Bilan : passif et capitaux propres
Le bilan fournit aux créanciers, aux investisseurs et aux analystes des informations sur les ressources (actifs) de l’entreprise et ses sources de capitaux (ses capitaux propres et ses passifs). Il fournit normalement également des informations sur la capacité bénéficiaire future des actifs d’une entreprise ainsi qu’une indication des flux de trésorerie qui peuvent provenir des créances et des stocks.
Les passifs représentent les obligations d’une société découlant d’événements passés, dont le règlement devrait entraîner une sortie des avantages économiques de l’entité.
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- Structure du bilan : actif
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- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
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- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2005
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2005
- Ratio prix/chiffre d’affaires (P/S) depuis 2005
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2015-12-26), 10-K (Date du rapport : 2014-12-27), 10-K (Date du rapport : 2013-12-28), 10-K (Date du rapport : 2012-12-29), 10-K (Date du rapport : 2011-12-31).
- Évolution des comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont présenté une tendance à la baisse sur la période, passant d'environ 712 millions de dollars en 2011 à 616 millions en 2015. Cette diminution indique peut-être une gestion plus stricte des dettes fournisseurs ou un déclin des achats à crédit au cours des années considérées.
- Dépenses en immobilisations à payer
- Les dépenses en immobilisations à payer ont connu des fluctuations, avec une augmentation notable en 2012 (264 millions) par rapport à 2011 (229 millions), puis une réduction significative en 2015 (174 millions). La tendance suggère une variation dans les investissements ou dans la stratégie de décaissement des immobilisations à crédit.
- Rémunération et avantages sociaux accumulés
- Les montants de cette ligne ont affiché une croissance globale, passant de 440 millions en 2011 à 465 millions en 2015, indiquant une augmentation de l’accumulation des obligations envers le personnel à mesure que l’entreprise progresse.
- Dividendes payables
- Les dividendes payables ont enregistré une augmentation régulière, passant de 131 millions en 2011 à 197 millions en 2015, ce qui traduit une politique de distribution de dividendes en continuité, en dépit des fluctuations économiques.
- Impôts à payer, autres que l’impôt sur le résultat
- Les impôts à payer ont diminué légèrement en 2012, puis augmenté en 2013, pour se stabiliser vers 77 millions en 2014 et 2015. La stabilité récente peut refléter une gestion fiscale plus régulière ou une croissance modérée des obligations fiscales.
- Autres passifs à court terme
- Ces passifs ont connu une croissance significative, passant de 250 millions en 2011 à 417 millions en 2015. Cette augmentation suggère une expansion des obligations à court terme autres que celles spécifiquement identifiées, potentiellement liée à des engagements diversifiés ou à des décalages temporaires dans la gestion financière.
- Créditeurs et autres passifs à court terme
- Ce poste a connu une légère croissance, passant d’environ 1874 millions en 2011 à 1985 millions en 2015, reflétant une stabilité relative de la gestion à court terme des passifs fournisseurs et autres obligations immédiates.
- Impôts sur les bénéfices à payer
- Une diminution importante en 2012 (97 millions) par rapport à 2011 (142 millions), suivie d’une fluctuation sans tendance claire, avec un montant stable à 77 millions en 2014 et 2015, indique une gestion fiscale qui pourrait être influencée par la rentabilité ou les crédits d’impôt.
- Emprunts à court terme
- Les emprunts à court terme ont connu une évolution marquée, passant de 320 millions en 2011 à une augmentation significative à 923 millions en 2015, après une chute à seulement 10 millions en 2012. Cette tendance reflète une augmentation du recours au financement à court terme, potentiellement pour financer des investissements ou pour couvrir des besoins temporaires de liquidités.
- Responsabilités des coopératives publicitaires
- Les obligations dans cette catégorie ont augmenté modérément, de 114 millions en 2011 à 103 millions en 2015, avec une fluctuation qui indique une stabilité relative dans cet engagement spécifique.
- Passif à court terme
- Ce poste a connu une augmentation notable, passant de 2450 millions en 2011 à 3088 millions en 2015. La croissance du passif à court terme reflète une augmentation générale des obligations immédiates de l’entreprise, pouvant résulter d’une expansion ou d’un changement dans la gestion du fonds de roulement.
- Dette à long terme
- Les dettes à long terme sont restées relativement stables, avec une légère baisse de 2997 millions en 2011 à 3054 millions en 2015, ce qui indique que l’endettement à long terme n’a pas connu de variation substantielle durant cette période.
- Autres passifs et crédits reportés
- Ce poste a diminué de 1471 millions en 2011 à 958 millions en 2015, ce qui pourrait indiquer une réduction des passifs différés ou des crédits reportés, ou une meilleure gestion de ces éléments financiers.
- Passifs non courants
- Les passifs non courants ont légèrement diminué de 4468 millions en 2011 à 4012 millions en 2015, témoignant d’un effort potentiel pour réduire les obligations à long terme ou pour une gestion plus prudente de ces passifs.
- Total du passif
- Le total du passif a augmenté de 6918 millions en 2011 à 7100 millions en 2015, principalement en raison de la croissance du passif à court terme, tout en présentant une stabilité relative sur l’ensemble de la période.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres ont connu une baisse importante, passant de 1823 millions en 2011 à 911 millions en 2015. La baisse notable de plusieurs composantes, notamment des bénéfices non répartis (de 2052 millions à 1150 millions) et des autres éléments du résultat étendu, indique une diminution des réserves et une réduction du résultat global de l’entreprise, possiblement dû à des pertes ou à des distributions importantes.
- Participations ne donnant pas le contrôle
- Ces participations sont restées relativement stables, avec une légère augmentation, mais n’impactant pas significativement la structure du capital dans la période analysée.
- Total des capitaux propres
- Le total des capitaux propres a suivi une tendance à la baisse, passant de 1916 millions en 2011 à 969 millions en 2015, traduisant une dégradation de la situation patrimoniale de l’entreprise, liée principalement à la dégradation des bénéfices non répartis et au recul des réserves.
- Total du passif, de la participation ne donnant pas le contrôle rachetable et des capitaux propres
- Ce total est passé de 8834 millions en 2011 à 8075 millions en 2015, reflétant une contraction globale du bilan et une diminution de la valeur comptable de l’entreprise.