Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Bilan : actif
- Tableau des flux de trésorerie
- Analyse des ratios d’activité à court terme
- Analyse des zones géographiques
- Valeur d’entreprise (EV)
- Modèle d’actualisation des dividendes (DDM)
- Sélection de données financières depuis 2005
- Ratio cours/bénéfice net (P/E) depuis 2005
- Rapport cours/valeur comptable (P/BV) depuis 2005
- Analyse de l’endettement
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Évolution de la structure du passif
- Le montant relatif des passifs à court terme en pourcentage du total du passif et des capitaux propres a augmenté progressivement, passant de 16,1 % en 2020 à 25,67 % en 2024. Cette tendance indique une augmentation de la proportion des passifs immédiats, notamment parmi les autres passifs à court terme, qui ont connu une croissance significative, atteignant 19,57 % en 2024. Par ailleurs, le passif total a également augmenté, passant de 68,03 % à 82,3 %, témoignant d'une dégradation relative de la structure du passif, accentuée notamment par la croissance de la dette à long terme, qui s’est accrue de 36,23 % en 2021 à 51,41 % en 2024.
- Composantes de la dette et du capital
- La dette à long terme (hors partie courante) a progressé en proportion, indiquant une dépendance accrue à l’endettement à long terme, tandis que la part des capitaux propres a diminué de façon significative, passant de 32,94 % en 2021 à environ 17,7 % en 2024. La capitalisation par actions ordinaires a, quant à elle, augmenté constamment en proportion, atteignant 0,32 %, ce qui reflète un renforcement du capital propre via l’émission d’actions ou la capitalisation des réserves.
- Évolution du passif non courant et des éléments liés
- Les passifs non courants ont représenté une part croissante du total du passif, passant de 51,92 % en 2020 à 56,63 % en 2024, notamment avec une augmentation notable des passifs liés aux contrats de location-exploitation non courants et des autres passifs non courants. La part des impôts différés a considérablement diminué, passant de 4,56 % à 0,4 %, probablement en lien avec une réduction ou une modification des passifs fiscaux différés.
- Comportement des passifs liés aux éléments d’exploitation et de rémunération
- Les éléments de passif liés à la rémunération et aux bénéfices non répartis ont augmenté en proportion, indiquant des obligations accrues envers les employés et la croissance des réserves bénéficiaires, respectivement. L’intérêt et la redevance ont connu une évolution modérée, avec une augmentation de leur part dans le passif total, notamment l’intérêt passant de 0,37 % à 0,62 %. La rémunération différée a également augmenté, reflétant une augmentation des obligations envers les employés ou autres engagements différés.
- Évolution des éléments tangibles et intangibles du patrimoine
- Les capitaux propres ont diminué en proportion du total du passif, passant de 32,94 % à 17,7 %, en grande partie sous l'effet du coût du stock de trésorerie négatif, qui a aussi accru en amplitude, en passant de -28,6 % à -47,14 %. La capitalisation via la valeur nominale des actions a crû, atteignant près de 50 %, reflétant probablement une augmentation des actions en circulation ou une hausse du capital social.
- Résumé général
- Globalement, la société a vu une augmentation de sa dette à long terme et de ses passifs à court terme, accompagnée d’une diminution relative des capitaux propres. La structure financière montre une dépendance accrue à l’endettement à long terme, avec une hausse notable des passifs liés aux obligations non courantes et une réduction de la part des capitaux propres. La réduction importante de la part des impôts différés et la hausse des passifs liés aux contrats de location-exploitation indiquent également une évolution dans la gestion de ses obligations à long terme. La croissance de la capitalisation via l’émission d’actions a permis de compenser partiellement cette dépendance accrue à la dette, même si la proportion des capitaux propres demeure bien inférieure à celle observée en 2021.