Structure du bilan : actif
General Mills Inc., structure du bilan consolidé : actifs
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2019-05-26), 10-K (Date du rapport : 2018-05-27), 10-K (Date du rapport : 2017-05-28), 10-K (Date du rapport : 2016-05-29), 10-K (Date du rapport : 2015-05-31), 10-K (Date du rapport : 2014-05-25).
- Évolution de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
- La proportion de la trésorerie et des équivalents de trésorerie par rapport à l'actif total a connu une diminution notable entre 2014 et 2015, passant de 3,75% à 1,52%. Par la suite, cette part a retrouvé un niveau relativement stable autour de 3,5%, avant de diminuer à nouveau en 2018 à 1,3%, puis de remonter légèrement à 1,49% en 2019. Cette dynamique suggère une gestion qui pourrait avoir consisté à mobiliser une partie de la trésorerie pour d’autres investissements ou opérations financières, tout en conservant une certaine liquidité.
- Comportement des créances
- Les créances en tant que pourcentage de l’actif total sont restées relativement stables, oscillant entre 6,27% et 6,56%, avec une légère diminution en 2018 et 2019 (5,5% puis 5,58%). Une stabilité relative indique une gestion cohérente des créances clients ou des autres créances, sans variation significative vers une hausse ou une baisse marquée.
- Inventaires
- Les inventaires ont connu une légère fluctuation, passant de 6,74% en 2014 à un maximum de 7,02% en 2015, puis diminuant à 5,18% en 2019. La réduction progressive des stocks pourrait refléter une optimisation de la gestion des inventaires ou une baisse de la production ou des ventes.
- Autres éléments d’actif circulant
- Les autres postes circulants tels que les impôts différés, les charges payées d’avance, et diverses créances ont présenté des variations moins marquées. Notamment, les impôts différés ont disparu après 2015, tandis que les charges payées d’avance ont diminué globalement, attestant d’un contrôle ou d’un recentrage des actifs circulants.
- Actif circulant globalement
- La part de l’actif circulant dans l’actif total a diminué significativement, passant de 18,98% en 2014 à 13,9% en 2019. Cette baisse implique une réduction relative des éléments à court terme, confirmant possiblement une stratégie de diminution de l’actif circulant ou une optimisation de la liquidité.
- Immobilisations corporelles
- Les terrains, bâtiments et équipements en tant que pourcentage de l’actif total ont diminué de 17,03% en 2014 à 12,58% en 2019, traduisant une réduction relative des immobilisations physiques, peut-être par désinvestissement ou réduction d’investissement dans ces actifs.
- Survaleur (Goodwill)
- La survaleur a connu une augmentation régulière, passant de 37,37% en 2014 à 46,48% en 2019. La croissance de cette composante indique une capitalisation croissante des écarts d’acquisition ou une valorisation accrue des actifs incorporels liés à la réputation ou à la clientèle.
- Immobilisations incorporelles et autres actifs non courants
- Les immobilisations incorporelles autres que la survaleur ont fluctuées, avec une tendance à la hausse en 2018 et 2019, dépassant 23%. Par ailleurs, les investissements dans des coentreprises et autres actifs non courants ont diminué en proportion, attestant d’une concentration accrue sur certains actifs intangibles ou immobilisations spécifiques.
- Répartition entre actifs courants et non courants
- La part des actifs non courants a constamment dominé, représentant plus de 81% de l’actif total, et a même atteint 86,53% en 2018. La stabilité de cette répartition indique une préférence pour des investissements à long terme, avec une gestion prudente de la liquidité.
- Résumé général
- Les données révèlent une tendance vers une réduction de la composition en actifs circulants, accompagnée d’une augmentation relative de la survaleur et des immobilisations incorporelles. La liquidité, représentée par la trésorerie, a été fortement diminuée puis stabilisée à un niveau plus faible. La structure des actifs a ainsi évolué vers une concentration accrue dans les actifs non courants, suggérant une stratégie de long terme, tout en maintenant une gestion rigoureuse des créances et inventaires. La forte part de la survaleur indique une valorisation significative des actifs incorporels ou des acquisitions effectuées lors de la période considérée.