Structure du compte de résultat
Données trimestrielles
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-03-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-03-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2014-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-03-31), 10-K (Date du rapport : 2013-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2013-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2013-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2013-03-31), 10-K (Date du rapport : 2012-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2012-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2012-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2012-03-31).
- Tendances générales de la rentabilité
- Le bénéfice net en pourcentage du chiffre d'affaires a connu une évolution très volatile au cours de la période analysée. Après une phase de croissance significative en 2012, culminant à plus de 263 %, la rentabilité a rapidement chuté à partir de fin 2014, atteignant des pertes importantes en 2015 et 2016, notamment une perte de -348,06 % au troisième trimestre 2016. En fin de période, quelques reprises de la rentabilité sont observées, mais celle-ci demeure faibles ou négatives.
- Évolution du bénéfice d’exploitation
- Le bénéfice d’exploitation a présenté une tendance à la baisse à partir de 2012, avec une forte volatilité. Après un pic à 16,31 % au deuxième trimestre 2013, la rentabilité s’est dégradée, devenant négative en 2015 et 2016. La situation financière semble avoir été affectée par des charges exceptionnelles ou dépréciations, notamment en 2015 et 2016.
- Les autres produits et charges
- Les autres produits (charges) nets ont montré une extrême volatilité, avec des pics importants, notamment en 2012, et en 2014. En particulier, des montants très élevés en 2012 et 2014 indiquent probablement la réalisation de gains exceptionnels ou la comptabilisation de charges exceptionnelles. Ces éléments ont pu influencer notablement le résultat net global.
- Évolution du coût des revenus et de la marge brute
- Le coût des revenus en pourcentage du chiffre d'affaires a augmenté, approximant 56,53 % à la fin de la période, indiquant une compression de la marge brute. La marge brute a connu une tendance à la baisse à partir de 2013, passant d’un peu plus de 70 % à moins de 44 % en 2016, ce qui reflète une dégradation de la rentabilité opérationnelle brute.
- Les dépenses opératoires
- Les dépenses en Ventes et marketing ainsi qu’en développement de produits ont montré une hausse relative, ce qui pourrait indiquer une stratégie d’investissement ou d’expansion. Leur part par rapport au chiffre d'affaires a fluctué, mais leur tendance à la hausse à partir de 2014 peut avoir eu un impact négatif sur la rentabilité globale.
- Les charges exceptionnelles et dépréciations
- Une augmentation notable des dotations pour dépréciation de l’écart d’acquisition en 2015, notamment un montant exceptionnel de -350,31 %, témoigne de dépréciations importantes. De même, la charge de dépréciation des immobilisations incorporelles a augmenté en 2014 et 2015, suggérant des ajustements d’actifs et une dégradation de la valeur comptable de certains actifs incorporels.
- Impôt et résultat net attribuable
- Les avantages fiscaux ou provisionnels pour l’impôt ont été très variables, avec des périodes de charges importantes en 2012 et 2014. Après des années de pertes, le résultat net attribuable aux actionnaires de la société a enregistré des pertes importantes en 2015 et 2016, notamment -348,28 % au troisième trimestre 2016, avant une certaine reprise à la fin de la période. Le bénéfice par action a suivi cette tendance, avec des périodes de gains accentués et de pertes conséquentes.
- Conclusion
- Dans l’ensemble, l’analyse des données financières révèle une période de forte volatilité, avec des épisodes de profits importants rapidement suivis de pertes sévères. La dégradation de la rentabilité semble liés à une hausse des coûts relatifs, notamment en développement de produits et en dépréciations, ainsi qu’à des éléments exceptionnels. La tendance générale indique une difficulté à maintenir une rentabilité soutenue sur la période considérée.