Structure du bilan : actif
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2024-09-29), 10-K (Date du rapport : 2023-09-24), 10-K (Date du rapport : 2022-09-25), 10-K (Date du rapport : 2021-09-26), 10-K (Date du rapport : 2020-09-27), 10-K (Date du rapport : 2019-09-29).
- Évolution de la trésorerie et équivalents de trésorerie
- La proportion de la trésorerie et équivalents de trésorerie par rapport à l’actif total montre une forte diminution entre 2019 et 2022, passant de 35,92% à 5,66%. Ensuite, une reprise est observée en 2023, atteignant 16,56%, avant une légère baisse en 2024 à 14,23%. Cela indique une gestion de la liquidité qui a connu une réduction significative, suivie d'une stabilisation partielle.
- Évolution des négociables
- Les négociables connaissent une augmentation notable de 1,28% en 2019 à 12,85% en 2021, puis une diminution en 2022 à 7,36%. Une nouvelle hausse intervient en 2024, atteignant 9,88%. La tendance suggère un ajustement dans la gestion des actifs à court terme, avec une période d’accroissement puis de réduction, suivie d’une reprise.
- Débiteurs commerciaux, déduction faite des provisions pour créances douteuses
- Cette valeur connaît une croissance entre 2019 (3,17%) et 2020 (7,55%), puis fluctue avec une baisse en 2021 à 5,37%, une hausse en 2022 à 8,52%, et une diminution en 2023 à 3,77%. La tendance reflète une variabilité dans la gestion des créances commerciales, potentiellement liée à des politiques de crédit ou à la conjoncture économique.
- Créances non facturées
- Ces créances diminuent globalement, passant de 4,28% en 2019 à 2,4% en 2023, avec une stabilisation autour de 2,8% en 2024. La réduction indique une amélioration dans la gestion des créances non facturées ou une politique de recouvrement plus stricte.
- Inventaires
- Les inventaires représentent une part croissante de l’actif, passant de 4,25% en 2019 à un pic de 12,94% en 2022, avant de diminuer à 11,65% en 2024. La tendance suggère une accumulation temporaire d’inventaires, possiblement liée aux cycles de production ou à des stratégies de stockage.
- Actifs détenus en vue de la vente
- Ce poste apparaît en 2023 à 1,5%, puis diminue à 0,67% en 2024, indiquant une réduction des actifs destinés à la vente ou une vente d’actifs en cours.
- Actifs circulants
- La proportion d’actifs circulants fluctue légèrement, passant de 50,87% en 2019 à 45,75% en 2024, avec une baisse notable en 2022, indiquant une modulation dans le tissu à court terme de l’actif total.
- Actifs d’impôts différés
- La tendance à la hausse est visible, passant de 3,63% en 2019 à 9,36% en 2024, ce qui pourrait refléter une augmentation des bénéfices futurs ou une stratégie fiscale spécifique de l’entreprise.
- Immobilisations corporelles, montant net
- La part des immobilisations corporelles reste relativement stable autour de 9-11%, avec une légère baisse en 2024 à 8,46%, témoignant d’un maintien de l’investissement dans les actifs physiques mais avec une légère réduction de leur pondération dans l’actif total.
- Survaleur
- La survaleur constitue une part significative, oscillant entre 17,57% et 21,44%. La légère baisse en 2024 (19,58%) pourrait signaler une réduction de la valeur liée à des goodwill ou des survaleurs enregistrées lors des acquisitions.
- Autres immobilisations incorporelles, montant net
- Ce poste baisse progressivement, passant de 6,59% en 2019 à 2,26% en 2024, suggérant une dépréciation ou une diminution des actifs incorporels hors goodwill.
- Actifs non courants
- La proportion d’actifs non courants augmente notablement de 49,13% en 2019 à 57,72% en 2022, puis se stabilise autour de 54,25% en 2024, indiquant un recentrage sur des investissements à long terme.
- Résumé global
- En synthèse, la structure de l’actif montre une contraction significative de la liquidité en 2019-2022, suivie d’un certain redressement, avec une augmentation des actifs non courants et des actifs d’impôts différés. La gestion semble avoir évolué vers une diminution relative des liquidités et une consolidation des investissements à long terme. La variabilité dans les postes liés aux créances et aux inventaires reflète probablement des ajustements tactiques ou des réponses aux conditions économiques changeantes. La stabilité relative des immobilisations corporelles et la baisse progressive des immobilisations incorporelles indiquent une gestion prudente des actifs incorporels, tandis que la survaleur demeure une composante importante du portefeuille d’actifs.