Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2022-09-30), 10-K (Date du rapport : 2021-09-30), 10-K (Date du rapport : 2020-09-30), 10-K (Date du rapport : 2019-09-30), 10-K (Date du rapport : 2018-09-30), 10-K (Date du rapport : 2017-09-30).
- Comptes créditeurs
- La proportion des comptes créditeurs par rapport au passif total et aux capitaux propres a montré une tendance relativement stable, fluctuant légèrement autour de 71%, avec une baisse notable en 2021 à 66,29%, puis une stabilisation à environ 71% en 2022. Cela indique une gestion des créditeurs qui reste majoritaire dans la structure du passif, avec une légère réduction de leur poids en 2021.
- Charges à payer et autres charges
- La part de ces charges dans le passif total a diminué de 3,97% en 2017 à 2,34% en 2018, avant de se stabiliser autour de 2,7% en 2019. Elle connaît une augmentation significative en 2020 à 3,72%, puis atteint 4,98% en 2021, avant de redescendre à 3,92% en 2022. La hausse en 2021 pourrait refléter une augmentation des charges différées ou autres passifs à cette période.
- Dette à court terme
- La part de la dette à court terme est restée très faible jusqu’en 2020 (0,03% à 0,4%), puis a augmenté en 2021 à 0,52%, et en 2022 à 1,89%. La tendance indique une augmentation progressive de l’endettement à court terme au fil des années, bien que toujours minime dans la structure totale du passif.
- Passifs détenus en vue de la vente
- Ce poste n’est visible qu’en 2022, représentant 0,33% du passif total. Il s’agit probablement d’un nouvel élément apparaissant lors de la cession ou de la classification d’actifs en vente, sans influence sur la tendance globale antérieure.
- Passif à court terme
- La proportion de passifs à court terme a fluctué autour de 73-76%, atteignant 76,87% en 2022. Cette stabilité suggère une gestion cohérente des obligations à échéance courte, en dépit des variations mineures dans la composition de ces passifs.
- Dette à long terme, déduction faite de la partie courante
- Sa part a connu une alternance, passant de 9,71% en 2017 à un pic de 11,13% en 2022, après une baisse en 2020 à 8,17%. La tendance indique une consolidation relative des dettes longues, avec une légère augmentation en fin de période, reflétant potentiellement une politique d’endettement à long terme plus soutenue.
- Obligation de financement à long terme
- Ce poste a diminué de 1% en 2017 à 0,82% en 2019, mais sa présence a disparu dans le relevé à partir de 2020, ce qui pourrait indiquer une extinction ou une restructuration de ces obligations.
- Impôts sur les comptes de régularisation et impôts différés
- Les impôts sur les comptes de régularisation ont connu une tendance à la baisse, passant de 0,24% en 2017 à 0,57% en 2022, tandis que les impôts différés ont considérablement diminué en 2020 à 1,55%, avant de remonter à 2,86% en 2022. Ces mouvements reflètent probablement des variations dans la gestion fiscale et la reconnaissance des actifs ou passifs d’impôt différé.
- Autres passifs
- Ce poste a connu une tendance à la stabilité relative, oscillant autour de 0,25-1,89%. Une augmentation notable en 2020 à 1,07%, puis à 1,73% en 2022, pourrait indiquer une diversification ou une augmentation des passifs non spécifiques.
- Responsabilité civile accumulée
- Ce poste apparaît à partir de 2019, représentant environ 10-14%, et tend à diminuer légèrement en 2021 à 9,66%, indiquant une gestion probablement prudente de cette passif spécifique en fin de période.
- Passifs non courants
- La part de ces passifs a augmenté de 18,22% en 2017 à un sommet de 26,85% en 2021, puis a légèrement diminué à 23% en 2022. Cette évolution témoigne d’un accroissement relatif des obligations à long terme, contribuant à la restructuration du passif hors dettes à court terme.
- Total du passif
- La contribution du passif au total du passif et des capitaux propres est restée essentiellement stable autour de 92-94%, sauf une hausse en 2020 à 101,9%, puis une stabilisation proche de 99,87% en 2022, indiquant une hausse ponctuelle du passif dans la période.
- Capitaux propres
- Les actions ordinaires ont maintenu une part constante de 0,01%. Le capital versé supplémentaire a diminué de 12,79% en 2017 à 9,53% en 2021, avant de remonter à 10% en 2022. Les bénéfices non répartis ont connu une hausse notable entre 2017 (6,78%) et 2019 (10,81%), puis une chute en 2020 à 1,17%, suivie d’une reprise en 2022 à 5,26%. La variation de ces postes montre une gestion fluctuante des réserves et des bénéfices accumulés.
- Cumul des autres éléments du résultat global
- Ce poste est négatif tout au long de la période, avec une tendance à l’aggravation, passant de -0,27% en 2017 à -3,24% en 2022, indiquant une détérioration du résultat global global à travers la reconnaissance d’éléments de résultat global hors du résultat net.
- Stock de trésorerie, au prix coûtant
- Ce poste présente une tendance à la baisse, passant de -13,46% en 2017 à -12,41% en 2022, ce qui peut signaler une gestion prudente ou une réduction des stocks ou des liquidités en circulation, sans changement drastique dans la structure de la liquidité.
- Total des capitaux propres d’AmerisourceBergen Corporation (déficit)
- Ce poste indique une situation fragile, passant d’un surplus de 5,85% en 2017 à un déficit de -0,37% en 2022, avec une période intermédiaire de léger surplus, traduisant une dégradation progressive de la solvabilité ou de la solvabilité économique de la société.
- Participations ne donnant pas le contrôle
- Ce poste apparaît en 2018 avec 0,31% et augmente progressivement jusqu’à 0,63% en 2021, puis se stabilise à 0,5% en 2022, reflétant une croissance modérée des investissements dans des participations minoritaires sans contrôle.
- Total du passif et des capitaux propres
- La somme de ces éléments reste constante à 100%, avec des variations reflétant des modifications dans la composition relative du passif et des capitaux propres au fil des périodes analysées.