Structure du compte de résultat
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-07-31), 10-K (Date du rapport : 2024-07-31), 10-K (Date du rapport : 2023-07-31), 10-K (Date du rapport : 2022-07-31), 10-K (Date du rapport : 2021-07-31), 10-K (Date du rapport : 2020-07-31).
- Évolution de la composition du chiffre d’affaires
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La proportion de revenus provenant des produits diminue progressivement, passant de 31,22% en 2020 à environ 19,54% en 2025, indiquant une baisse relative de cette activité dans la structure de l'entreprise.
En parallèle, la part des abonnements et supports augmente de manière constante, représentant près de 80,46% du chiffre d’affaires en 2025 contre environ 68,78% en 2020, ce qui suggère une migration significative vers des sources de revenus récurrentes et plus stables.
Ces tendances reflètent probablement une stratégie visant à renforcer la dépendance aux abonnements, parmi d’autres opportunités dans l’offre de services récurrents.
- Évolution du chiffre d’affaires en termes relatifs
- La valeur totale du chiffre d’affaires, bien qu’indiquée en pourcentage, reste considérée comme constante à 100%, ce qui implique que l’analyse se concentre principalement sur la répartition des composants internes plutôt que sur une croissance de fond substantielle en termes absolus dans ces données spécifiques.
- Performances liées aux produits et abonnements
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Le pourcentage de revenus issus des produits diminue, avec une baisse de près de 8,64 points de pourcentage en 2020 à environ 4,48 points en 2025, indiquant une diminution de leur contribution relative.
En revanche, la proportion provenant des abonnements et supports augmente de manière continue, ce qui traduit un biais vers des sources de revenus plus pérennes et récurrentes.
- Coûts et marges
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Le coût des revenus en pourcentage du chiffre d’affaires montre une tendance à la baisse, passant de 29,32% en 2020 à 26,59% en 2025, ce qui pourrait indiquer une certaine amélioration de l’efficacité opérationnelle ou une meilleure gestion des coûts.
La marge brute reste élevée, oscillant autour de 70% mais en augmentation à partir de 2022, atteignant 73,41% en 2025, ce qui indique une rentabilité de la vente des produits et services maintenue ou améliorée.
- Dépenses opérationnelles et rentabilité
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Les coûts liés à la recherche et développement, ainsi que les dépenses de ventes et marketing, en pourcentage du chiffre d’affaires, poursuivent une tendance à la réduction relative, passant notamment de 44,6% à 33,62% pour la première et de 41,21% à 36,91% pour la seconde, ce qui peut indiquer une gestion plus efficiente ou un recentrage stratégique.
Les charges générales et administratives diminuent également en proportion, contribuant à une diminution globale du poids des charges d'exploitation, qui passent de 75,93% en 2020 à 59,94% en 2025.
- Évolution du résultat opérationnel et net
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Le résultat d’exploitation progresse significativement, passant d’une perte de 5.25% du chiffre d’affaires en 2020 à un bénéfice de 13.48% en 2025, ce qui indique une forte amélioration de la rentabilité opérationnelle.
Au niveau net, la perte diminue également de façon notable, avec une perte de 7.83% en 2020 à un bénéfice de 12.3% en 2025, signalant une croissance importante de la rentabilité globale.
- Actifs financiers et autres éléments
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Les charges et revenus d’intérêts oscillent avec une tendance générale vers la stabilisation, avec une baisse significative des charges d’intérêts, passant de 2.6% à 0.03%, et une augmentation des revenus d’intérêts, notamment à partir de 2021.
Les gains ou pertes de change et autres produits financiers restent marginaux, avec des fluctuations mineures qui ne semblent pas altérer de manière déterminante la performance financière.
- Impôts et résultat net
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Les charges d’impôt sur le résultat évoluent considérablement, passant d’une charge représentative en 2020 à une écrasante charge en 2024, avant de redevenir une incertitude en 2025 avec une poste négative, indiquant peut-être une gestion fiscale ou des déductions spécifiques.
Le bénéfice net, après impôts, connaît une dynamique de forte amélioration, passant d’une perte significative à un bénéfice substantiel en 2024, mais avec une réduction notable en 2025, ce qui pourrait illustrer une volatilité fiscale ou opérationnelle.