Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-12-31), 10-K (Date du rapport : 2023-12-31), 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31).
- Évolution du passif total en pourcentage des capitaux propres
- Le pourcentage du passif total par rapport aux capitaux propres a montré une tendance à la baisse de 73,36 % en 2020 à 66,43 % en 2022, puis une remontée à 67,38 % en 2024. Cette évolution indique une réduction relative du passif en proportion des fonds propres jusqu'en 2022, suivie d'une reprise partielle en 2024.
- Comptes créditeurs
- Ce poste, exprimé en pourcentage du passif et des capitaux propres, a fluctué, en passant de 1,23 % en 2020 à un creux de 1,04 % en 2021, puis une augmentation significative à 1,43 % en 2022 avant de diminuer à 0,89 % en 2023, avant de repartir à la hausse en 2024 à 1,41 %. La tendance générale révèle une certaine volatilité, avec une augmentation notable en 2022.
- Remboursements accumulés
- Ce poste a affiché une croissance régulière, passant de 5,06 % en 2020 à 6,6 % en 2024. La tendance indique une augmentation progressive de la dette ou des obligations différées, ce qui pourrait impliquer une croissance des passifs liés aux remboursements futurs.
- Portion à court terme de la dette à long terme et autres obligations
- Ce pourcentage, ayant connu une baisse de 4,03 % en 2020 à 2,23 % en 2021, s'est maintenu à un niveau élevé puis a fluctué légèrement autour de 3 % jusqu’en 2024. La réduction en 2021 pourrait refléter un refinancement ou une réduction des engagements à court terme liés à la dette à long terme.
- Rémunération et avantages sociaux
- Ce poste a connu une augmentation constante, de 1,26 % en 2020 à 2,08 % en 2024, indiquant une croissance dans les charges liées à la rémunération et aux avantages des employés.
- Impôts sur les bénéfices à payer
- Ce poste a enregistré une hausse significative de 0,87 % en 2020 à 2,79 % en 2024, la progression étant particulièrement forte entre 2022 et 2024, ce qui pourrait refléter une augmentation des bénéfices imposables ou un décalage dans le paiement des impôts.
- Provision pour les retours de vente
- Ce poste a diminué de 0,86 % en 2020 à 0,54 % en 2024, indiquant peut-être une réduction des obligations potentielles liées aux retours ou une meilleure gestion des stocks.
- Autres passifs à court terme et passif à court terme
- Les autres passifs à court terme ont augmenté de 6,34 % en 2020 à 9,26 % en 2024, tandis que le passif à court terme en pourcentage a progressé de 16,66 % à 20,35 % sur la même période. Cette augmentation pourrait signaler une croissance des obligations immédiates ou des engagements à court terme, nécessitant une vigilance accrue quant à leur gestion.
- Dette à long terme, nette, excluant la partie courante
- Ce poste montre une relative stabilité, passant de 41,87 % en 2020 à 42,20 % en 2024, avec une légère baisse en 2021, puis une reprise en 2024. La tendance suggère une gestion équilibrée de l'endettement à long terme.
- Impôts sur le revenu à long terme à payer et impôt différé à payer
- Les deux postes ont connu une diminution notable, notamment l'impôt à payer à long terme passant de 7,33 % en 2020 à 1,41 % en 2024, et l'impôt différé s'étant réduit de 5,72 % à 1,23 %. Cela indique une réduction des passifs fiscaux différés ou à paiement différé, potentiellement en lien avec une optimisation fiscale ou une variation des bénéfices futurs.
- Passifs à long terme
- Ce poste a diminué de 56,7 % en 2020 à 48,64 % en 2022, puis a légèrement remonté à 47,03 % en 2024. La tendance traduit une réduction du poids des passifs à long terme dans la structure financière, tout en conservant une proportion importante.
- Capital versé supplémentaire
- Ce poste a connu une croissance importante, passant de 5,67 % en 2020 à 13,05 % en 2024, ce qui peut indiquer une augmentation des apports en capital ou des émissions d'actions supplémentaires pour financer la croissance ou renforcer la structure financière.
- Bénéfices non répartis
- Ce poste a augmenté de 21,02 % en 2020 à 24,83 % en 2022, puis a rebattu à 19,49 % en 2024, signalant des fluctuations dans la distribution des bénéfices ou un réinvestissement accru.
- Total des capitaux propres
- Les capitaux propres ont progressé de 26,61 % en 2020 à 36,75 % en 2023, puis ont diminué à 32,77 % en 2024, témoignant d'une croissance générale de la valeur des fonds propres suivie d'une légère contraction ou redistribution en 2024.
- Participation ne donnant pas le contrôle
- Ce poste fluctue autour de 0 %, indiquant une absence ou une baisse même marginale de participations minoritaires ou d'intérêts non contrôlants dans la structure de l'entreprise.
- Analyse globale
- Au total, l'entreprise a présenté une gestion équilibrée de ses passifs et capitaux propres, avec une tendance à la réduction relative du passif jusqu'en 2022, suivie d'une stabilisation partielle. La croissance des capitaux propres par le biais de capital supplémentaire et de bénéfices a révélé des efforts pour renforcer la structure financière. La variation des postes fiscaux et de la dette indique une gestion dynamique des obligations financières et fiscales, probablement en lien avec une stratégie de gestion du risque et d'optimisation fiscale. La hausse des charges sociales et la fluctuation des autres passifs reflètent une adaptation aux nécessités opérationnelles et réglementaires.»