État des résultats
Le compte de résultat présente des informations sur les résultats financiers des activités commerciales d’une entreprise sur une période donnée. Le compte de résultat indique le montant des revenus générés par l’entreprise au cours d’une période donnée et les coûts qu’elle a engagés dans le cadre de la génération de ces revenus.
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- Structure du bilan : actif
- Analyse des ratios de rentabilité
- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des ratios de solvabilité
- Analyse des ratios d’activité à court terme
- Analyse DuPont : Désagrégation du ROE, de la ROAet du ratio de marge bénéficiaire nette
- Rapport valeur/ FCFF d’entreprise (EV/FCFF)
- Ratio de liquidité actuel depuis 2012
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2012
- Cumul des régularisations
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31), 10-K (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2015-12-31).
- Chiffre d’affaires et autres produits d’exploitation
- Les revenus annuels ont présenté une variation avec un pic en 2017 à 102 354 millions de dollars, suivi d'une baisse en 2018 à 111 461 millions, puis d'une légère diminution en 2019 à 107 293 millions. La tendance montre une croissance notable jusqu'en 2017, puis une légère baisse par la suite.
- Pétrole brut et produits dérivés achetés
- Les achats de pétrole brut ont connu une fluctuation mais dans l'ensemble une tendance à la baisse, passant de -73 399 millions en 2015 à -62 468 millions en 2016, puis augmentant de nouveau en 2017 à -79 409 millions, et fortement en 2018 à -97 930 millions, avant de se stabiliser aux alentours de -95 529 millions en 2019. Cela indique une augmentation des coûts d’approvisionnement en pétrole lors des années 2017 et 2018, suivie d'une légère stabilisation en 2019.
- Charges d’exploitation
- Les charges d’exploitation sont restées relativement stables autour de 4 275 à 4 274 millions entre 2016 et 2018, avec une légère hausse en 2019 à 5 074 millions. La tendance suggère une augmentation progressive des coûts d’exploitation à partir de 2018.
- Coût des revenus d’exploitation
- Ce coût a connu une augmentation significative, passant de -66 743 millions en 2016 à -84 108 millions en 2017, puis à -102 810 millions en 2018. En 2019, il affiche une légère baisse à -100 603 millions. La croissance marque une augmentation du coût des ventes, en particulier en 2018, ce qui pourrait refléter une hausse de la complexité ou du volume des opérations.
- Marche brute
- Après une baisse en 2016 à 4 155 millions, la marge brute a connu une croissance en 2017 à 5 192 millions, puis a fortement augmenté en 2018 à 8 651 millions avant de redescendre en 2019 à 6 690 millions. La tendance montre une amélioration significative en 2018, mais une baisse en 2019.
- Frais de vente, frais généraux et frais administratifs
- Ces frais sont restés globalement stables, oscillant autour de -1 670 à -1 681 millions, avec une tendance à la stabilité sans variation majeure à travers les années examinées.
- Dotations aux amortissements
- Les amortissements ont augmenté progressivement de -1 078 millions en 2015 à -1 368 millions en 2018, avec une stabilité relative en 2019 à -1 341 millions, suggérant une hausse de l’investissement en immobilisations amortissables au fil du temps.
- Déficiences
- Une forte augmentation du montant de déficiences est observée en 2019, passant de valeurs mineures autour de -5 à -24 millions à une valeur exceptionnelle de -861 millions, indiquant possiblement une dépréciation ou une perte exceptionnelle cette année-là.
- Impôts autres que l’impôt sur le revenu
- Les impôts ont légèrement augmenté au fil du temps, se stabilisant autour de -400 millions, témoignant d’une charge fiscale constante en dehors de l’impôt sur le revenu entre 2015 et 2019.
- Accroissement des passifs actualisés
- Ce paramètre a peu varié, restant stable à -21 à -23 millions, reflétant probablement une variation marginale dans les passifs actualisés.
- Résultat d’exploitation
- Après une année 2015 très favorable à 4 429 millions, le résultat d’exploitation a eu une baisse en 2016 à 1 016 millions, suivi d’une reprise en 2017 à 1 725 millions, puis une croissance significative en 2018 à 5 162 millions, avant de retomber en 2019 à 2 375 millions. La tendance révèle une forte volatilité avec un pic en 2018 et une baisse prononcée en 2019.
- Capitaux propres dans les bénéfices des sociétés affiliées
- Les investissements dans les sociétés affiliées ont augmenté globalement, passant de 1 573 millions en 2015 à un pic de 2 676 millions en 2018, avant une baisse à 2 127 millions en 2019, indiquant une augmentation de la participation dans ces investissements notamment en 2018.
- Gain net sur cessions
- Ce gain est relativement stable, avec de faibles variations, allant de 10 à 20 millions, sans tendance marquée, ce qui suggère que les opérations de cession n’ont pas eu un impact significatif sur le résultat global.
- Revenus d’intérêts
- Les revenus d’intérêts ont augmenté de manière progressive, passant de 27 millions en 2015 à 43 millions en 2019, reflétant une croissance modérée des revenus passifs issus des placements ou des créances.
- Gain sur consolidation de l’activité
- Ce gain exceptionnel a été enregistré uniquement en 2018 à hauteur de 423 millions, indiquant une opération de consolidation ou de réorganisation significative cette année-là.
- Autres, montant net
- Ce poste fluctue avec une tendance à la stabilité, présentant notamment une baisse en 2018 à 16 millions, puis une reprise en 2019 à 76 millions, pouvant refléter des ajustements ou des éléments exceptionnels divers.
- Autres revenus
- Les autres revenus ont connu une croissance notable en 2017 à 521 millions, mais ont fluctué par la suite, indiquant des variations dans les revenus accessoires ou exceptionnels.
- Charges d’intérêts et de la dette
- Ces charges ont augmenté de 310 millions en 2015 à 504 millions en 2018, puis ont légèrement diminué en 2019 à 458 millions, témoignant d’un coût croissant de la dette dans cette période.
- Gains (pertes) sur les opérations de change
- Les gains et pertes sur change sont faibles et volatils, avec une perte de -49 millions en 2015, un gain de 15 millions en 2016, un gain en 2018, et une perte de -5 millions en 2019, suggérant une exposition modérée aux fluctuations de change.
- Bénéfice avant impôts
- Ce bénéfice a connu une forte croissance en 2016 à 2 191 millions, une nouvelle hausse en 2017 à 3 555 millions, puis un pic en 2018 à 7 445 millions avant de redescendre en 2019 à 4 178 millions, témoignant d’une performance opérationnelle variable avec une année exceptionnelle en 2018.
- Avantage (dépense) d’impôt sur le revenu
- Les charges fiscales ont varié considérablement, passant d’un avantage en 2017 à une dépense en 2018, puis un avantage en 2019, reflétant probablement des variations dans la charge fiscale effective ou dans des éléments exceptionnels.
- Revenu net
- Après une amplification en 2017 et 2018, le revenu net a baissé en 2019 à 3 377 millions, illustrant une baisse de la profitabilité globale, probablement liée à la diminution du bénéfice avant impôts et à une charge fiscale plus élevée en 2018.
- Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle
- Ce bénéfice a évolué en sens inverse du bénéfice net global, devenant plus négatif au fil du temps, passant de -53 millions en 2015 à -301 millions en 2019, indiquant une contribution défavorable de ces participations.
- Bénéfice net attribuable à Phillips 66
- Ce bénéfice suit une tendance à la hausse jusqu’en 2018, avec une valeur maximale de 5 595 millions, avant une baisse significative en 2019 à 3 076 millions, reflétant la fluctuation de la profitabilité de l'entreprise principale.