Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Bilan : actif
- Bilan : passif et capitaux propres
- Structure du compte de résultat
- Analyse des ratios de rentabilité
- Analyse des ratios de liquidité
- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
- Rapport prix/FCFE (P/FCFE)
- Modèle d’évaluation des immobilisations (CAPM)
- Ratio de liquidité actuel depuis 2005
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2005
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D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Évolution de la structure du passif à court terme
- Une augmentation notable est observée dans la part des emprunts à court terme et échéances actuelles de la dette à long terme, qui passe de 0,02 % en 2020 à un pic de 10,79 % en 2023, avant de diminuer à 6,5 % en 2024. Par ailleurs, le passif à court terme dans son ensemble augmente de 26,77 % en 2020 à 34,63 % en 2022, puis continue à croître fortement pour atteindre 42,64 % en 2023 avant une légère baisse à 36,05 % en 2024. La proportion des comptes créditeurs se maintient relativement stable autour de 3,4 %, tandis que les autres passifs à court terme, tels que la rémunération des employés, connaissent une progression modérée à 2,66 % en 2024. La hausse du passif à court terme reflète probablement une intensification de l'endettement à court terme en 2023, suivi par une tentative de repositionnement ou de réduction en 2024.
- Évolution du passif à long terme
- Le passif à long terme, hors échéances courantes, diminue de 35,57 % en 2020 à 28,62 % en 2023, avant de repartir à la hausse pour atteindre 36,24 % en 2024. La proportion des prestations de retraite accumulées chute considérablement de 8,78 % en 2020 à 2,25 % en 2023, suggérant une gestion ou une liquidation partielle de ces obligations, mais reprend légèrement à 1,65 % en 2024. Les impôts sur le revenu à long terme à payer connaissent également une réduction progressive, passant de 8,23 % à 5,16 % en 2024. La tendance générale indique une diminution de certains passifs non courants, notamment les prestations de retraite et autres passifs à long terme, entre 2020 et 2023, avec une reprise partielle en 2024, ce qui pourrait refléter une gestion stratégique des obligations à long terme de l’entreprise.
- Évolution de la composition du capital et des capitaux propres
- La part des capitaux propres totaux dans la structure s’accroît significativement, passant de 12,49 % en 2020 à un maximum de 21,77 % en 2022, avant de diminuer à 16,97 % en 2023, pour remonter à 18,13 % en 2024. La composition de ces capitaux propres montre une augmentation du bénéfice non réparti, qui atteint 20,29 % en 2022, puis redescend à 16,11 % en 2023 et remonte à 17,21 % en 2024. La part des actions ordinaires en trésorerie diminue continuellement, passant de 1,28 % en 2020 à 0,75 % en 2024, témoignant d’un éventuel rajeunissement ou de la restructuration de la réserve d’actions. La réduction du capital versé supplémentaire, de 14,54 % en 2020 à 9,45 % en 2024, indique une possible politique de limitation de l’émission ou de rachat d’actions. La baisse de la fiducie d’avantages sociaux négative (de -6,46 % à -3,83 %) indique une gestion active de ces passifs. Globalement, la proportion de capitaux propres dans la structure financière a connu une évolution contrastée, avec une certaine stabilisation en 2024 après une forte croissance jusqu’en 2022.
- Autres observations pertinentes
- Les indicateurs présentent une dégradation en 2023, notamment dans la montée du passif à court terme, ce qui peut indiquer une intensification des besoins de financement à court terme ou des pressions sur la liquidité. La légère reprise des capitaux propres en 2024 pourrait indiquer une tentative de consolidation ou de restructuration financière. La stabilité relative de la part des comptes créditeurs et autres passifs non courants laisse entendre une gestion prudentielle de ces éléments. La composante relative aux dividendes payables reste relativement stable, soulignant une constance dans la politique de distribution de dividendes. La baisse du coût des actions ordinaire en trésorerie indique peut-être une opération de rachat d’actions ou une gestion prudente du capital-actions. En conclusion, l’entreprise a connu en 2023 une période de consolidation, avec des ajustements dans la structure de sa dette et des capitaux propres visant probablement à optimiser sa stabilité financière en vue des années suivantes.