Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
Espace pour les utilisateurs payants
Essayer gratuitement
Cisco Systems Inc. pages disponibles gratuitement cette semaine :
- État des résultats
- État du résultat global
- Bilan : passif et capitaux propres
- Structure du compte de résultat
- Analyse des zones géographiques
- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2005
- Ratio de rendement de l’actif (ROA) depuis 2005
- Ratio de liquidité actuel depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
- Ratio cours/résultat d’exploitation (P/OP) depuis 2005
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2025-07-26), 10-K (Date du rapport : 2024-07-27), 10-K (Date du rapport : 2023-07-29), 10-K (Date du rapport : 2022-07-30), 10-K (Date du rapport : 2021-07-31), 10-K (Date du rapport : 2020-07-25).
- Revenu net
- Sur la période observée, le revenu net a connu une fluctuation avec une augmentation notable en 2022, atteignant 11 812 millions de dollars américains, après une baisse en 2021. Toutefois, en 2023, le revenu a diminué à 10 613 millions, puis a continué à baisser légèrement en 2024 et 2025, se situant autour de 10 180 millions. Cette tendance suggère une croissance ponctuelle en 2022 suivie d’un retrait vers des niveaux proches ou inférieurs à ceux de 2020.
- Amortissements, amortissements et autres
- Les amortissements ont augmenté globalement, passant de 1 808 millions en 2020 à 2 811 millions en 2025. La croissance est régulière, indiquant probablement une augmentation des actifs amortissables ou une intensification des investissements en immobilisations. Cela pourrait aussi refléter une politique comptable d’amortissement plus accélérée.
- Charge de rémunération à base d’actions
- Cette charge s’est accrue de manière significative sur la période, passant de 1 569 millions en 2020 à 3 641 millions en 2025, avec une croissance régulière. Cela indique une augmentation de l’utilisation d’actions comme composante de la rémunération, potentiellement pour attirer ou retenir les talents à mesure que l’entreprise se développe.
- Provision pour créances
- Les provisions ont été faibles et fluctuantes, avec quelques valeurs négatives en 2021, mais généralement faibles (de l’ordre de quelques dizaines de millions de dollars). La tendance ne montre pas de changement majeur ou de recalibrage significatif dans la gestion des créances.
- Impôts différés
- Les impôts différés ont connu une forte progression négative, passant de -38 millions en 2020 à -1 133 millions en 2025. Leur évolution montre un accroissement des actifs ou passifs liés aux différences temporaires d’imposition, souvent en lien avec la croissance ou des changements de stratégies fiscales.
- (Gains) pertes sur dessaisissements, placements et autres
- Les gains et pertes ont varié, avec une tendance à la stabilité relative mais avec quelques pics comme en 2023 à +206 millions et en 2024 à +215 millions. La stabilité indique peu de cessions ou de placements exceptionnels significatifs, ou une gestion conservatrice de ces éléments.
- Comptes débiteurs
- Les comptes débiteurs ont fortement fluctué, passant de -107 millions en 2020 à +734 millions en 2022, puis revenant à des valeurs négatives ou faibles en 2024 et 2025, indiquant une gestion variable de la créance client ou des délais de paiement. La hausse en 2022 pourrait signaler un décalage dans la collecte des paiements ou une croissance des ventes à crédit.
- Inventaires
- Les inventaires ont fortement augmenté, passant de 84 millions en 2020 à un pic en 2022 à -1 030 millions. La diminution en 2023 suivi d’une hausse en 2024 indique une gestion complexe des stocks, potentiellement liée à la croissance de la production ou à des changements dans la chaîne d’approvisionnement.
- Financement des créances
- Ce poste a connu une évolution positive, passant de -797 millions en 2020 à 1 102 millions en 2023, puis se stabilisant à des valeurs faibles mais positives. Cela indique une augmentation du financement externe ou le recours accru à des moyens de financement pour supporter la croissance des créances.
- Autres actifs
- Les autres actifs ont connu une forte variabilité, notamment une forte baisse en 2022 (-1 615 millions) suivie d’une reprise en 2024. Cette fluctuation peut refléter des opérations exceptionnelles ou des ajustements de la composition des actifs non courants ou autres éléments hors bilan.
- Comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont oscillé, passant d’un débiteur de 141 millions en 2020 à une créance de 257 millions en 2025. La tendance montre une gestion dynamique des dettes fournisseurs, avec des périodes de paiement accéléré ou de détention accrue de crédits fournisseurs.
- Impôts sur les bénéfices, net
- Ce poste a connu une forte volatilité, notamment une augmentation substantielle en 2023 à 1 218 millions, puis une forte dévaluation en 2024 à -4 539 millions. Ces variations indiquent une gestion fiscale complexe ou des ajustements liés à des événements exceptionnels ou à des restructurations fiscales.
- Rémunération accumulée
- Ce poste a connu des fluctuations, avec un pic en 2021 à 643 millions puis une baisse en 2022, suivie d’une reprise en 2023. La tendance pourrait refléter le paiement des bonus, des régularisations ou des variations dans la comptabilisation des charges sociales.
- Produits reportés
- Les produits reportés ont connu une tendance à la baisse après un pic en 2020, puis une reprise significative en 2023, indiquant des fluctuations dans la reconnaissance des revenus avant réalisation effective ou des contrats à long terme.
- Autres passifs
- Ce poste a évolué de façon variable, avec une hausse notable en 2022, ce qui peut signaler une augmentation des passifs différés ou d’autres obligations hors bilan, puis une stabilization partielle en 2024 et 2025.
- Variation de l’actif et du passif d’exploitation
- La variation de l’actif et du passif d’exploitation a été très volatile, avec un pic en 2023 (+5042 millions) et une forte baisse en 2022 (-1722 millions). Ces variations probables reflètent des opérations exceptionnelles ou des ajustements structurels importants dans la gestion des ressources d’exploitation.
- Ajustements visant à rapprocher le bénéfice net et les flux de trésorerie
- Ces ajustements ont fortement fluctué, en particulier en 2020 et 2021, indiquant des opérations comptables ou des refinancements ayant un impact significatif sur la concordance entre résultat net et flux de trésorerie.
- Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation
- Les flux issus des opérations ont été globalement stables, avec un léger déclin en 2022 mais une reprise notable en 2023. La stabilité relative du flux confirme une capacité à générer de la trésorerie à partir de l’exploitation, malgré les fluctuations du résultat net ou d'autres éléments comptables.
- Achats et vente de placements
- Les achats de placements ont diminué en 2023, tandis que les produits de ventes ont été généralement faibles mais constants, montrant une gestion prudente de l’investissement financier. La vente de placements a permis de compenser partiellement les achats, avec une tendance à la réduction de l’ensemble des opérations de placement en 2023.
- Acquisitions et cessions de sociétés
- Les acquisitions nettes ont été exceptionnellement élevées en 2024 (-25 994 millions), principalement via des investissements significatifs, avec un recul marqué l’année suivante, signalant une stratégie d’expansion agressive en 2024 suivie d’une réduction ou liquidation partielle en 2025.
- Financement par emprunts et émissions de titres
- Les émissions de titres de créance ont été exceptionnelles en 2024 avec un montant élevé, contribuant au financement de grandes opérations d’acquisition, tandis que le remboursement de la dette a été également important, signalant un refinancement massif. La politique de financement semble inclure des émissions importantes pour financer des acquisitions ou restructurations.
- Dividendes versés
- Les dividendes ont augmenté progressivement, atteignant environ 6 437 millions en 2025. La croissance soutenue indique une politique de distribution consistent et une génération de trésorerie suffisante pour financer ces paiements.
- Flux de trésorerie liés aux activités de financement
- Les flux de financement ont été très volatils, avec une forte sortie en 2020 et 2021, suivie d’un retournement en 2024 avec un flux positif important, notamment en lien avec l’émission de dettes et le financement d’acquisitions. En 2025, la tendance repart à la baisse, avec un retour à des flux négatifs plus traditionnels.
- Variation de la trésorerie
- La variation nette de la trésorerie a été influencée par l’ensemble des activités, avec une forte augmentation en 2023, malgré une baisse en 2022. La trésorerie commence l’année avec des niveaux élevés en 2020 et 2021, mais subit des fluctuations importantes lors des années suivantes, likely liées aux investissements massifs et aux opérations de financement.