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Broadcom Inc. pages disponibles gratuitement cette semaine :
- État des résultats
- État du résultat global
- Bilan : passif et capitaux propres
- Tableau des flux de trésorerie
- Analyse DuPont : Désagrégation du ROE, de la ROAet du ratio de marge bénéficiaire nette
- Rapport valeur/ FCFF d’entreprise (EV/FCFF)
- Modèle d’évaluation des immobilisations (CAPM)
- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2009
- Ratio de liquidité actuel depuis 2009
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2009
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-11-03), 10-K (Date du rapport : 2023-10-29), 10-K (Date du rapport : 2022-10-30), 10-K (Date du rapport : 2021-10-31), 10-K (Date du rapport : 2020-11-01), 10-K (Date du rapport : 2019-11-03).
- Tendance du chiffre d’affaires par segments
- La part du chiffre d’affaires provenant des produits a connu une baisse progressive, passant d’environ 80,17 % en 2019 à 58,86 % en 2024, indiquant une diversification accrue vers les abonnements et services qui, quant à eux, ont vu leur part évoluer positivement, notamment en 2024, atteignant 41,14 %. La stabilité numérique du total du chiffre d’affaires facilite l’analyse des changements structurels au sein de l’entreprise.
- Évolution du coût des produits vendus et des charges d’exploitation
- Le coût des produits vendus en pourcentage du chiffre d’affaires a diminué globalement, atteignant en 2024 une baisse notable à -19 %, témoignant d’une amélioration de la marge brute. La marge brute a en conséquence augmenté, passant de 55,24 % en 2019 à 68,93 % en 2023, avant une légère reprise à 63,03 % en 2024. Parallèlement, les charges d’exploitation ont diminué en proportion, réduisant la part de ces coûts dans le chiffre d’affaires, ce qui a contribué à une amélioration sensible du résultat d’exploitation, qui a atteint un pic à 45,25 % en 2023. Cependant, en 2024, cette tendance semble se réduire avec un résultat d’exploitation de 26,1 %.
- Analyse des dépenses en développement et restructuration
- Les dépenses de recherche et développement sont proportionnellement stables ou en légère baisse, passant de -20,78 % en 2019 à -14,67 % en 2023, avec en 2024 une augmentation à -18,05 %. Les charges de restructuration ont été faibles, généralement inférieures à 1 % jusqu’en 2023, puis ont connu une hausse significative à 0,49 % en 2024. La gestion de ces coûts semble avoir été maîtrisée dans l’ensemble, tout en présentant quelques fluctuations.
- Résultat d’exploitation et rentabilité
- Le résultat d’exploitation a connu une croissance importante, culminant à 45,25 % en 2023, témoignant d’une forte rentabilité opérationnelle. Cette performance s’est toutefois réduite à 26,1 % en 2024. La progression de la rentabilité pourrait correspondre à une optimisation des coûts, notamment dans le contexte de la réduction des charges d’exploitation, mais la baisse en 2024 suggère une pression accrue sur la profitabilité opérationnelle.
- Impact des charges et revenus financiers
- Les charges d’intérêts ont fluctué, se maintenant dans une fourchette prudente, en moyenne autour de -6 % à -7,66 %. Les revenus d’intérêts ont augmenté en 2023 mais ont également été faibles en 2024, ce qui indique une gestion prudente de la dette. D’autres revenus et gains ou pertes sur placements ont connu des variations, sans tendance claire, témoignant de la stabilité relative de ces éléments financiers.
- Résultat net et rentabilité globale
- Le revenu net a suivi la tendance du bénéfice d’exploitation, atteignant un maximum en 2023 à 39,31 %. Cependant, en 2024, la rentabilité globale s’est considérablement réduite à 11,43 %, en partie en raison d’une évolution défavorable de l’impôt sur les bénéfices et d’autres charges exceptionnelles. La croissance jusque-là soutenue du bénéfice net a connu un retournement en 2024.
- Part du bénéfice attribuable aux actions et effectifs
- Le bénéfice net par action a reflété les tendances précédentes, avec une forte progression jusqu’en 2023, puis une baisse significative en 2024. La réduction de la part des dividendes et du bénéfice par action privilégie une approche conservatrice pour cette dernière année, probablement en réponse aux fluctuations de la rentabilité globale.
- Résumé général
- Les données analysées indiquent une période de croissance importante en termes de rentabilité opérationnelle et de marges jusqu’en 2023, suivie d’une contraction en 2024. La diversification des sources de revenus, principalement par l’accroissement des abonnements et services, a permis d’améliorer la marge brute. Cependant, la baisse du bénéfice net en 2024 souligne l’impact de facteurs externes ou internes, tels que la fiscalité ou des charges exceptionnelles, qui ont affecté la profitabilité globale. La gestion des coûts semble globalement maîtrisée, mais la volatilité des résultats en 2024 exige une analyse plus approfondie pour en comprendre les causes spécifiques.