Biogen Inc. (NASDAQ:BIIB)

Revenus

Tous les postes de valeurs sont exprimés en milliers de dollars américains. Les revenus présentent une croissance générale sur l’ensemble de la période, avec une accélération marquée à partir de 2013 et une augmentation jusqu’en 2019 avant de se replier en 2020 puis en 2021. Ils passent de 2 422 500 en 2005 à 14 379 900 en 2019, soit environ une multiplication par près de 5,9. La progression est particulièrement soutenue entre 2013 et 2019, lorsque les revenus passent de 6 932 199 à 14 379 900, soit une augmentation d’environ 107 %. Après 2019, les revenus diminuent à 13 444 600 en 2020 (-environ 6,5 %) puis à 10 981 700 en 2021 (-environ 18,3 %).

Résultat d’exploitation

La série montre une trajectoire ascendante générale de 2005 à 2019, passant de 236 040 à 7 042 600, avec des fluctuations mineures comme en 2010 (1 248 889) et en 2016-2017 (5 150 400 à 5 344 200). Le niveau atteint un pic en 2019. À partir de 2020, le résultat d’exploitation se contracte fortement, à 4 550 100, puis à 2 840 700 en 2021, soit des diminutions d’environ 35,4 % puis 37,6 % par rapport à l’année précédente.

Bénéfice net attribuable à Biogen Inc.

La série montre une croissance soutenue jusqu’en 2014-2016 (1 862 341 en 2013; 2 934 784 en 2014; 3 547 000 en 2015; 3 702 800 en 2016), puis une chute marquée en 2017 (2 539 100). Une reprise est observée en 2018 (4 430 700) et 2019 (5 888 500). Par la suite, les résultats net chutent fortement en 2020 (4 000 600) et encore en 2021 (1 556 100), soit des baisses respectives d’environ 32 % puis 61 %.

Actif circulant

Évolution générale: les valeurs progressent sur l’ensemble de la période, avec une accélération nette entre 2009 et 2016 et des fluctuations plus marquées ensuite. Elles passent de 1 618 081 (en milliers USD) en 2005 à 7 856 500 en 2021, montrant une hausse continue sur plusieurs années, punctuée par un pic autour de 2016 à 8 732 200 et des replis en 2013, puis en 2017 et, plus tard, en 2020. Les reculs observés en 2013 et 2020 s’inscrivent dans une volatilité plus élevée des chiffres d’actif circulant, tandis que les années 2014, 2015 et 2016 enregistrent des progressions nettes. Part du total de l’actif: elle évolue d’environ 19% en 2005 à environ 33% en 2021, avec un sommet autour de 38% en 2016 et des creux autour de 26-28% en 2013 et 2020.

Total de l’actif

Évolution générale: le total d’actif montre une croissance soutenue jusqu’en 2019, suivie d’un retournement en 2020 et 2021. Il passe de 8 366 947 (en milliers USD) en 2005 à 23 877 300 en 2021, avec un rythme plus soutenu à partir de 2012-2013 et un pic en 2019 à 27 234 300. Après 2019, une consolidation à la baisse est observable, avec 24 618 900 en 2020 et 23 877 300 en 2021. La dynamique reflète une expansion des actifs totaux sur la majeure partie de la période, puis une correction à partir de 2020. La contribution de l’actif circulant au total des actifs varie aussi, passant d’environ 19% en 2005 à environ 33% en 2021, ce qui indique une hausse relative de l’importance des ressources circulantes dans la structure d’actifs au fil des années, malgré les baisses récentes.

Analyse des tendances observées sur les postes du passif et des capitaux propres sur la période 2005-2021, en se basant sur les valeurs comptabilisées en milliers de dollars et en tenant compte des éventuelles lacunes de données. L’objectif est de décrire les évolutions et les variations annuelles, sans interprétation opérationnelle extensive.

Passif à court terme

Les passifs à court terme demeurent relativement modérés entre 2005 et 2006 (environ 0,58 million USD) puis enregistrent une forte augmentation en 2007 (environ 2,19 millions). Un assèchement survient ensuite en 2008 et 2009, suivi d’un redressement progressif à partir de 2010, avec une progression notable en 2012 et 2013 (environ 0,91 à 1,66-1,76 million). La tendance se poursuit vers 2014 et 2015 avec une hausse marquée (2,22 à 2,58 millions), puis atteint un pic autour de 2016 (environ 3,42 millions). Après 2016, le niveau se maintient dans une fourchette élevée avec une légère diminution en 2017 et 2018, puis une nouvelle hausse en 2019 (4,86 millions). Une baisse est observée en 2020 (3,74 millions) suivie d’un rebond en 2021 (4,30 millions). Globalement, la dynamique montre des pics ponctuels et une volatilité accrue à partir de 2016-2019.

Total du passif

Le total du passif présente une lacune pour 2005. À partir de 2006, il croît passant d’environ 1,39 million USD à des niveaux autour de 3,07 millions en 2007, puis évolue dans une plage entre 2,29 et 3,50 millions jusqu’en 2014. À partir de 2015, le poste connaît une augmentation marquée, s’établissant à environ 10,13 millions, puis se situe entre 10,75 et 13,89 millions jusqu’en 2020. En 2021, il se situe à environ 12,92 millions, soit un niveau encore élevé mais inférieur au pic observé autour de 2019-2020. Cette dynamique signale une expansion soutenue du passif total à partir de 2015, majoritairement tirée par les postes de passif non courant et des éléments spécifiques de financement.

