Tableau des flux de trésorerie
Données trimestrielles
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
Walgreens Boots Alliance Inc., tableau des flux de trésorerie consolidés (données trimestrielles)
en millions de dollars américains
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2020-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-02-29), 10-Q (Date du rapport : 2019-11-30), 10-K (Date du rapport : 2019-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2018-11-30), 10-K (Date du rapport : 2018-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2017-11-30), 10-K (Date du rapport : 2017-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2016-11-30), 10-K (Date du rapport : 2016-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-02-29), 10-Q (Date du rapport : 2015-11-30), 10-K (Date du rapport : 2015-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2014-11-30), 10-K (Date du rapport : 2014-08-31), 10-Q (Date du rapport : 2014-05-31), 10-Q (Date du rapport : 2014-02-28), 10-Q (Date du rapport : 2013-11-30).
- Tendances du bénéfice net
- Le bénéfice net a connu des fluctuations importantes au cours de la période analysée. Après une progression de 704 millions de dollars en novembre 2013 à 1 117 millions en août 2014, une baisse significative est observée avec une perte nette de 1 725 millions en février 2020. Entretemps, on note des périodes de forte croissance, notamment en mai 2015 (1 310 millions) et à plusieurs reprises jusqu'à août 2018, avant la chute finale en début 2020. La tendance générale indique une volatilité accrue et une dégradation substantielle du résultat net à la fin de la période.
- Évolution des charges d’amortissement
- Les dotations aux amortissements ont présenté une légère augmentation globale, passant d’environ 332 millions en novembre 2013 à environ 492 millions en février 2019. La stabilité relative tout au long de la période, avec un pic à 522 millions, suggère une politique d’investissements en immobilisations stable ou en légère croissance.
- Variation de la juste valeur des bons de souscription
- Des variations négatives notables sont visibles, notamment en novembre 2013 (-225 millions) et février 2015 (-563 millions). Des ajustements positifs importants ont été enregistrés en août 2014 (534 millions) et août 2015 (529 millions). La tendance révèle une volatilité dans la valorisation des bons de souscription, avec des épisodes de pertes et de gains significatifs.
- Gains et pertes exceptionnels
- Le gain sur la participation détenue a été constaté principalement vers 2014, avec un gain exceptionnel de -706 millions en novembre 2014. La perte à l’exercice de l’option d’achat intervient en août 2015, avec un montant de 866 millions, reflétant une opération exceptionnelle probablement liée à des acquisitions ou à des ajustements stratégiques. Ces éléments témoignent de la présence de mouvements non récurrents impactant fortement la rentabilité.
- Impôts différés
- Les impôts différés ont montré une forte variabilité, avec des creux importants en août 2016 (-411 millions) et en août 2019 (-616 millions), ainsi que des reconstitutions positives dans d’autres périodes. La sensibilité à la fiscalité ou à des ajustements temporaires est manifeste.
- Charges liées à la rémunération en actions
- Les charges de rémunération en actions sont relativement stables, oscillant autour de 20 à 40 millions, avec un léger pic à 38 millions en août 2018. La constance de cette charge reflète probablement une politique stable de rémunération en actions.
- Perte sur capitaux propres liés aux placements
- Une tendance à la baisse est visible, avec des pertes allant jusqu’à -250 millions en mai 2016. La fluctuation souligne la volatilité des placements selon la méthode de la mise en équivalence, impactant la rentabilité des investissements financiers.
- Autres éléments actifs et passifs
- Des variations importantes sont observées, notamment un pic d’autres actifs en novembre 2013 (+94 millions) et en mai 2016 (+81 millions), ainsi qu’un creux en août 2018 (-65 millions). La composante « Autres actifs » montre une certaine instabilité, tout comme « Autres passifs non courants » qui connaît des oscillations notables.
- Éléments d’actifs et passifs courants
- Les comptes fournisseurs ont connu des fluctuations extrêmes, passant d’une créance de +97 millions en novembre 2013 à une dette importante de -580 millions en novembre 2015, puis fluctuants en sens inverse. La gestion du cycle d’exploitation est donc marquée par une grande variabilité. Les autres actifs circulants ont également connu des pics positifs et négatifs, traduisant des variations saisonnières ou stratégiques dans la gestion des liquidités et des stocks.
- Variation des actifs et passifs d’exploitation
- Cette ligne montre une tendance à la volatilité, avec des pics importants en mai 2016 (+1 550 millions) et novembre 2016 (+946 millions), indiquant probablement des mouvements de fonds liés aux opérations principales ou à des ajustements comptables majeurs. La tendance suggère une gestion active des éléments d’exploitation, avec des hauts et des bas sensibles aux opérations stratégiques ou financières.
- Flux de trésorerie liés à l’exploitation
- Le flux est en croissance générale, passant de 133 millions en novembre 2013 à plus de 2 800 millions en novembre 2018, atteignant même 2 917 millions en novembre 2019. La tendance indique une amélioration de la génération de trésorerie opérationnelle sur la période, malgré la volatilité à court terme.
- Investissements en immobilisations et autres activités d’investissement
- Les ajouts aux immobilisations corporelles montrent une tendance à la constance avec des montants significatifs, oscillant généralement entre -200 et -470 millions chaque trimestre. La tendance aux investissements réguliers et parfois élevés souligne une stratégie d’expansion ou de renouvellement du parc d’actifs. Les flux de trésorerie issus des activités d’investissement sont majoritairement négatifs, indiquant des investissements soutenus, avec des pics négatifs marqués en 2019-2020, notamment en 2019 avec des débits supérieurs à 3 milliards de dollars lors de certains trimestres.
- Activités de financement et gestion de la dette
- La gestion de la dette montre une forte dynamique avec des remboursements significatifs (par exemple -7 817 millions en août 2019) et des augmentations de la dette à court terme (notamment en mai 2015 avec +1 026 millions). Les flux liés à la dette et à la rémunération des actionnaires illustrent une forte activité, avec notamment des dividendes versés systématiquement importants et des rachats d’actions significatifs lors de certaines périodes. La tendance générale indique une politique de financement agressive, mêlant emprunts importants et rachat massif d’actions, ce qui contribue à la volatilité du cash-flow de financement.
- Variations de la trésorerie
- La variation nette de la trésorerie montre une tendance oscillante avec des pics positifs en novembre 2013 (+10 215 millions) et novembre 2016 (+6 516 millions), mais aussi des périodes de déclin marqué, notamment en août 2018 (-8 952 millions). La gestion de la trésorerie semble caractérisée par des fluctuations importantes, impactée par l’activité de financement, d’investissement et de cession d’actifs, ainsi que par la variation des flux d’exploitation.