Structure du bilan : passif et capitaux propres
Données trimestrielles
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2022-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2022-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2022-03-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-03-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-03-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-03-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-03-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31).
- Tendances générales du passif
- Au cours de la période analysée, la proportion du passif par rapport aux capitaux propres a augmenté de manière significative, passant d'environ 44,41 % au premier trimestre 2017 à plus de 124,74 % au troisième trimestre 2022. Cette croissance indique une augmentation de l'endettement relatif et une dépendance accrue aux financements externes, notamment à partir de la période 2020, où la part du passif atteint son maximum, dépassant les 124 %, marquant un fort accroissement du levier financier.
- Composantes du passif à court terme
- Les comptes créditeurs et les charges à payer ont connu une évolution contrastée : tandis que la part des comptes créditeurs fluctue, passant d'environ 1,2 % à moins de 1 %, les charges à payer ont connu une hausse importante, passant d'environ 4,27 % à plus de 10 %, en fin de période. La proportion de passifs à court terme reste sur un rythme variable, avec une augmentation notable vers la fin de la période, atteignant 20,29 % au dernier trimestre 2022. Les obligations locatives courantes ont, quant à elles, une part relativement stable mais en légère diminution, sauf à la fin où une légère hausse est observée, atteignant 0,2 %.
- Les passifs non courants
- Les passifs non courants, comprenant notamment la dette à long terme, ont connu une augmentation notable, particulièrement à partir de 2020, culminant à près de 93 % en fin de période, en majorité représentés par la dette à long terme qui a dominé cette catégorie. La proportion de passifs d’impôts différés a diminué de façon régulière, passant de 12,25 % en 2017 à moins de 2,54 % à la fin de la période, ce qui pourrait indiquer une réduction de l'actif d'impôt différé ou une amélioration fiscale.
- Dettes à long terme
- La dette à long terme nette a connu une augmentation significative à partir de 2019, passant d'une proportion relativement faible à plus de 92 % en 2022. Ce passage reflète une dépendance croissante aux emprunts à long terme pour le financement de l'entreprise, signalant une stratégie financière axée sur la levée de fonds à long terme plutôt que sur l'utilisation de ressources internes.
- Capitaux propres
- Les fonds propres, notamment les bénéfices non répartis, ont montré une tendance volatile. Initialement en déficit important en 2017, ils ont progressé jusqu'à atteindre un niveau positif en 2021, atteignant près de 16,13 %. Cependant, la crise financière ou autre événement notable semble avoir inversé cette tendance, avec un retour en déficit de -24,74 % au troisième trimestre 2022. La part du capital versé supplémentaire demeure la composante majeure des fonds propres, bien qu’elle ait diminué en proportion au fil du temps, sauf en 2022 où une augmentation récente est observée.
- Autres éléments
- Les bénéfices non répartis ont évolué de façon volatile, passant d’un déficit majeur à une période de revenu positif, puis à nouveau en deficit important, ce qui indique une instabilité dans la rentabilité ou la politique de distribution de l'entreprise. La proportion du total d’autres éléments du résultat étendu est restée relativement stable, avec quelques fluctuations négatives vers la fin de la période.
- Résumé global
- La structure financière de l’entreprise montre une augmentation notable de la dépendance à l’endettement, principalement via des dettes à long terme depuis 2019. La réduction relative des capitaux propres jusqu’en 2022 dénote une possible dilution, pertes accumulées ou une stratégie de financement axée davantage sur l’emprunt. La proportion des passifs non courants a constamment dominé la structure, signalant une gestion orientée vers des financements à long terme. Les composantes du passif à court terme connaissent peu de tendances nettes, mais une montée vers la fin de la période souligne une pression accrue sur la liquidité à court terme. Les bénéfices non répartis ont connu des fluctuations importantes, illustrant une rentabilité volatile ou des politiques de distribution changeantes. Enfin, la forte croissance du passif global indique un scénario de financement fortement dépendant de sources externes, ce qui pourrait impacter la stabilité financière à long terme si cette tendance se poursuit.»