Billets à payer

Les billets à payer montrent une trajectoire fortement volatile. Ils progressent rapidement entre 2005 et 2007 (de 43 444 USD à 1 562 978 USD), puis se stabilisent autour de 1,0 à 1,2 million jusqu’en 2011-2012 avant de retomber en 2013 et 2014 (environ 0,60 à 0,59 million). À partir de 2015, le poste augmente fortement pour atteindre environ 6,53 millions en 2015, puis se stabilise autour de 6,5 millions en 2016 et retombe légèrement en 2017-2018 (environ 5,94 à 5,94 millions). En 2019, le niveau est proche de 5,96 millions, mais une hausse marquée survient en 2020 (environ 7,43 millions) et se stabilise autour de 7,27 millions en 2021. Cette évolution illustre une grande sensibilité du poste au financement à court terme et à des besoins de liquidité accrus à certaines périodes.

Capitaux propres de Total Biogen Inc.

Les capitaux propres présentent une dynamique en deux temps. Ils augmentent initialement de 2005 à 2006 (passant d’environ 6,91 millions à 7,15 millions USD) puis reculent fortement en 2007 et diminuent jusqu’à 2010 (autour de 5,39 à 6,22 millions). Une reprise marquée s’effectue ensuite de 2011 à 2014, avec un sommet autour de 10,81 millions en 2014. En 2015, une première baisse est observée (environ 9,37 millions), puis une forte hausse jusqu’en 2019 (environ 13,34 millions). En 2020, les capitaux propres diminuent sensiblement à environ 10,70 millions et se stabilisent en 2021 autour de 10,90 millions. Dans l’ensemble, une cyclicité notable apparaît avec des pics en 2014 et 2019, suivis de baisses en 2015 et en 2020-2021.

Portée et unité

Unités: US$ en milliers. Périodes analysées: du 31 déc. 2005 au 31 déc. 2021.

Flux de trésorerie nets générés par les activités d’exploitation

La série montre une progression nette sur la période, avec une accélération marquée à partir de 2010 et des valeurs culminant autour de 2018-2019. Elle passe de 889 503 en 2005 à 7 078 600 en 2019, soit une multiplication par près de huit et une croissance moyenne soutenue sur cette période. Après 2019, la tendance s’inverse: 2020 est à 4 229 800 et 2021 à 3 639 900, soit une diminution d’environ 40 % puis une autre baisse d’environ 14 % par rapport à 2019. Les années intermédiaires présentent des hausses régulières avec des pics intermédiaires importants en 2017 (4 551 000) et 2018 (6 187 700).

Flux nets (utilisés) générés par les activités d’investissement

Ces flux restent majoritairement négatifs sur la période, indiquant des sorties nettes de trésorerie liées à l’investissement. Des valeurs positives apparaissent sporadiquement en 2005 (+417 741), 2010 (+345 325) et 2019 (+470 500), mais l’ensemble des années 2006 à 2018 montre des outflows importants, avec un plus haut niveau de négativité en 2015 (-4 553 600). Les années suivantes enregistrent des outflows importants mais généralement moindres qu’en 2015, notamment -2 484 800 en 2016 et -2 963 100 en 2017, puis -2 046 300 en 2018. En 2019, l’investissement net redevient légèrement positif (+470 500) avant de basculer à nouveau en territoire négatif en 2020 (-608 600) et 2021 (-563 700).

Flux nets générés par les activités de financement

La dynamique est majoritairement négative sur la période, traduisant des sorties nettes de trésorerie liées au financement. Le seul épisode notable de financement net positif est en 2015 (+986 400). Entre 2005 et 2014, les flux se situent dans une fourchette de -1 784 919 à -319 862. À partir de 2016, les sorties de financement s’accentuent fortement: -987 800 (2016), -2 380 000 (2017), -4 472 000 (2018), -5 860 400 (2019) et -5 272 700 (2020). En 2021, le flux net de financement demeure négatif à -2 086 200. Dans l’ensemble, les postes de financement ont pesé de manière significative sur les flux nets totaux à partir de 2015 et ont contribué à la diminution de la liquidité disponible via le financement externe.

Bénéfice de base par action

Unité : US$. Sur la plage de temps, le bénéfice de base par action présente une progression générale avec des pics et des replis notables. Il passe de 0.48 US$ en 2005 à 10.44 US$ en 2021, culminant à 31.47 US$ en 2019. La dynamique montre une croissance soutenue de 2005 à 2016 (0.48 → 16.96). Une accélération est observable à partir de 2013 (7.86 US$ en 2013, 12.42 US$ en 2014, 15.38 US$ en 2015, 16.96 US$ en 2016). En 2017, le niveau recule à 11.94 US$, puis une forte reprise survient en 2018 et 2019 (21.63 et 31.47 US$). Par la suite, une diminution est constatée en 2020 et 2021 (24.86 et 10.44 US$). Aucune donnée manquante pour cette série.

Bénéfice dilué par action

Unité : US$. Le profil évolue globalement de manière proche de celui du bénéfice de base, avec des valeurs généralement légèrement inférieures à chaque année. Il passe de 0.47 US$ en 2005 à 10.40 US$ en 2021, avec un sommet de 31.42 US$ en 2019. La progression est régulière jusqu’en 2016 (0.47 → 16.93 US$), suivie d’une correction en 2017 (11.92 US$) et d’un nouveau pic en 2018 et 2019 (21.58 et 31.42 US$). Les années 2020 et 2021 enregistrent des baisses à 24.80 US$ puis 10.40 US$.

Dividende par action

Unité : US$. Les données pour cette série sont manquantes sur l’ensemble de la période, ce qui empêche toute analyse sur la politique de distribution à partir des chiffres fournis.