Structure du bilan : passif et capitaux propres
Données trimestrielles
Kimberly-Clark Corp., structure du bilan consolidé : passifs et capitaux propres (données trimestrielles)
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2021-03-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-03-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-03-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-03-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-03-31).
- Tendances générales de la structure du passif
- Sur l'ensemble de la période analysée, la proportion du passif total dans les capitaux propres montre une certaine volatilité, avec une tendance à la baisse initiale suivie d'une légère remontée vers la fin. La part du passif à court terme fluctue, oscillant généralement entre environ 35 % et 46 %, avec une tendance à l'augmentation en début de période, puis une stabilisation relative à partir de 2018, avant une baisse en fin d'année 2020. La dette à long terme, en excluant les dettes à court terme, représente une proportion prédominante, oscillant globalement autour de 40-45 %, avec des pointes jusqu'à près de 48 % à certains moments, ce qui indique une dépendance notable à l'endettement à long terme.
- Évolution de la dette à court terme
- La dette payable dans un délai d’un an présente une tendance à diminuer substantiellement à partir de 2018, passant d’un peu plus de 10 % à moins de 3 % en 2021. Cette réduction significative pourrait signaler une gestion visant à refinancer ou à réduire la pression des dettes à court terme. La part du passif à court terme dans le total global reste néanmoins relativement élevée, surtout avant 2018, atteignant jusqu’à près de 50 %, ce qui indique une portion importante de dettes à rembourser sur le court terme.
- Comptes fournisseurs et charges à payer
- Les comptes fournisseurs commerciaux connaissent une augmentation progressive, passant d’environ 16,5 % à environ 20 %, ce qui peut refléter une augmentation des achats ou une gestion du crédit fournisseur plus souple. Les charges à payer et autres passifs à court terme fluctuent, avec une légère tendance à la hausse jusqu’en 2019, puis une stabilisation en 2020, avant une légère baisse en 2021. La stabilité relative de ces postes indique une gestion cohérente des passifs à court terme liés aux opérations courantes.
- Proportion du passif à long terme
- La part des dettes à long terme, hors dettes à court terme, oscille autour de 40-45 %, avec des pics proches de 48 %. On note une augmentation en 2019, indiquant une éventuelle hausse des emprunts à long terme, puis une légère stabilisation ou une baisse partielle en 2020. Ce secteur demeure un pilier principal du financement structurel, tout en montrant une gestion active de la dette extérieure à long terme.
- Proportions relatives des autres passifs
- Les avantages sociaux non courants affichent une tendance à la baisse depuis leur pic de 8,91 % en 2016, se stabilisant autour de 4,9 à 5,3 % à partir de 2018, ce qui peut refléter une réduction ou meilleure gestion des obligations sociales à long terme. Les impôts différés restent relativement stables, oscillant entre 2,75 % et 4,13 %, témoignant d’une gestion fiscale prudente. Les autres passifs montrent aussi une stabilité relative après des fluctuations, avec une légère hausse vers la fin de la période.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres totaux, y compris la composante héritage et captivaux propres de la société, présentent une tendance à la progression, avant de devenir négatifs en 2018, puis de remonter dans la période suivante. La part des bénéfices non répartis atteint environ 40-45 % à partir de 2018, indiquant un renforcement de la rétention de bénéfices. Les actions en trésorerie, négatives dans leur proportion, témoignent d’un rachat significatif d’actions, avec une tendance à la stabilisation vers la fin de la période analysée. La contribution des capitaux propres est variable, reflétant les stratégies de financement et de distribution de dividendes.
- Autres observations
- La proportion de participations ne donnant pas le contrôle est relativement stable, autour de 1,3 à 1,7 %, avec peu de variation significative. La part des titres privilégiés représente une infime fraction du passif, en légère baisse sur la période. Les actions ordinaires, en augmentation modérée, montrent une évolution cohérente avec la croissance des capitaux propres. La faiblesse ou la négativité des capitaux propres en certains moments indique une situation financière tendue ou des ajustements comptables importants, notamment en 2018.