Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-K (Date du rapport : 2013-12-31), 10-K (Date du rapport : 2012-12-31).
- Évolution des comptes créditeurs
- La proportion des comptes créditeurs par rapport au total du passif et des capitaux propres a légèrement augmenté de 1,13 % en 2012 à 1,2 % en 2013, puis a diminué significativement pour atteindre 0,34 % en 2015 avant de remonter à 0,43 % en 2016. Cette tendance indique une réduction temporaire de la part des comptes créditeurs dans la structure du passif, suivie d’une stabilisation partielle.
- Régularisations liées au tabac
- La part de ces régularisations a connu une baisse progressive de 15,03 % en 2012 à 11,21 % en 2013, puis a fluctué autour de 11,97 % en 2014. Une forte réduction est observée en 2015 à 5,29 %, puis une légère baisse à 4,89 % en 2016, ce qui pourrait refléter la diminution des obligations liées au tabac ou des ajustements comptables spécifiques à ce secteur.
- Passif à court terme et autres postes liés
- Le passif à court terme, en pourcentage du total du passif et des capitaux propres, a diminué de 22,76 % en 2012 à 9,76 % en 2016, témoignant d’un recentrage ou d’une réduction de la dette à court terme. Par ailleurs, d’autres passifs à court terme ont également diminué substantiellement, passant de 4,01 % en 2012 à 2,03 % en 2016.
- Dette à long terme
- La composante de la dette à long terme, moins les échéances courantes, a connu une augmentation jusqu’en 2013 (33,11 %), puis une stabilisation aux alentours de 30 % en 2014 et 2015. La baisse notable à 24,79 % en 2016 pourrait indiquer le remboursement ou la restructuration de cette dette.
- Impôts différés à long terme
- Les impôts différés à long terme ont connu une croissance significative en 2013, atteignant 4,27 %, avant de baisser à 2,52 % en 2014. Ensuite, une hausse importante est observée en 2015 à 19,23 %, et se maintient à un niveau proche (~18,8 %) en 2016, ce qui indique une évolution importante des passifs d’impôts différés probablement liée à des ajustements fiscaux ou comptables.
- Passifs non courants
- Ce poste est resté relativement stable en pourcentage du passif et des capitaux propres à environ 45 % en 2012 et 2013, puis a augmenté significativement à 55,77 % en 2015 avant de se réduire à 47,75 % en 2016, reflétant une évolution dans la composition des passifs non courants.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres ont connu une progression constante, passant de 31,75 % en 2012 à 42,49 % en 2016. La baisse initiale en 2013 puis la croissance significative vers 2016 indiquent une amélioration de la structure financière de l'entreprise ou une augmentation de ses fonds propres via des bénéfices non répartis ou d’autres éléments du résultat global.
- Bénéfices non répartis et résultat global
- Le déficit accumulé (-10,31 % en 2012) s’est progressivement inversé pour atteindre 7,32 % en 2016, signalant une rentabilité accrue ou une gestion plus favorable des résultats. Par ailleurs, la composante du résultat global autre que les bénéfices non répartis a toujours été négative ou marginale, renforçant la tendance vers une amélioration des résultats et la consolidation des capitaux propres.
- Structure générale du passif et fonds propres
- La part du total du passif s’est nettement réduite de 68,25 % en 2012 à 57,51 % en 2016, indiquant une diminution relative de la dette ou des passifs par rapport aux fonds propres. La croissance concomitante des capitaux propres contribue à une structure financière plus équilibrée et potentiellement moins risquée.