Structure du bilan : passif et capitaux propres
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2019-05-26), 10-K (Date du rapport : 2018-05-27), 10-K (Date du rapport : 2017-05-28), 10-K (Date du rapport : 2016-05-29), 10-K (Date du rapport : 2015-05-31), 10-K (Date du rapport : 2014-05-25).
- Évolution des comptes créditeurs
- La proportion des comptes créditeurs en pourcentage du total du passif et des capitaux propres a augmenté régulièrement, passant de 6,96 % en 2014 à 9,48 % en 2019. Cette tendance indique une aggravation de la part des dettes à court terme envers les fournisseurs ou autres créanciers, ce qui pourrait signaler une augmentation des achats à crédit ou une gestion plus intensive du fonds de roulement à ce niveau.
- Portion à court terme de la dette à long terme
- Ce ratio a globalement diminué de 5,4 % en 2014 à 4,64 % en 2019. La réduction progressive pourrait refléter une réduction de la part à court terme d'une dette à long terme, ou une gestion stratégique visant à allonger la maturité des dettes, favorisant une réduction de la pression financière immédiate.
- Billets à payer
- Après une chute notable entre 2014 (4,8 %) et 2016 (1,24 %), la proportion a augmenté en 2017 à 5,66 %, puis s’est stabilisée autour de 4,9 % jusqu’en 2019. Ce comportement pourrait correspondre à des fluctuations dans les obligations commerciales ou bancaires à court terme, sans tendance claire à la hausse ou à la baisse sur l'ensemble de la période.
- Promotions commerciales et de consommation accumulées
- La part de ces promotions a connu une légère réduction, passant de 2,5 % en 2014 à 1,61 % en 2019. La tendance à la baisse pourrait indiquer une réduction des incitations ou une gestion plus prudente des dépenses promotionnelles enregistrées comme passifs.
- Masse salariale à payer
- Elle est restée relativement stable, passant de 1,69 % en 2014 à 1,15 % puis 1,13 % en 2019. Cela suggère une gestion stable des obligations liées aux salaires à payer, sans évolution significative dans leur proportion relative.
- Dividendes payables
- La proportion a connu une baisse prononcée, de 0,14 % en 2014 à 0,06 % en 2018 et en 2019. Cette réduction reflète probablement une diminution des dividendes à payer à court terme ou une gestion conservatrice dans le paiement des dividendes.
- Impôts courus
- Après une fluctuation, la proportion est passée de 0,27 % en 2014 à un maximum de 0,51 % en 2016, puis a diminué significativement à 0,12 % en 2019. La tendance indique une gestion ou une évolution dans la provision pour impôts à payer, avec une réduction probable de l’arriéré en obligations fiscales.
- Intérêts courus, y compris swaps de taux d’intérêt
- Ce poste a diminué de 0,4 % en 2014 à 0,31 % en 2019, indiquant une baisse relative des intérêts à payer ou une réduction de l’exposition aux instruments financiers dérivés.
- Contrats céréaliers
- Ce poste reste marginal, ayant fluctué très faiblement, avec une tendance à la faible présence en 2019 (0,01 %), reflétant probablement une gestion limitée ou une insignifiance relative dans la structure globale du passif.
- Réserve pour frais de restructuration et autres frais de sortie
- Après une hausse significative entre 2014 (0,02 %) et 2015 (0,55 %), cette réserve a progressivement diminué pour atteindre 0,12 % en 2019. Cette évolution pourrait correspondre à une réduction des obligations liées aux restructurations en cours ou terminées.
- Produits dérivés à payer
- La proportion a varié, atteignant un pic de 0,56 % en 2015, puis diminuant à nouveau à 0,04 % en 2019. La tendance indique une réduction de l’importance des dérivés à payer dans la gestion des risques financiers.
- Autres passifs et divers
- Les autres passifs totaux ont augmenté de 6,26 % en 2014 à 7,94 % en 2015, puis fluctué autour de 7 %, avant de diminuer à environ 4,5 % en 2019. La division "divers" montre une croissance entre 2014 (1,13 %) et 2016 (1,39 %), suivie d’une baisse, ce qui pourrait refléter une diversification accrue du passif ou une réduction des éléments non classés essentiels.
- Passif à court terme
- Ce ratio se maintient globalement stable, oscillant entre 22,26 % en 2015 et 23,97 % en 2018, puis à 23,54 % en 2019. Cela tranche avec la croissance de la structure du passif total, reflétant une gestion équilibrée entre dettes à court et long terme.
- Dette à long terme, excluant la partie courante
- Ce poste a connu une croissance de 27,75 % en 2014 à un maximum de 41,37 % en 2018, avant de reculer à 38,61 % en 2019. La tendance indique un recours accru à l’endettement à long terme, probablement pour financer des investissements ou restructurations, avec une légère réduction en 2019, témoignant d'une possible consolidation de la structure de financement.
- Autres passifs à long terme
- Ce poste a augmenté de 7,1 % en 2014 à un pic de 9,61 % en 2016, puis a quitté cette zone pour revenir à 4,81 % en 2019. La variabilité pourrait indiquer des ajustements dans la classification ou la composition des passifs à long terme.
- Perspective des capitaux propres
- Les capitaux propres ont représenté une part en baisse en 2014 (28,23 %) mais ont progressivement recouvré leur poids en 2019 (23,43 %). La part des bénéfices non répartis a augmenté de manière notable en 2016 (58,11 %) mais a diminué en 2018, reflétant éventuellement une distribution régulière ou une réduction des bénéfices retenus. La trésorerie provenant des actions ordinaires en trésorerie a connu une forte correction négative, passant d’environ -22,55 % en 2014 à -22,51 % en 2019, traduisant une politique de rachat d’actions ou de gestion de trésorerie dans cet intervalle.
- Conclusion générale
- Dans l’ensemble, la structure du passif montre une augmentation notable de la proportion de dettes à long terme, tandis que la gestion du fonds de roulement se traduit par une hausse des comptes créditeurs et une réduction des dettes à court terme. La part des capitaux propres, bien que fluctuante, tend à se stabiliser à un niveau inférieur après une baisse significative entre 2014 et 2016. Les provisions et autres passifs ont évolué en fonction des restructurations et des ajustements financiers. La politique de gestion de la trésorerie semble orientée vers des rachats d’actions, comme l’indiquent les actions en trésorerie fortement négatives. Ces tendances reflètent une volonté de restructuration financière et d’adaptation à un environnement changeant, tout en maintenant une stabilité relative du passif à court terme et en favorisant un recours accru à l’endettement à long terme.