Honeywell International Inc. (NASDAQ:HON)

Revenu

La série montre une dynamique globalement croissante sur la période, avec des périodes de progression soutenue et des recrudescences cycliques. De 2005 à 2008, le revenu passe de 27 653 à 36 556 millions de dollars, affichant une croissance cumulée d’environ 32 %. Une contraction notable intervient en 2009 pour s’établir à 30 908 millions, reflétant une période macroéconomique difficile, suivie d’un rebond progressif de 2010 à 2014 jusqu’à un sommet de 40 306 millions en 2014.

Après 2014, la trajectoire est marquée par une légère baisse en 2015 et 2016 (38 581 puis 39 302 millions), suivie d’une poursuite de la hausse jusqu’en 2018 (41 802 millions). À partir de 2019, une baisse plus marquée s’observe, avec 36 709 en 2019 et 32 637 en 2020, avant une remontée progressive jusqu’à 38 498 en 2024. En synthèse, le noyau de la période est caractérisé par une hausse initiale puis une période de volatilité, avec une reprise post-2018 mais sans retrouver le niveau du pic observé à la fin des années 2010.

Bénéfice net attribuable

Le bénéfice net présente une volatilité plus marquée que le revenu, avec des hausses nettes dans les premières années et des fluctuations importantes sur la période. Entre 2005 et 2008, il passe de 1 655 à 2 792 millions, soit une progression soutenue et des marges opérationnelles fluctuantes à cette période. En 2009, il recule à 2 153 millions, puis se stabilise autour de 2 022 millions en 2010 et remonte progressivement jusqu’en 2016 à 4 809 millions, indiquant une amélioration de la rentabilité relative sous l’effet possible de gains opérationnels ou de charges contenues.

Un creux marqué survient en 2017 avec 1 655 millions, tandis que l’année suivante (2018) enregistre un pic important à 6 765 millions, soit l’un des niveaux les plus élevés de la série et un fort rebond après la faiblesse de 2017. Cette hausse s’accompagne d’un retour à des niveaux de rentabilité plus élevés sur les années 2019 et 2020 (6 143 puis 4 779 millions), puis d’un nouveau mouvement d’amélioration à partir de 2021 (5 542 millions) et d’un maintien autour de 4 966 à 5 705 millions entre 2022 et 2024. Globalement, la période est marquée par une forte remontée en 2018 après une année 2017 décevante, suivie d’une certaine volatilité mais d’un niveau de bénéfice net supérieur à la moyenne des années précédentes.

Actif circulant (en millions de dollars américains)

La série montre une tendance générale à la hausse sur l’ensemble de la période 2005–2024 avec des fluctuations annuelles notables. Elle passe de 11 962 en 2005 à 27 908 en 2024, soit une progression globale substantielle. Les années 2005–2013/2014 enregistrent une croissance soutenue, culminant à 21 164 en 2013 puis 21 191 en 2014. En 2015, le niveau diminue à 20 053, puis se redresse en 2016 et 2017 à 23 058 et 26 002. Une contraction apparaît à nouveau en 2018 et 2019 (24 362 et 24 303). En 2020, une hausse marquée porte le niveau à 28 175, suivie d’un repli en 2021–2023 (25 372 en 2021, 24 982 en 2022, 23 502 en 2023). En 2024, une nouvelle progression à 27 908 est observée. Par ailleurs, la part relative des actifs circulants par rapport au total de l’actif évolue dans une plage d’environ 37 % à 49 %, avec un point haut autour de 2013–2014 et des oscillations liées aux variations du fonds de roulement; une hausse relative est perceptible autour de 2020, puis un retour vers des niveaux plus bas en 2021–2023 avant une reprise en 2024.

Total de l’actif (en millions de dollars américains)

La série montre une tendance globale d’augmentation du total de l’actif sur 2005–2024, passant de 32 294 à 75 196. Une légère contraction est observée en 2006 (30 941) après quoi une croissance soutenue s’amorce, avec 33 805 en 2007, 35 490 en 2008 et 36 004 en 2009, puis une progression continue jusqu’à 45 435 en 2013 et 45 451 en 2014. Le total poursuit sa hausse en 2015 (49 316) et 2016 (54 146), atteignant 59 387 en 2017. Une légère diminution survient en 2018 et 2019 (57 773 et 58 679). En 2020, le total augmente fortement à 64 586, puis se tasse légèrement en 2021–2023 (64 470, 62 275 et 61 525). En 2024, une hausse marquée porte le total à 75 196. Dans l’ensemble, le rythme de croissance est plus soutenu après 2014, avec des périodes de léger recul durant 2018–2019 et 2021–2023, suivies d’une reprise significative en 2024.

