Bilan : passif et capitaux propres
Le bilan fournit aux créanciers, aux investisseurs et aux analystes des informations sur les ressources (actifs) de l’entreprise et ses sources de capitaux (ses capitaux propres et ses passifs). Il fournit normalement également des informations sur la capacité bénéficiaire future des actifs d’une entreprise ainsi qu’une indication des flux de trésorerie qui peuvent provenir des créances et des stocks.
Les passifs représentent les obligations d’une société découlant d’événements passés, dont le règlement devrait entraîner une sortie des avantages économiques de l’entité.
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-02-01), 10-K (Date du rapport : 2024-02-03), 10-K (Date du rapport : 2023-01-28), 10-K (Date du rapport : 2022-01-29), 10-K (Date du rapport : 2021-01-30), 10-K (Date du rapport : 2020-02-01).
- Analyse des tendances des comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont augmenté globalement au cours de la période, passant de 2 673 millions de dollars en février 2020 à 4 257 millions de dollars en février 2025. Après une hausse significative entre 2020 et 2021, une légère baisse est observée en janvier 2022, suivie d'un rebond jusqu’en 2025. Cette évolution indique une gestion progressive ou accrue des dettes fournisseurs, potentiellement liée à l’augmentation des activités ou à des stratégies de crédit fournisseur plus flexibles.
- Évolution de la rémunération et des avantages sociaux à court terme
- Ce poste a connu une croissance continue : de 772 millions de dollars en 2020 à 1 370 millions en 2025. Après une progression notable entre 2020 et 2022, les valeurs se stabilisent légèrement autour de 1 370 millions, suggérant une augmentation de l’effectif ou de la rémunération moyenne, voire des ajustements dans la politique de compensation.
- Crédits de marchandise et chèques-cadeaux
- Ce passif a augmenté régulièrement, de 501 millions en 2020 à 824 millions en 2025, reflétant probablement une croissance de l’activité ou une politique de fidélisation, avec une tendance à la hausse cohérente, notamment entre 2020 et 2024.
- Dividendes payables
- Les dividendes ont crû de 282 millions en 2020 à 427 millions en 2025, avec une progression régulière. Cela indique une politique de distribution stable ou croissante, en parallèle avec l’augmentation des capitaux propres et de la capacité financière de l’entreprise.
- Frais d’occupation
- Ce poste a connu une variation réduite, passant de 283 millions en 2020 à 379 millions en 2025, avec une stabilisation en 2023, ce qui pourrait indiquer un contrôle des coûts liés à l’immobilier, ou une gestion de l’espace plus efficace.
- Charges à payer
- Ce poste est passé de 125 millions à 260 millions, témoignant d’une augmentation de obligations dues à la clôture des périodes ou à des ajustements comptables. La croissance régulière reflète probablement une augmentation des dépenses à régler.
- Perception de la taxe de vente et de la TVA
- Une fluctuation importante est observée : augmentation de 195 millions en 2020 à un pic de 384 millions en 2023, avant de redescendre à 222 millions. Cette dynamique peut résulter de variations saisonnières ou fiscales.
- Autres passifs à court terme
- Ce poste a augmenté de manière constante, passant de 884 millions à 1 558 millions, confirmant une croissance globale des passifs courants non spécifiques ou non détaillés dans d’autres catégories.
- Charges à payer et autres passifs à court terme
- Ce regroupement a également connu une croissance significative, passant de 3 042 millions en 2020 à 5 040 millions en 2025. La hausse reflète une accumulation de dettes ou d’obligations à court terme, liées à la gestion opérationnelle globale.
- Partie à court terme du passif lié aux contrats de location-exploitation
- Ce poste a légèrement augmenté, passant de 1 411 millions en 2020 à 1 636 millions en 2025, conformément à une tendance d’accroissement des obligations liées aux contrats de location à court terme, en ligne avec les normes comptables.
