Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-06-30), 10-K (Date du rapport : 2023-06-25), 10-K (Date du rapport : 2022-06-26), 10-K (Date du rapport : 2021-06-27), 10-K (Date du rapport : 2020-06-28), 10-K (Date du rapport : 2019-06-30).
- Analyse des comptes fournisseurs commerciaux
- La part des comptes fournisseurs commerciaux en tant que pourcentage du passif total et des capitaux propres a augmenté de 3,14 % en 2019 à 5,88 % en 2022, puis a diminué à 2,51 % en 2023 avant de remonter à 3,28 % en 2024. Cette évolution indique une fluctuation dans le volume ou la gestion des dettes envers les fournisseurs au cours de la période, avec une tendance générale à une variation significative entre 2022 et 2024.
- Analyse de la rémunération accumulée
- La proportion de la rémunération accumulée est restée relativement stable, oscillant entre 2,76 % en 2020, 3,48 % en 2021, et redescendant à 2,56 % en 2023, puis retrouvant 2,76 % en 2024. Ces fluctuations évoquent une stabilité relative dans la gestion des obligations liées à la rémunération différée ou accumulée.
- Réserves de garantie
- Les réserves de garantie ont connu une croissance notable, passant de 1,07 % en 2019 à un pic de 1,35 % en 2022, puis se stabilisant autour de 1,22 % en 2024. La tendance reflète une augmentation de provisions pour garanties, probablement en réponse à des obligations futures ou à des coûts anticipés liés à des services ou produits.
- Impôts sur le revenu et autres impôts à payer
- La part de ces impôts a augmenté considérablement de 0,42 % en 2019 à 2,71 % en 2022, avant de se réduire à 1 % en 2024. Cette évolution pourrait indiquer une augmentation temporaire des obligations fiscales ou une gestion différente de ces passifs au fil du temps.
- Dividendes à payer
- La proportion des dividendes à payer est restée relativement stable, en légère augmentation, passant de 1,32 % en 2019 à 1,39 % en 2024. Cette stabilité suggère une politique de versement de dividendes régulière, avec une légère tendance à l’accroissement.
- Restructuration et autres éléments
- Une restructuration a été constatée en 2022 à 0,04 %, mais n’a pas été poursuivie par la suite, indiquant peut-être une opération unique ou exceptionnelle. La composante "Autre" s’est maintenue autour de 2,28 % à 3,25 %, montrant une part relativement stable dans la structure des passifs.
- Charges à payer et autres passifs à court terme
- Ce poste a connu une croissance jusqu’à 11,48 % en 2022, puis une baisse à 9,61 % en 2024. La tendance indique une augmentation de ces passifs à court terme, liée peut-être à des obligations accrues à échéance rapprochée, avant une réduction de leur importance relative.
- Bénéfice différé
- Le bénéfice différé a augmenté sensiblement, passant de 3,18 % en 2019 à 9,14 % en 2022, puis diminuant légèrement à 7,56 % en 2024. La tendance reflète une augmentation des revenus différés ou des produits différés, mais aussi une accélération de leur reconnaissance, avec une légère correction sur la période récente.
- Structure de la dette à court terme
- La portion à court terme de la dette à long terme et des obligations liées aux contrats de location-financement a fortement diminué en 2021 à 0,04 %, avant de remonter à 2,69 % en 2024. La réduction en 2021 peut indiquer une anticipation de refinancement ou de réduction de la dette à court terme, suivie d’une reprise en 2024.
- Passif à court terme
- La part du passif à court terme a connu une augmentation progressive, passant de 19,76 % en 2019 à un maximum de 26,55 % en 2022, puis une baisse à 23,14 % en 2024. Cela indique une augmentation relative des obligations à court terme, mais avec une tendance à la stabilisation récente.
- Dette à long terme
- La dette à long terme et obligations au titre des contrats de location-financement ont diminué de 31,85 % en 2019 à 23,89 % en 2024, témoignant d’un effort de réduction ou de gestion active de la dette à long terme sur la période.
- Impôts sur les bénéfices à payer
- Ce passif a diminué de 7,44 % en 2019 à 4,34 % en 2024, signalant une gestion efficace ou une baisse des obligations fiscales courantes engagées au fil du temps.
- Autres passifs à long terme
- Une augmentation progressive, de 1,59 % en 2019 à 3,07 % en 2024, indique une diversification ou une croissance des obligations à long terme non classifiées ailleurs.
- Passifs à long terme
- La part des passifs à long terme dans la structure du passif total a diminué régulièrement, passant de 40,88 % en 2019 à 31,3 % en 2024, illustrant une tendance claire à la réduction relative des obligations à long terme.
- Structure du capital et capitaux propres
- Le capital versé supplémentaire a diminué de 53,41 % en 2019 à environ 41,58 % en 2023, puis augmenté à 43,88 % en 2024, ce qui pourrait indiquer des opérations de rachat ou d’émission de nouvelles actions. La part des bénéfices non répartis a fortement augmenté, passant de 82,75 % en 2019 à 132,36 % en 2024, traduisant une accumulation significative de bénéfices non distribués. La proportion de capitaux propres a connu une hausse, de 38,94 % en 2019 à 45,56 % en 2024, reflétant une solidification du capital des actionnaires.
- Stock de trésorerie
- La valeur de la trésorerie a connu une forte dépréciation, passant de -96,68 % en 2019 à -129,99 % en 2024 en pourcentage du passif total et des capitaux propres, ce qui peut indiquer une position de liquidité négative ou une gestion intensive de la trésorerie à des fins spécifiques.
- Globalement
- La structure financière montre une réduction progressive du poids de la dette à long terme, une augmentation des capitaux propres, notamment par le biais des bénéfices accumulés, ainsi qu’un ajustement dans la gestion des passifs à court terme. La diminution relative des passifs à long terme et l’accroissement des capitaux propres suggèrent une stratégie d’allègement de l’endettement et de renforcement de la solvabilité, malgré une situation de trésorerie négative persistante. La tendance générale indique une gestion visant à renforcer la stabilité financière à long terme, tout en faisant face à un environnement de liquidité difficile ou complexe.