Passif à court terme

Les valeurs sont exprimées en millions de dollars américains. La tendance générale montre une progression du passif à court terme, passant de 10 430 en 2005 à 21 256 en 2024, avec des fluctuations importantes au cours de la période. Après une hausse soutenue entre 2005 et 2015 (10 430 → 18 371), une baisse intervient en 2016 (16 331), puis une reprise jusqu’en 2022 (19 938). Un léger repli est observé en 2023 (18 539) avant d’atteindre un niveau record en 2024 (21 256).

Papier commercial, autres emprunts à court terme et dette à long terme

Les valeurs de cette ligne, exprimées en millions de dollars américains, montrent une augmentation marquée sur la période. Elles passent de 5 106 en 2005 à 31 099 en 2024. On observe une progression notable après 2015: 12 068 en 2015, 15 775 en 2016, 17 882 en 2017, puis une volatilité accrue (16 214 en 2018, 16 002 en 2019). Le pic survient en 2020 avec 22 384, suivi d’un tassement en 2021 et 2022 (19 599 et 19 570), puis une nouvelle hausse en 2023 (20 443) et un niveau record en 2024 (31 099).

Total des capitaux propres d’Honeywell

Les capitaux propres, exprimés en millions de dollars américains, diminuent fortement de 11 254 en 2005 à 7 187 en 2008, puis s’élèvent progressivement jusqu’à un sommet en 2016 de 19 369. Après 2016, une tendance de recul se manifeste, avec 17 276 en 2017, 18 180 en 2018, 18 494 en 2019, 17 549 en 2020, 18 569 en 2021, 16 697 en 2022 et 15 856 en 2023. Une reprise partielle est observée en 2024, les capitaux propres s’établissant à 18 619. La trajectoire indique une croissance robuste jusqu’en 2016 puis une consolidation/retraites successives avant une légère remontée en 2024.

Analyse des tendances des flux de trésorerie nets (en millions de dollars américains) sur la période 2005-2024 pour les flux liés aux activités d’exploitation, d’investissement et de financement. Aucune valeur manquante n’est présente dans les séries fournies. L’objectif est de décrire les évolutions et les points d’inflexion observables sans référence à une entité particulière ni au tableau lui-même.

Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation

La série montre une progression générale de 2005 à 2019, passant de 2 442 à 6 897, soit une hausse d’environ 2,8 fois. Après un creux relatif en 2011 (2 833), le flux s’est renforcé de manière soutenue entre 2012 et 2019, atteignant un pic en 2019. Le début de la période 2020-2022 est marqué par une baisse légère à modérée (6 208 en 2020, 6 038 en 2021 et 5 274 en 2022), reflétant l’impact macroéconomique de la pandémie. Une reprise est perceptible en 2023 (5 340) et se poursuit en 2024 (6 097), revenant près des niveaux atteints en 2019. Dans l’ensemble, le flux opérationnel demeure la principale source de liquidités, avec des fluctuations annuelles plus marquées avant 2019 et une résilience notable en 2024.

Flux de trésorerie nets provenant des activités d’investissement

La série est majoritairement négative, indiquant des sorties nettes de liquidités liées à l’investissement dans des actifs et des acquisitions, avec quelques exceptions. Les périodes marquantes incluent des sorties importantes en 2015 (-6 514), 2016 (-3 342) et 2017 (-3 574). En 2018, le flux passe brièvement en positif (+1 027), suggérant une cession d’actifs ou un recyclage ponctuel de liquidités. Après 2018, les sorties nettes reviennent et restent élevées jusqu’en 2024, où les sorties nettes atteignent -10 157, soit le niveau le plus élevé de la série. Dans l’ensemble, les investissements se présentent comme la composante la plus volatile des flux de trésorerie, avec une implication notable d’intenses dépenses en capitale ou acquisitions dans certaines périodes et des épisodes d’apport de liquidités ponctuels (2018).

Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (utilisés pour)

La série est majoritairement négative, traduisant des sorties de liquidités liées au financement et au service de l’endettement. Des entrées nettes modestes apparaissent en 2015 (+102) et 2016 (+346), mais le reste de la période antérieure est largement caractérisé par des sorties plus importantes (-2 716 en 2005, -2 649 en 2006, -1 574 en 2007, -1 370 en 2008, -2 152 en 2009, -2 047 en 2010, -1 114 en 2011, -1 206 en 2012, -433 en 2013, -2 272 en 2014). Les années 2017 à 2023 affichent des sorties nettes soutenues (par exemple -3 516 en 2017, -5 032 en 2018, -6 600 en 2019, -81 en 2020, -8 254 en 2021, -6 330 en 2022 et -5 763 en 2023). En 2024, le financement devient à nouveau net entrant (+6 839), marquant un retournement significatif et indiquant probablement une émission nette de capitaux propres et/ou de dette. Dans l’ensemble, le financement a été utilisé de manière dynamique pour soutenir les besoins d’investissement et les variations opérationnelles, avec un fort retournement en 2024.

Bénéfice de base par action

La tendance générale présente une progression de long terme avec des fluctuations importantes liées à des cycles opérationnels et des événements ponctuels. Le niveau passe de 1,95 US$ en 2005 à un pic autour de 3,79 US$ en 2008, avant une contraction marquée en 2009–2011 (à environ 2,6 US$).

À partir de 2012, une dynamique de croissance soutenue se met en place, avec des valeurs qui augmentent régulièrement jusqu’en 2016, culminant à 6,29 US$ en 2016. En 2017, une chute notable ramène le niveau à 2,17 US$, avant une forte reprise en 2018 à 9,10 US$, puis une période de niveau élevé autour de 8 US$ jusqu’en 2019 (8,52 US$).

Après une diminution en 2020 (6,79 US$), la série se redresse en 2021 (8,01 US$) et demeure relativement robuste en 2022–2024 (7,33 US$ en 2022, 8,53 US$ en 2023, 8,76 US$ en 2024). Dans l’ensemble, la série combine des phases de croissance marquée et des épisodes de volatilité importante, suggérant des facteurs structurels positifs à long terme mais aussi des fluctuations liées à des éléments exceptionnels ou cycliques.

Bénéfice dilué par action

Le profil du bénéfice dilué par action suit une trajectoire proche de celle du bénéfice de base par action, avec des variations similaires et une sensibilité accrue aux épisodes ponctuels.

Entre 2005 et 2008, l’EPS dilué passe de 1,94 à 3,76 US$, puis diminue en 2009–2011 pour se situer autour de 2,6 US$ (2,59 US$ en 2010 et 2,61 US$ en 2011).

Une reprise forte est observée à partir de 2012 jusqu’en 2016, passant de 3,69 à 6,20 US$, suivie d’une chute en 2017 à 2,14 US$. En 2018, l’EPS dilué atteint un niveau élevé de 8,98 US$, puis se replie en 2019 (8,41 US$) et diminue encore en 2020 (6,72 US$). Les années 2021–2024 montrent une certaine résilience avec 7,91 US$ en 2021, 7,27 US$ en 2022, puis 7,91 US$ et 8,71 US$ en 2023 et 2024.

Dividende par action

Le dividende par action affiche une hausse régulière et continue sur l’ensemble de la période, passant de 0,83 US$ en 2005 à 4,37 US$ en 2024.

La progression est modérée au début (0,83 US$ en 2005 à 1,21 US$ en 2009–2010), puis s’accélère à partir de 2011 avec une montée jusqu’à 2,45 US$ en 2016 et 2,74 US$ en 2017.

À partir de 2018, le rythme se poursuit avec une augmentation annuelle continue, atteignant 3,06 US$ en 2018, puis 3,36 US$ en 2019, 3,63 US$ en 2020, 3,77 US$ en 2021, 3,97 US$ en 2022, 4,17 US$ en 2023 et 4,37 US$ en 2024.