- Partie à court terme de la dette à long terme
- Ce poste a connu des variations : absence de données en 2020, puis apparition en 2021, atteignant 750 millions, et fluctuant ensuite avant de disparaître des données en 2025, ce qui peut indiquer une restructuration ou le paiement partiel de la dette à long terme à court terme.
- Impôts sur le revenu à payer
- Ce montant a varié, passant de 25 millions en 2020 à un maximum de 181 millions en 2022, puis redescendant à 75 millions en 2025, ce qui reflète probablement des ajustements fiscaux annuels ou des changements dans la fiscalité.
- Passif à court terme total
- Ce total a considérablement augmenté, de 7 150 millions en 2020 à 11 008 millions en 2025, illustrant une croissance globale des obligations à court terme, possiblement en lien avec le développement de l’activité ou une gestion accrue des obligations financières à court terme.
- Rémunération et avantages sociaux à long terme
- Ce poste a crû de 515 millions en 2020 à 730 millions en 2025, avec un pic en 2021, indiquant une augmentation progressive des obligations pensions ou autres avantages sociaux à long terme.
- Réserve d’impôt à long terme
- Ce passif a fluctué légèrement, suivant une tendance stable fraichement autour de 221 millions en 2025, traduisant une gestion fiscale prudente ou des ajustements liés aux déficits fiscaux différés.
- Obligation de mise hors service d’actifs
- Ce poste a augmenté lentement mais régulièrement, de 52 millions en 2020 à 81 millions en 2025, ce qui pourrait refléter des obligations liées à la dépréciation ou au démantèlement d’actifs.
- Autres passifs à long terme et autres passifs à long terme
- Ces postes ont présenté une croissance ou une stabilité relative, illustrant une gestion équilibrée des obligations longues durées, avec des valeurs autour de 920 à 1 050 millions en 2025.
- Impôts différés non courants
- Les montants ont fluctué, culminant à 156 millions en 2025, ce qui montre des différences dans le traitement fiscal des actifs et passifs, peut-être liés à la gestion fiscale différée.
- Passifs à long terme liés aux contrats de location-exploitation
- Ce poste a augmenté de manière régulière, passant de 7 817 millions en 2020 à 8 276 millions en 2025, conformément à la croissance du parc immobilier exploité sous contrats de location.
- Dette à long terme, excluant la partie courante
- Une forte augmentation est notable entre 2020 et 2021, passant de 2 237 millions à 5 333 millions, avant de fluctuer légèrement, atteignant environ 2 862 millions en 2025. La variabilité indique une gestion active de l’endettement à long terme, avec des refinancements ou remboursements.
- Passifs à long terme total
- Ce poste a connu une croissance globale, passant de 11 047 millions en 2020 à 12 348 millions en 2025, en accord avec l’accroissement des obligations à long terme, notamment la dette et les contrats de location.
- Passif total
- Le total du passif a augmenté de façon significative, passant de 18 197 millions en 2020 à 23 356 millions en 2025, reflétant une expansion des engagements financiers et autres obligations, probablement soutenue par la croissance de l’activité.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres ont connu une croissance soutenue, passant de 5 948 millions en 2020 à 8 393 millions en 2025. La progression continue de cette composante indique une forte capacité à financer l’entreprise par des fonds propres, notamment alimentée par des bénéfices non répartis en hausse.
- Résultat global cumulée
- Ce poste est resté négatif, oscillant entre -673 millions et -532 millions, ce qui indique que les éléments du résultat global n’ont pas été favorables sur la période, malgré la croissance des capitaux propres.
- Bénéfices non répartis
- Les bénéfices non répartis ont augmenté de 5 422 millions en 2020 à 7 883 millions en 2025, ce qui indique une capacité à générer des bénéfices et à les accumuler pour financer la croissance et renforcer la structure financière.
- Capitaux propres totaux
- Ce poste a progressé de 5 948 millions en 2020 à 8 393 millions en 2025, confirmant la croissance de la valeur nette de l'entreprise, sous l’effet de profits accumulés et de la politique de distribution de dividendes.