Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Variation du passif à court terme
- Le ratio des emprunts à court terme par rapport au passif total a affiché une stabilité relative entre 2020 et 2021 à 0,54 %. Cependant, en 2022, une hausse significative est observée, atteignant 9,14 %, avant de diminuer à 3,01 % en 2023, puis à 0,22 % en 2024. La part de la dette à court terme dans le passif total a connu une baisse notable en 2024, passant de 46,63 % en 2021 à 37,09 %, révélant une réduction de la dépendance envers les financements à court terme.
- Évolution de la dette à long terme
- La proportion de la dette à long terme, hors partie courante, a diminué entre 2020 (62,85 %) et 2022 (56,54 %), avant de repartir à la hausse pour atteindre 68,25 % en 2024. L’augmentation en 2023 (63,16 %) indique une possible restructuration ou un recours accru aux financements à long terme.
- Capitaux propres et bénéfices réinvestis
- Les bénéfices réinvestis dans l’entreprise ont représenté une part majoritaire du passif total, culminant à 80,12 % en 2021, puis diminuant à 55,59 % en 2022, avant d’osciller autour de 52-53 % en 2023 et 2024. Le capital versé supplémentaire a suivi une tendance similaire, avec une majorité de 5,39 % en 2021 et une baisse à 3,5 % en 2023, puis une légère hausse à 3,78 % en 2024. La partie de l’indice PMI dans le déficit total des actionnaires s’est améliorée en 2022 (+ de 14 %) avant de se dégrader de nouveau en 2024 (- 19,02 %).
- Structure du passif
- La proportion des passifs courants dans le passif total a diminué de 46,63 % en 2021 à 37,09 % en 2024, indiquant potentiellement une stratégie de réduction des obligations à court terme. En revanche, la part des passifs non courants a augmenté, passant d’environ 73,25 % en 2021 à 78,89 % en 2024. La part d’impôts différés a connu une croissance progressive, signalant une augmentation des obligations fiscales différées, passant de 1,76 % en 2021 à 4,07 % en 2024.
- Passifs spécifiques et autres éléments
- Les comptes créditeurs ont représenté environ 8 % du passif total en 2021, stable par la suite. Les coûts d’emploi ont connu une baisse en 2022 puis se sont stabilisés aux alentours de 2-4 % en 2023 et 2024. Les impôts sur les bénéfices et autres passifs ont fortement diminué, passant de 4,28 % en 2021 à moins de 2 % en 2024. La réduction du coût des actions rachetées, de près de 87 % en 2021 à environ 55 % en 2024, indique une politique de rachat significative. La participation ne donnant pas le contrôle est relativement stable autour de 4-3 %, tandis que les autres pertes globales et le déficit total des actionnaires montrent une tendance à l’amélioration en 2022, avec une légère détérioration en 2024.