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ConocoPhillips pages disponibles gratuitement cette semaine :
- Bilan : passif et capitaux propres
- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Ratio valeur d’entreprise/EBITDA (EV/EBITDA)
- Ratio valeur d’entreprise/FCFF (EV/FCFF)
- Rapport prix/FCFE (P/FCFE)
- Modèle d’actualisation des dividendes (DDM)
- Ratio de liquidité actuel depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
- Cumul des régularisations
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Stabilité du chiffre d’affaires et des revenus globaux
- La proportion du chiffre d’affaires et des autres revenus d’exploitation reste constante à 100 % sur l’ensemble de la période, indiquant une stabilité de la base de revenus relatives dans le contexte du rapport. Cependant, la composition des revenus a connu des variations notables, notamment une augmentation progressive du bénéfice net attribuable à ConocoPhillips en valeur relative, passant de -14,38 % en 2020 à 16,89 % en 2024.
- Évolution du résultat opérationnel
- Le bénéfice (perte) d’exploitation montre une tendance à la croissance, passant d’une perte de -12,74 % en 2020 à un bénéfice significatif de 26,64 % en 2023, avant de se réduire légèrement à 26,64 % en 2024. Cette progression illustre une amélioration de la performance opérationnelle, notamment avec un pic en 2021 à 29,84 %, et une stabilisation par la suite.
- Charges et dépenses
- Les produits achetés en proportion du chiffre d’affaires diminuent de façon régulière, passant de -43 % à -36,55 %, ce qui peut indiquer une meilleure gestion des coûts d’approvisionnement ou des économies d’échelle. Parallèlement, les dépenses de production et d’exploitation ont tendance à diminuer en pourcentage, passant de -23,13 % à -15,99 %, même si une croissance en pourcentage s’observe en 2024. Les amortissements, épuisement et amortissement ont également connu une réduction notable, passant de -29,39 % en 2020 à -17,53 % en 2024, ce qui suggère éventuellement un recentrage sur des actifs moins amortis ou une gestion plus optimisée des immobilisations. Les autres dépenses et frais administratifs ont également montré une tendance à la stabilité ou à la légère diminution, contribuant à l’amélioration globale des marges.
- Profitabilité et fiscalité
- Le bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéficesMonte de -16,72 % en 2020 à 24,97 % en 2024, confirmant une amélioration significative de la rentabilité opérationnelle. Le taux d’imposition actualisé ou provisionné quant à lui, est en baisse de -4,01 % à -3,81 %, ce qui indique une efficacité fiscale relative ou une réduction de certains charges fiscales. Le bénéfice net, après imposition, reflète cette tendance positive, passant de -14,13 % à 16,89 %, témoignant d’un renforcement substantiel de la rentabilité pour la période analysée.
- Autres éléments financiers
- Les gains sur cessions et autres produits ou pertes fluctuants sont présents en quantités variables, avec une forte réduction du gain sur cessions en 2024 à 0,09 %, ainsi qu’une diminution du gain sur investissements dans Cenovus Energy, qui passe d’un gain en 2021 à une quasi-annulation en 2022. Le dividende relatif à capitaux propres dans les bénéfices des sociétés affiliées augmente légèrement, ce qui indique une participation accrue dans ces sociétés. Les flux d’intérêts et de gains sur devises étrangères restent faibles ou relativement stables en proportion du chiffre d’affaires, sans effets majeurs observés sur la rentabilité globale.
- Conclusion
- Globalement, la période étudiée présente une amélioration progressive de la performance financière, avec une croissance notable dans la rentabilité opérationnelle et nette, accompagnée d’une gestion accrue des coûts et des amortissements. La stabilité relative des revenus totaux, combinée à une réduction des charges et à une meilleure utilisation des actifs, témoigne d’une tendance vers une optimisation de l’efficacité économique. La réduction de certains gains exceptionnels ou de cessions contribue également à une gestion plus prudente des éléments financiers non récurrents.