Structure du bilan : passif et capitaux propres
Kimberly-Clark Corp., structure du bilan consolidé : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31).
- Évolution de la dette à court terme
- La part de la dette payable dans un délai d’un an a connu une baisse significative entre 2016 et 2020, passant de 7.76% à 2.77%. Cette diminution suggère un recentrage ou un remboursement accru des dettes à court terme, ce qui pourrait améliorer la liquidité immédiate de l’entreprise.
- Variation de la structure des passifs courants
- Les comptes fournisseurs ont progressivement représenté une part croissante du passif total, passant de 17.87% en 2016 à un pic de 21.97% en 2018, avant de réduire légèrement à 19.04% en 2020. Cela indique une gestion accrue des crédits fournisseurs ou une augmentation de leurs soldes à certaines périodes.
- Les charges à payer, les autres passifs à court terme ainsi que les dividendes payables ont conservé une relative stabilité en pourcentage, avec de petites fluctuations, témoignant d’une gestion constante des passifs à court terme.
- Évolution du passif à court et long terme
- Le passif à court terme a connu une baisse en proportion du passif total, passant de 40.04% en 2016 à 36.77% en 2020, tandis que le passif à long terme a tendance à fluctuer autour de 42-45%. La part de la dette à long terme, excluant les dettes à court terme, est restée relativement stable, ce qui traduit une gestion équilibrée entre endettement à court et long terme.
- Analyse des passifs non courants
- Les avantages sociaux non courants ont connu une réduction notable, passant de 8.91% en 2016 à 4.93% en 2020, indiquant une diminution probable des obligations sociales différées ou une restructuration de ces engagements.
- Les impôts différés ont légèrement augmenté en proportion, de 3.64% à 4.13%, ce qui pourrait refléter des différés fiscaux liés à la restructuration fiscale ou à des éléments temporaires.
- Les autres passifs ont également augmenté, passant de 2.12% à 4.1%, témoignant d’une diversification accrue ou d’accroissements dans des éléments passifs non classés ailleurs.
- Évolution des capitaux propres
- Les bénéfices non répartis ont augmenté globalement, passant de 39.93% à 43.18%, ce qui indique un renforcement de la réserve de résultat de l’entreprise. En parallèle, la composante « cumul des autres éléments du résultat global » s’est améliorée, passant de -23.79% à -18.1%, ce qui indique une réduction des pertes latentes ou des éléments négatifs dans le résultat global.
- La part des actions ordinaires en circulation a légèrement diminué, passant de 3.24% en 2016 à 2.7% en 2020, tandis que la trésorerie en actions détenues a persisté à un niveau élevé négatif, indiquant un rachat d’actions en cours. La part des capitaux propres totaux a connu des variations, la valeur positive apparaissant en 2017 et 2019, mais étant négative en 2018 puis se redressant en 2020 pour atteindre 4.96%. Cela traduit une stabilité relative dans la structure des capitaux propres, malgré des périodes de fluctuations.
- Résumé global
- La structure financière montre une réduction de l’endettement à court terme, accompagnée d’une gestion accrue des dettes fournisseurs. La composition des passifs non courants s’est diversifiée et stabilisée, en particulier avec la diminution des obligations sociales différées. La capacité bénéficiaire s’est renforcée, avec une hausse des bénéfices non répartis, tandis que la valeur des actions en trésorerie témoigne d’une stratégie de rachat d’actions. La proportion du capital propre a fluctué, mais la tendance récente montre une amélioration de la situation patrimoniale. En somme, l’évolution indique une gestion prudente, favorisant une stabilité financière améliorée à la fin de la période analysée.