Structure du compte de résultat
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2015-12-26), 10-K (Date du rapport : 2014-12-27), 10-K (Date du rapport : 2013-12-28), 10-K (Date du rapport : 2012-12-29), 10-K (Date du rapport : 2011-12-31).
- Évolution du chiffre d’affaires
- La part relative des droits de franchise et de licence dans le chiffre d’affaires a connu une augmentation progressive, passant de 13,73 % en 2011 à 14,96 % en 2015. En parallèle, la proportion des revenus liés à l’activité principale, conformément au chiffre d’affaires global, est maintenue à 100 %, indiquant une stabilité relative de la base de revenus principales. La contribution des autres postes de revenus est marginale, reflétant une relative stabilité dans leur proportion au fil des années.
- Évolution des coûts et dépenses
- Les coûts liés aux aliments et papiers présentent une tendance à la baisse en pourcentage du chiffre d’affaires, réduisant leur poids de 28,77 % en 2011 à 26,76 % en 2015. La masse salariale et avantages sociaux fluctue légèrement autour de 19 %, sans tendance claire. Les frais d’occupation et autres dépenses d’exploitation augmentent en part relative, passant de 24,47 % en 2011 à 25,45 % en 2015. Les dépenses de restaurant d’entreprise oscillent légèrement, restant autour de 71-72 %. Les frais généraux et administratifs ont une tendance à la hausse, passant de 10,87 % à 11,48 %, tandis que les dépenses liées aux franchises et licences augmentent notablement en 2015, atteignant 1,85 %, après une période de stabilité ou de légère baisse.
- Charges exceptionnelles et résultats de refranchisage
- Les charges liées aux fermetures et dépréciations fluctuent fortement, avec une hausse significative en 2014 (4,03 %), puis une baisse en 2015 (0,6 %). Les gains ou pertes de refranchisage ont connu des variations, avec un bénéfice en 2012 (+0,57 %) et en 2013 (+0,76 %), suivi de pertes en 2015 (-0,08 %). Ces éléments reflètent une gestion active des actifs et une variance dans la réalisation des opérations exceptionnelles.
- Revenus de participations et autres produits
- Les revenus issus des participations dans des sociétés affiliées restent faibles mais relativement stables, fluctuant entre 0,2 % et 0,37 %. La contribution d’un gain lors d’acquisitions spécifiques, comme celle de Little Sheep en 2012, est perceptible à cette période, mais n’est pas récurrente dans les années suivantes. Les autres éléments, tels que le recouvrement d’assurance et la vente d’aéronefs, apparaissent sporadiquement, sans tendance claire.
- Évolution du résultat d’exploitation
- Après une hausse en 2012 (16,83 %), le résultat d’exploitation fluctue, atteignant un minimum en 2014 (11,73 %) puis rebondissant à 14,66 % en 2015. Ces variations indiquent une gestion momentanée des marges opérationnelles, influencée notamment par l’évolution des coûts et des charges exceptionnelles.
- Charges et revenus d’intérêts, résultat net
- Les charges d’intérêts, en pourcentage du chiffre d’affaires, diminuent globalement de 1,46 % en 2011 à 1,18 % en 2015, suggérant une réduction de l’endettement ou une gestion plus efficace de la dette. Les revenus d’intérêts restent faibles et relativement constants. Le résultat avant impôts suit une tendance similaire, avec une période de pic en 2012 (15,73 %) et un creux en 2014 (10,75 %), puis un rebond en 2015 (13,64 %). La provision pour impôts augmente en partie en 2012 (3,94 %) mais demeure à des niveaux relativement élevés, impactant le bénéfice net.
- Résultat net
- Le bénéfice net en pourcentage du chiffre d’affaires varie, avec une baisse en 2014 (7,69 %) et une reprise en 2015 (9,9 %). La part des participations ne donnant pas le contrôle est généralement faible ou légèrement négative, affectant faiblement la rentabilité globale. Le bénéfice spécifique de MIAM! Brands suit des variations similaires, renforçant la cohérence de la tendance globale de rentabilité.
- Résumé global
- Les données indiquent une stabilité relative de la part des revenus principaux, avec une augmentation progressive des revenus issus des franchises et licences. Les coûts opérationnels ont tendance à diminuer en proportion, notamment sur les aliments, tandis que d’autres dépenses, comme les frais d’occupation, ont légèrement augmenté. La rentabilité opérationnelle a connu des fluctuations mais a globalement été soutenue, avec un résultat d’exploitation relativement stable en 2015. Les charges et produits exceptionnels ont contribué à des variations ponctuelles. La gestion de la dette semble s’être améliorée, comme en témoigne la baisse des charges d’intérêts proportionnelles. Enfin, la rentabilité nette a poursuivi une tendance à la consolidation, avec un rebond en 2015, soulignant une amélioration de la performance globale de l’entreprise au cours de la période analysée.