce qui pourrait indiquer l’introduction ou la reconnaissance de nouvelles obligations à court terme non classées auparavant.
- Capitaux propres et éléments liés
- La part des capitaux propres dans la structure a augmenté lentement, de 82,13 % en 2017 à 89,84 % en 2022, ce qui indique une consolidation progressive de la solvabilité de l’entité. Par ailleurs, le supplément versé en capital a diminué de 102,82 % en 2017 à 51,99 % en 2022, illustrant une réduction des injections de capital excédentaires ou des primes d’émission. Les bénéfices non répartis ont connu une croissance continue, passant d’un déficit de -8,53 % en 2017 à 57,64 % en 2022, ce qui traduit une accumulation significative de profits retenus, renforçant la structure financière.
- Autres observations significatives
- Le stock de trésorerie au prix coûtant, en tant que pourcentage du passif et des capitaux propres, est négatif et a tendance à se réduire en valeur absolue, passant, par exemple, de -8,5 % à -18,2 %, indiquant une augmentation de l’utilisation de la trésorerie dans la gestion opérationnelle ou financière. La contrepartie conditionnelle, un passif potentiellement lié à des engagements futurs, a diminué de 1,66 % en 2017 à 1,29 % en 2022. La variable « actions privilégiées » n’a pas été pertinente durant cette période, ce qui reflète une absence ou une extinction de telles actions. La tendance générale montre une gestion prudente de la dette, un renforcement des fonds propres, ainsi qu’un contrôle des coûts, avec un maintien voire une augmentation de la profitabilité retenue au fil des années.