Structure du bilan : passif et capitaux propres
lululemon athletica inc., structure du bilan consolidé : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-02-02), 10-K (Date du rapport : 2024-01-28), 10-K (Date du rapport : 2023-01-29), 10-K (Date du rapport : 2022-01-30), 10-K (Date du rapport : 2021-01-31), 10-K (Date du rapport : 2020-02-02).
- Évolution des actifs et passifs
- La part du passif à court terme par rapport à l'ensemble du passif et des capitaux propres a connu une augmentation notable, passant d'environ 18,91 % en 2020 à un pic de 28,43 % en 2022, avant de se stabiliser autour de 24,2 % en 2025. Ceci suggère une augmentation de l'endettement à court terme ou une hausse des obligations immédiates. Par ailleurs, la proportion de passifs non courants a diminué en 2021, atteignant 17,76 %, puis a oscillé autour de 16 % pour finir à 18,93 % en 2025, indiquant une relative stabilité dans la structure des passifs à long terme.
Les passifs totaux en pourcentage du total du passif et des capitaux propres ont fluctué, avec une valeur maximale de 44,56 % en 2022, témoignant d'une augmentation de l'endettement ou des engagements. La part des passifs non courants a affiché une tendance légèrement croissante, passant de 21,6 % en 2020 à 18,93 % en 2025, renforçant la stabilité relative des passifs à long terme.
Les passifs liés aux contrats de location-exploitation ont conservé une proportion stable autour de 3,8 à 4 %, illustrant une gestion cohérente de ces obligations. - Comptes créditeurs et charges à payer
- Les comptes créditeurs en tant que pourcentage du passif total ont augmenté de 2,44 % en 2020 à un pic de 5,86 % en 2022, puis diminuer à 3,57 % en 2025. Cette évolution pourrait refléter une gestion dynamique des fournisseurs et des flux de trésorerie.
Les charges d’exploitation à payer ont connu une hausse régulière, passant de 1,32 % en 2020 à 3,02 % en 2023, puis diminuant à 2,19 % en 2025, ce qui signale une augmentation des obligations à court terme liées aux dépenses opérationnelles avant leur règlement effectif.
Les charges à payer et charges connexes ont augmenté sensiblement pour atteindre 7,12 % en 2023, puis se sont stabilisées à 7,36 % en 2025, indiquant une augmentation des engagements à court terme sous cette catégorie. - Autres passifs et éléments variables
- Les autres passifs à court terme ont connu une légère hausse, passant de 0,38 % en 2020 à 0,56 % en 2021, puis fluctuant autour de 0,5 % jusqu'en 2025. La taxe de vente perçue a diminué de 0,53 % en 2020 à 0,04 % en 2023, avant de remonter à 0,22 % en 2025, reflétant possiblement des variations dans la fiscalité ou la gestion de ce passif.
Les autres passifs non courants ont augmenté de 0,17 % en 2020 à 0,54 % en 2025, indiquant une croissance progressive des différentes obligations non immédiates. La responsabilité civile en matière de cartes-cadeaux non utilisées a légèrement fluctué, restant autour de 4 % durant la période, ce qui peut représenter une réserve pour ces engagements.
Les impôts sur les bénéfices courants ont connu une volatilité, avec un pic notable en 2022 à 2,71 %, puis une baisse en 2023, suggérant des variations dans la charge fiscale ou dans la rentabilité imposable. - Capitaux propres et structure du capital
- Les capitaux propres représentent une part stable mais fluctuante du passif, mémorisant environ 55 à 61 % durant la période. La composante bénéfices non répartis a varié, étant à son maximum en 2021 (56,06 %) et approchant 54 % en 2025, illustrant une politique de distribution ou de réserve spécifique.
Le capital versé supplémentaire a diminué en 2021, représentant 9,29 %, puis a légèrement augmenté pour atteindre 8,39 % en 2025. La baisse dans cette catégorie indique peut-être une réduction des apportations additionnelles ou une politique de gestion du capital propre.
La valeur nominale des actions ordinaires est restée stable à 0,01 %, représentant une très faible part du passif, ce qui est courant dans les entreprises avec une structure de capital diversifiée. - Perspectives générales
- Globalement, la structure financière présente une augmentation relative des obligations à court terme, probablement sous l’effet d’une politique d’endettement ou de gestion des liquidités adaptée à une croissance ou à des investissements spécifiques. La stabilité des capitaux propres et la proportion modérée de passifs non courants indiquent une gestion prudente de l’équilibre financier. Cependant, la fluctuation de certains postes tels que les taxes ou les crédits fournisseurs peut signaler des adaptations aux conditions économiques ou opérationnelles spécifiques. Les changements dans la composition des passifs montrent une tendance à une gestion dynamique des obligations, tout en conservant une forte base de capitaux propres, ce qui pourrait refléter une solidité financière relative.