Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-10-27), 10-K (Date du rapport : 2023-10-29), 10-K (Date du rapport : 2022-10-30), 10-K (Date du rapport : 2021-10-31), 10-K (Date du rapport : 2020-10-25), 10-K (Date du rapport : 2019-10-27).
- Analyse des dettes à court terme et des passifs courants
- La proportion de la dette à court terme en pourcentage du passif total et des capitaux propres montre une baisse modérée de 0,33 % en 2019, à 0,29 % en 2024. La portion de dette à long terme à court terme a diminué de 3,15 % en 2019 à 2,03 % en 2024, indiquant une gestion visant à réduire la dépendance à l'endettement à court terme. Les comptes créditeurs ont connu une augmentation progressive de 5,04 % en 2019 à un pic de 6,57 % en 2022, puis une légère baisse à 4,56 % en 2024, reflétant une certaine stabilité ou une gestion plus prudente de ces dettes commerciales.
- Évolution de la structure des passifs courants
- Les créditeurs et charges à payer ont augmenté de 13,2 % en 2019 à 14,04 % en 2020, puis ont continue de croître pour atteindre 16,53 % en 2021, avant de diminuer à 13,98 % en 2023. La tendance montre une croissance initiale suivie d’une stabilisation ou d’une légère réduction. La part des passifs liés aux contrats de location-exploitation à court terme est présente à partir de 2020 avec une relative stabilité autour de 0,25-0,29 %, tandis que celle des dettes au titre des contrats de location-financement est notamment observée en 2024 avec 0,33 %, indiquant une gestion contenue de ces engagements.
- Évolution des passifs non courants et leur proportion
- Les passifs non courants représentent une part significative du passif total, passant de 33,45 % en 2019 à 20,17 % en 2024. Les passifs liés aux contrats de location-exploitation non courants sont présents à partir de 2020, avec une proportion oscillant autour de 0,75-1,07 %. La réduction globale des passifs non courants témoigne d’une stratégie d’apurement ou de gestion plus prudente de ces engagements sur la période.
- Composition du passif total
- Le total du passif en pourcentage du passif total et des capitaux propres a fluctué entre 52,58 % en 2020 et 54,37 % en 2022, puis a diminué à 44,78 % en 2024. La tendance montre une réduction progressive de la part du passif dans la structure financière, ce qui indique une amélioration de l’équilibre entre dettes et capitaux propres.
- Éléments de capitaux propres
- Les capitaux propres ont augmenté de 43,18 % en 2019 à 55,22 % en 2024, traduisant une consolidation du financement par les actionnaires. La proportion des actions ordinaires a légèrement diminué, passant de 0,05 % en 2019 à 0,02 % en 2024, tandis que le capital versé supplémentaire a connu une baisse notable. Les bénéfices non répartis ont connu une croissance continue, passant de 128,19 % en 2019 à 144,3 % en 2024, renforçant la résilience financière et la capacité d’autofinancement de l’entreprise.
- Évolution des autres éléments du patrimoine
- Les actions du Trésor ont affiché une tendance à la réduction de leur valeur négative, passant de -124,03 % en 2019 à -116,68 % en 2024, ce qui indique une gestion plus efficace du rachat ou de la détention d’actions propres. Les autres éléments du résultat global ont montré une légère amélioration, traduisant une stabilité dans la comptabilisation des gains et pertes non réalisés. La part de la réserve globale a connu une croissance, silmutanée à l’augmentation des capitaux propres, contribuant à une réserve financière plus solide.
- Résumé général
- La structure financière de l’entreprise témoigne d’une tendance à la réduction progressive de la dépendance à l’endettement, notamment par une diminution des passifs non courants en proportion du total. La gestion de la liquidité semble prudente, avec une stabilité ou une légère baisse des dettes à court terme et une augmentation sensible des capitaux propres, notamment via les bénéfices non répartis. Ces évolutions reflètent une stratégie potentiellement orientée vers l’amélioration de la solvabilité et la stabilité financière à long terme. La réduction de la part des passifs et l’augmentation relative des capitaux propres indiquent une situation financière plus solide et mieux intégrée dans une logique de rentabilité et de gestion des risques.