Structure du bilan : passif et capitaux propres
Espace pour les utilisateurs payants
Essayer gratuitement
Hershey Co. pages disponibles gratuitement cette semaine :
- Tableau des flux de trésorerie
- Analyse des ratios de rentabilité
- Analyse des segments à présenter
- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
- Rapport cours/ FCFE (P/FCFE)
- Sélection de données financières depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2005
- Rapport cours/valeur comptable (P/BV) depuis 2005
- Ratio prix/chiffre d’affaires (P/S) depuis 2005
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2022-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31).
- Analyse des composantes du passif
-
Entre 2018 et 2022, la proportion du passif total représentée par les comptes créditeurs a augmenté, passant de 6.52 % à 8.86 %, indiquant une augmentation potentielle des dettes commerciales ou des obligations envers les fournisseurs. La part des passifs liés à la rémunération, avantages sociaux et autres charges sociales est restée relativement stable, fluctuando légèrement autour de 2,3 % à 2,8 %. La part relative des dépenses publicitaires, promotionnelles et allocations a connu une baisse notable de 3.81 % en 2018 à 3.08 % en 2022, ce qui pourrait indiquer une réduction de la dépense marketing en proportion du passif, ou une optimisation des dépenses dans ce domaine.
Quant aux passifs liés aux contrats de location-exploitation, leur proportion est restée faible et relativement stable, autour de 0.3 % à 0.4 %, sauf en 2019 où une seule donnée manquante, leur valeur semble peu influence cette part. La catégorie "Autre" a connu une diminution régulière, passant de 2.66 % à 1.55 %, témoignant probablement d'une réduction des obligations non spécifiques ou hors bilan. Les passifs courus ont, quant à eux, affiché une tendance à la baisse, passant de 8.82 % à 7.6 %, suggérant une gestion efficace des charges à payer.
- Analyse des dettes à court et long terme
-
La dette à court terme, initialement très élevée en 2018 à 15.55 %, a fortement diminué en 2019 (0.4 %), avant de remonter à 9.02 % en 2021 puis de baisser à 6.34 % en 2022. La position à court terme de la dette à long terme a suivi une tendance inverse, passant de 0.07 % en 2018 à 8.64 % en 2019 puis fluctuant jusqu'à 6.88 % en 2022. La réduction significative des dettes à court terme en 2019 pourrait refléter une restructuration ou une gestion prudente des échéances.
La part du passif liée aux dettes à long terme a montré une stabilité relative jusque 2021 (autour de 44.79 %), avant de diminuer à 30.54 % en 2022, ce qui indique une réduction de l'endettement à long terme relative ou une gestion progressive du passif.
- Analyse des autres passifs
-
Les passifs liés aux prestations après départ à la retraite ont diminué de 2.53 % en 2018 à 1.34 % en 2022, reflétant possiblement une réduction des obligations futures ou une actualisation favorable de ces engagements. La part des passifs de prestations de retraite a également diminué, passant de 0.86 % à 0.25 %, indiquant un apaisement ou une réduction des passifs associés.
Les passifs non courants liés aux contrats de location, de 2.26 % en 2019, ont fluctué autour de 2 % en 2020-2021 puis à 2.69 % en 2022. La hausse en 2022 pourrait indiquer de nouveaux contrats ou un effet des normes comptables. La catégorie autres passifs à long terme a globalement augmenté jusqu'en 2019, puis a connu une légère baisse pour atteindre 6.57 % en 2022, éventuellement en lien avec des provisions ou obligations à long terme.
- Analyse des passifs fiscaux et autres obligations
-
Les impôts différés ont progressé de 2.3 % en 2018 à 3 % en 2022, témoignant d'une augmentation potentielle des actifs ou passifs fiscaux différés, ou d'une modification des stratégies fiscales. La part du total du passif dédiée à ces impôts reste modérée mais en croissance.
La part du passif consacré aux autres passifs à long terme est restée stable autour de 5.7-8 %, soulignant la stabilité des autres obligations de long terme.
- Analyse des capitaux propres
-
Les capitaux propres ont connu une croissance régulière, passant de 18.16 % en 2018 à 30.14 % en 2022, ce qui suggère une accumulation significative de profits non répartis, avec une augmentation du bénéfice non réparti de 91,29 % en 2018 à 32,79 % en 2022. Cette évolution indique une politique de rétention des bénéfices et un renforcement de la structure financière.
Les actions ordinaires et de classe B représentent une part stable mais en diminution relative, tandis que le capital versé supplémentaire reste relativement constant avec une légère tendance à la baisse. La trésorerie, exprimée en pourcentage du passif, a fortement diminué, passant de -85.92 % en 2018 à -14.21 % en 2022, ce qui pourrait refleter une augmentation de la trésorerie disponible ou une diminution des investissements en actions ou liquidités.
- Conclusions générales
- Au total, la structure financière de l'entreprise montre une gestion prudente de sa dette, avec une diminution de la dépendance à la dette à court terme, et une accumulation de capitaux propres, renforçant sa stabilité financière. La réduction relative des passifs liés aux obligations de retraite et autres passifs à long terme indique une tendance à la réduction des engagements futurs. La croissance des capitaux propres, notamment via les bénéfices non répartis, constitue un indicateur positif de la rentabilité accumulée. La part croissante du passif liée aux comptes créditeurs et la diminution de la trésorerie en pourcentage du passif peuvent nécessiter une analyse complémentaire pour évaluer la liquidité et la solvabilité à court terme.