Structure du bilan : passif et capitaux propres
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- Tendance des comptes fournisseurs commerciaux
- La proportion des comptes fournisseurs commerciaux dans le passif total et les capitaux propres a connu une augmentation progressive, passant d’environ 4,15 % à la fin de 2018 à un pic de 8,41 % au 26 décembre 2021, puis diminuant à environ 4,26 % à la fin de mars 2025. Cette tendance indique une fluctuation dans la part relative des dettes fournisseurs, avec une période de hausse notable jusqu’en fin 2021, suivie d’une réduction systématique, ce qui pourrait refléter une optimisation dans la gestion des paiements fournisseurs ou des changements dans la structure du passif à court terme.
- Évolution des autres passifs liés aux avantages sociaux
- La part des passifs liés aux avantages sociaux dans le passif total a globalement diminué, oscillant entre environ 2,4 % en décembre 2018 et 2,25 % fin mars 2025. La stabilité relative de cette composante, avec de faibles fluctuations, suggère une gestion relativement constante des passifs sociaux en pourcentage de la structure financière.
- Revenus non gagnés
- Les revenus non gagnés en pourcentage du passif total ont connu une tendance à la baisse continue, passant d’environ 1,41 % fin 2018 à environ 0,52 % fin mars 2025. Cette réduction indique une moindre contribution relative des revenus différés, éventuellement aussi une réalisation ou une reconnaissance plus rapide de ces revenus dans le cycle de reporting.
- Dette à court terme
- La composante de la dette à court terme dans la structure a présenté une volatilité notable, avec une augmentation significative à 8,79 % en juin 2019, suivie d’une diminution prolongée à environ 1,72 % en septembre 2024. Un léger rebond est observé en décembre 2024, culminant à 2,47 %. Ces fluctuations peuvent refléter des variations dans les besoins de financement à court terme ou une gestion stratégique de la maturité de la dette.
- Passifs détenus en vue de la vente
- Cette catégorie est sporadique dans les périodes reportées, apparaissant en fin 2021 avec un maximum relatif de 1,34 %, puis disparaissant dans certains trimestres ultérieurs. Sa présence limitée peut indiquer des opérations de cessions d’actifs ou des recommandations comptables spécifiques temporaires.
- Autres passifs à court terme
- La part des autres passifs à court terme a affiché une tendance générale au déclin, passant de 19,95 % fin 2018 à environ 6,55 % fin mars 2025. La baisse est plus accentuée à partir de 2021, témoignant d’une réduction de la composante "autres passifs" dans la structure du passif à court terme, ce qui pourrait refléter une gestion plus efficace ou des remboursements/ventes d’obligations diverses.
- Passif à court terme
- La part globale du passif à court terme dans la structure a diminué, passant d’environ 30,82 % en décembre 2018 à 14,22 % en mars 2025. La baisse régulière illustre une gestion améliorée du court terme ou une augmentation proportionnelle des passifs non courants, ce qui pourrait se traduire par une stratégie favorisant la stabilité financière à long terme.
- Revenus non gagnés (structure)
- Ce poste montre une tendance à la réduction dans sa contribution relative, atteignant environ 0,17 % en mars 2025, après une baisse régulière depuis 2018. La diminution de cette composante indique une accélération de la reconnaissance des revenus différés, contribuant à une meilleure correspondance entre revenus et dépenses et à une baisse de la part des revenus différés dans la passif.
- Dette à long terme
- La part des dettes à long terme dans le passif total a connu une tendance haussière, passant d’environ 44,93 % fin 2018 à 26,95 % en septembre 2024. Cela indique une augmentation progressive de l’endettement à plus long terme, pouvant traduire une stratégie de financement visant à stabiliser la structure du passif ou à profiter de conditions favorables pour le refinancement à long terme.
- Autres passifs
- Les autres passifs ont fluctué légèrement autour de 9 % dans la majorité des périodes, avec une diminution vers 8,6 % à la fin de 2024. Cela confirme une stabilité relative de cette composante dans la structure globale du passif, permettant une gestion prudente de ces obligations diverses.
- Passifs non courants
- La part des passifs non courants a évolué de manière descendante, passant de 58,61 % fin 2018 à environ 32,69 % en mars 2025. La tendance indique une réduction notable de la part des passifs à long terme dans la structure totale, ce qui peut résulter d’un dénouement de passifs anciens ou d’une gestion visant à réduire la dette à long terme en proportion.
- Total du passif
- La proportion du passif total par rapport aux capitaux propres a diminué, passant de 89,44 % fin 2018 à environ 49,92 % fin mars 2025. Cette baisse signale une amélioration de la solvabilité ou une augmentation relative des capitaux propres, notamment via la croissance des bénéfices non répartis ou la levée de capitaux propres.
- Bénéfices non répartis
- La part des bénéfices non répartis dans le passif total a connu une croissance constante, passant de 9,97 % fin 2018 à plus de 49 % à la fin de la période, ce qui reflète une politique de rétention accrue des bénéfices et une amélioration de la rentabilité, consolidant ainsi la position patrimoniale de l’entité.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres en pourcentage du passif total ont augmenté de façon significative, passant d’environ 10,56 % en décembre 2018 à environ 50 % fin mars 2025. La progression continue témoigne d’une solidification du fonds propre, renforçant la stabilité financière et la capacité d’autofinancement de l’entreprise.