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- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2005
- Ratio de liquidité actuel depuis 2005
- Rapport cours/valeur comptable (P/BV) depuis 2005
- Analyse de l’endettement
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Halliburton Co., structure du compte de résultat consolidé (données trimestrielles)
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-03-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-03-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2015-03-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2014-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2014-03-31).
- Tendance du chiffre d'affaires
- La répartition du chiffre d'affaires montre une dominance constante des services, représentant environ 75% à 78% des ventes totales, avec une légère baisse jusqu'au troisième trimestre 2015 pour atteindre un minimum de 68,84% avant de remonter au-dessus de 74% à partir du premier semestre 2017. La part des ventes de produits présente une tendance légèrement croissante à partir de 2014, atteignant un pic de 31,16% au troisième trimestre 2016, avant de diminuer à nouveau vers la fin de la période considérée. Ces fluctuations indiquent une certaine diversification ou variations dans la mixité des produits et services.
- Évolution de la marge brute
- La marge brute, en pourcentage du chiffre d'affaires, affiche une tendance volatile mais globalement à la baisse après un pic en 2014, passant d’environ 19,63% en septembre 2014 à un minimum proche 2,69% au troisième trimestre 2016. Par la suite, une légère remontée est observée, atteignant environ 14% fin 2017. La baisse significative entre 2014 et 2016 peut refléter des pressions sur la rentabilité, tandis que les périodes de reprise indiquent une amélioration progressive de la rentabilité brute.
- Coûts liés aux services et produits
- Les coûts relatifs aux services et à la vente de produits, en pourcentage du chiffre d'affaires, divergent surtout lors des périodes de forte volatilité. La somme de ces coûts, représentant la majorité des dépenses, montre une tendance à l'augmentation, notamment en 2015 et 2016, où elle atteint près de 97%, signalant une amélioration de l'efficacité ou une réduction de la rentabilité à cet horizon. Après cette période, une légère diminution est perceptible, mais ils restent élevés, limitant la marge globale.
- Résultat d'exploitation
- Le résultat d'exploitation en pourcentage du chiffre d'affaires connaît une forte volatilité, passant d’un niveau positif en 2014 (autour de 18%) à un déficit sévère en 2016 (-101,17%), avant de progresser à nouveau. La période 2016-2018 voit une amélioration progressive, se stabilisant autour de 10-12%, suggérant une tentative de redressement opérationnel. La fluctuation importante en 2016 indique probablement des charges exceptionnelles ou des dépréciations importantes durant cette période.
- Effet des charges financières et autres éléments
- Les charges d’intérêts ont une tendance à l’augmentation de 2014 à 2016, atteignant environ -5,37%, avant de se stabiliser autour de -2,5% à 2,6%. Les revenus d’intérêts restent faibles et stables. La dégradation des résultats financiers à partir de 2015 contribue à une réduction du résultat global. Les autres charges nettes présentent également une volatilité, mais avec des valeurs faibles en comparaison, n’impactant peut-être pas significativement l’ensemble.
- Résultat net
- Le bénéfice net, exprimé en pourcentage du chiffre d'affaires, suit une tendance très volatile : il est positif jusqu’en 2014, puis plonge dans le rouge à partir du troisième trimestre 2015, culminant à -83,57% en 2016. Par la suite, une reprise significative s’amorce au début de 2017, retrouvant des niveaux positifs à partir de cette période, culminant à 11,25% à la fin de 2018. Ces oscillations peuvent témoigner d’un retournement de la rentabilité, après une période de pertes importantes, expliquée probablement par des charges exceptionnelles, dépréciations ou restructurations.
- Impôts et résultats liés
- Les charges d’impôt montrent une tendance à l’augmentation lors des pertes significatives, notamment en 2016 où elles atteignent plus de 20%. La charge fiscale semble jouer un rôle important dans la variation du résultat net. La profitabilité retrouvée à partir de 2017 est accompagnée d’un avantage fiscal modéré, contribuant à la reprise du résultat net.
- Conclusion
- Globalement, la période étudiée est caractérisée par une forte volatilité dans la rentabilité, avec un passage d’un excédent en 2014 à des pertes importantes en 2015 et 2016, suivies d’une reprise progressive en 2017 et 2018. La baisse de la marge brute et l’augmentation des coûts en 2015-2016 semblent avoir été des facteurs clés impactant la rentabilité d’exploitation, tandis que la stabilization des résultats depuis 2017 indique une possible reprise opérationnelle ou une gestion plus efficace. La société a connu des fluctuations majeures, notamment dues à des éléments exceptionnels et à des charges non récurrentes, et la tendance future dépendra de la capacité à maintenir cette dynamique de redressement.