Structure du compte de résultat
Données trimestrielles
Espace pour les utilisateurs payants
Essayer gratuitement
Western Digital Corp. pages disponibles gratuitement cette semaine :
- État des résultats
- Tableau des flux de trésorerie
- Analyse des ratios de rentabilité
- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Ratio de marge bénéficiaire d’exploitation depuis 2005
- Ratio de rendement de l’actif (ROA) depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
- Cumul des régularisations
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2023-12-29), 10-Q (Date du rapport : 2023-09-29), 10-K (Date du rapport : 2023-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2023-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2022-12-30), 10-Q (Date du rapport : 2022-09-30), 10-K (Date du rapport : 2022-07-01), 10-Q (Date du rapport : 2022-04-01), 10-Q (Date du rapport : 2021-12-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-10-01), 10-K (Date du rapport : 2021-07-02), 10-Q (Date du rapport : 2021-04-02), 10-Q (Date du rapport : 2021-01-01), 10-Q (Date du rapport : 2020-10-02), 10-K (Date du rapport : 2020-07-03), 10-Q (Date du rapport : 2020-04-03), 10-Q (Date du rapport : 2020-01-03), 10-Q (Date du rapport : 2019-10-04), 10-K (Date du rapport : 2019-06-28), 10-Q (Date du rapport : 2019-03-29), 10-Q (Date du rapport : 2018-12-28), 10-Q (Date du rapport : 2018-09-28), 10-K (Date du rapport : 2018-06-29), 10-Q (Date du rapport : 2018-03-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-12-29), 10-Q (Date du rapport : 2017-09-29).
- Tendances globales en marge brute
- La marge brute a connu une évolution significative au cours de la période analysée. Initialement, elle se maintenait à un niveau élevé d'environ 36-38 %, avant de décliner fortement à partir de la fin 2018, atteignant un creux en 2020 avec une marge inférieure à 20 %. Ces fluctuations suggèrent une compression des marges brutes, probablement liée à une augmentation des coûts de production ou à une baisse des prix de vente. Par la suite, une légère reprise est observée à partir du début 2021, atteignant environ 32-33 %, avant de redevenir faible en 2023, autour de 3-16 %, indiquant une reprise inaboutie ou des tensions persistantes sur la rentabilité de la marge brute.
- Évolution du coût des revenus
- Le coût des revenus en pourcentage du chiffre d’affaires a augmenté de façon notable, passant d’environ 63-66 % au début de la période à plus de 73-96 % dans la seconde moitié, en particulier vers 2022-2023. Cette augmentation coïncide avec la baisse de la marge brute, soulignant une détérioration de la rentabilité brute due à une hausse relative des coûts de production ou à une pression sur les prix de vente.
- Frais de recherche et développement
- Les dépenses en recherche et développement, en tant que pourcentage du chiffre d’affaires, ont globalement augmenté, passant d’environ 11-12 % jusqu’en 2018 à 15-17 % à partir de 2022. Cela peut indiquer une stratégie d’investissement accru dans l’innovation ou une nécessité de rester compétitif sur un marché en évolution rapide. La proportion consacrée à la R&D reste significative, ce qui peut impacter la rentabilité à court terme mais vise probablement à renforcer la position future de l’entreprise.
- Frais de vente, général et administratif
- Ces charges ont montré une tendance fluctuante. Jusqu’en 2018, elles représentaient environ 6-7 % du chiffre d’affaires, puis ont augmenté lors des pics d’activité en 2019-2020, atteignant presque 9 %. Par la suite, elles ont diminué pour se stabiliser autour de 6 %, cohérent avec une gestion plus rigoureuse ou une réduction des coûts liés à ces fonctions.
- Charges exceptionnelles et autres dépréciations
- Des charges exceptionnelles telles que le licenciement d’un employé, la dépréciation d’actifs ou d’autres coûts liés à la cessation d’activité ont été occasionnels, apparaissant sporadiquement avec des pourcentages variant entre 0,2 % et plus de 2 %. Le seul poste notable en 2023 concerne des coûts de cessation d’activité, reflétant probablement des restructurations ou des ajustements stratégiques.
- Résultat d’exploitation
- Le résultat d’exploitation a subi une détérioration importante à partir de 2018, passant d’un bénéfice de presque 18 % à une perte significative en 2020, atteignant jusqu’à –24 %. La tendance négative se poursuit, indiquant une période de difficultés opérationnelles majeures. Vers 2021-2022, une amélioration partielle est perceptible, avec des bénéfices d’environ 13-15 %, avant un nouveau fléchissement en 2023.
- Revenus d’intérêts et charges d’intérêts
- Les revenus d’intérêts sont restés faibles relativements et constants, représentant en moyenne moins de 0,5 %. Les charges d’intérêts ont également peu évolué mais demeurent négatives, situées autour de 2-3,5 %, ce qui indique une gestion de la dette relativement stable dans la période, avec une légère tendance à la baisse de ces charges.
- Résultat net
- Le bénéfice net, exprimé en proportion du chiffre d’affaires, a connu une forte volatilité. Après des valeurs positives jusqu’en 2018, l’entreprise a enregistré des pertes importantes à partir de 2019, avec un résultat négatif atteignant jusqu’à –27 % en 2023. La croissance de ces pertes reflète probablement des difficultés opérationnelles, structurelles ou une forte dépréciation d’actifs. La tendance à long terme reste orientée vers une dégradation de la rentabilité nette.
- Remarques supplémentaires
- La distribution de dividendes aux actionnaires privilégiés, bien qu’épisodique, montre une tendance à la baisse en proportion du chiffre d’affaires, notamment vers la fin de la période. Cela pourrait indiquer une stratégie conservatrice ou une nécessité de préserver la trésorerie en contexte de pertes.