Structure du compte de résultat
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- État des résultats
- État du résultat global
- Analyse des ratios d’activité à court terme
- Rapport valeur/ EBITDA d’entreprise (EV/EBITDA)
- Modèle d’actualisation des dividendes (DDM)
- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2005
- Ratio de marge bénéficiaire d’exploitation depuis 2005
- Ratio cours/bénéfice net (P/E) depuis 2005
- Ratio cours/résultat d’exploitation (P/OP) depuis 2005
- Analyse du chiffre d’affaires
Nous acceptons :
Becton, Dickinson & Co., structure du compte de résultat consolidé (données trimestrielles)
D’après les rapports : 10-Q (Date du rapport : 2022-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2021-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2021-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2020-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2019-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2018-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2017-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2017-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2016-12-31), 10-K (Date du rapport : 2016-09-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-06-30), 10-Q (Date du rapport : 2016-03-31), 10-Q (Date du rapport : 2015-12-31).
- Tendances générales des marges
- La marge brute, exprimée en pourcentage du chiffre d'affaires, a globalement augmenté au cours de la période, passant d'environ 47,15 % à 48,51 %, avec des fluctuations notables dans certains trimestres. Cette évolution indique une amélioration de la rentabilité opérationnelle brute de l'entreprise. En revanche, la marge opérationnelle a connu une volatilité importante, avec une baisse ponctuelle lors de certains trimestres, notamment un recul marqué à environ 3,24 % au quatrième trimestre 2019, puis une remontée vers 16,32 % au troisième trimestre 2022.
- Évolution des coûts de production et dépenses
- Le coût des produits vendus (en pourcentage du chiffre d'affaires) a présenté une tendance fluctuante, avec un pic significatif à environ 62,01 % au premier trimestre 2018, indiquant une augmentation des coûts ou une diminution de la marge brute à cette période. Par la suite, une amélioration est observée, avec des taux proches de 51 % à 54 %, reflétant une gestion plus efficace ou des changements dans la structure des coûts. Les frais de vente et d'administration sont restés relativement stables, oscillant autour de -25 %, sans tendance claire à la hausse ou à la baisse à long terme. Les frais de recherche et développement sont restés stables, oscillant entre -5,48 % et -7,54 %, témoignant d’un investissement constant dans l’innovation.
- Impact des charges exceptionnelles et restructurations
- Les frais d’intégration et de restructuration liés aux acquisitions ont montré une forte volatilité, avec une valeur maximale à -12,59 % au quatrième trimestre 2016, puis une tendance à la diminution. Ces charges ponctuelles ont eu un effet notable lors de certains trimestres, mais ont globalement diminué au fil du temps, ce qui pourrait indiquer la stabilisation ou la fin des processus d’intégration. Les autres produits ou charges d’exploitation sont très variables, avec des périodes où ils deviennent significatifs, comme à 11,53 % au quatrième trimestre 2016 et à 8,1 % au quatrième trimestre 2017, mais aussi des phases de moindre impact.
- Résultat opérationnel et bénéfice net
- Le bénéfice d’exploitation a connu une forte volatilité, atteignant un pic à 27,75 % au premier trimestre 2017, puis chutant à 2,4 % au troisième trimestre 2017. La tendance générale montre une fluctuation, mais une capacité persistante à générer du bénéfice opérationnel sur la période. Le bénéfice net en pourcentage du chiffre d’affaires a suivi une tendance similaire, avec un pic à 19,23 % au premier trimestre 2017, et des phases de pertes ou de faibles résultats, notamment un déficit de -4,42 % au troisième trimestre 2017. La performance financière reste donc sensible à des facteurs externes ou internes ponctuels.
- Charges et revenus financiers
- Les charges d’intérêts sont relativement stables, oscillant autour de -3,2 % du chiffre d’affaires, avec une tendance à la légère diminution vers -1,96 % en fin de période. Les revenus d’intérêts restent faibles, généralement sous 0,5 %, mais avec une hausse observable au quatrième trimestre 2017 avec 1,42 %, pouvant indiquer une gestion active des actifs financiers. Les autres produits et charges financiers ont varié, avec des périodes de gains et pertes, impactant ponctuellement la trésorerie ou la rentabilité.
- Résultat avant impôts et résultat net
- Le bénéfice ou perte avant impôts a fluctué fortement, allant d’un maximum de 23,68 % au premier trimestre 2017 à une perte de -13,31 % au troisième trimestre 2017, puis retrouvant une certaine stabilité. Le résultat net a suivi une tendance divisée, avec des périodes de profit notable, notamment 19,23 % au premier trimestre 2017, mais aussi des pertes importantes comme -4,42 % au même trimestre. La présence de fluctuations importantes indique une sensibilité aux variations des charges et produits exceptionnels ou financiers, ainsi qu’aux résultats opérationnels variables.
- Résultat net attribuable aux actionnaires
- Les bénéfices nets attribuables aux détenteurs d’actions ordinaires ont présenté une évolution semblable, avec des pics à 19,23 % au premier trimestre 2017, suivi de périodes de pertes ou faibles résultats, notamment à -4,42 % au troisième trimestre 2017. À la fin de la période, le bénéfice net a tendance à revenir positivement, atteignant environ 13,55 % au troisième trimestre 2022. La structure du dividende privilégié montre une présence régulière mais relativement faible comparée au résultat net, avec un taux stable autour de -1 % à -0,9 % du chiffre d’affaires, et des variations mineures.
- Résumé global
- Globalement, l’analyse dévoile une entreprise avec une rentabilité volatile, oscillant entre périodes de forte performance et phases de faiblesse ou pertes. La marge brute s’est améliorée sur la tendance, mais la rentabilité opérationnelle a connu des phases de déclin significatives, notamment en 2018 et 2019. La gestion des coûts s’est améliorée en termes relatifs, notamment par une réduction des charges exceptionnelles liées aux acquisitions. La stabilité relative des charges financières et la variation des autres charges ou produits montrent une gestion prudente mais sensible aux aléas économiques et opérationnels. La capacité de générer un résultat net positif au fil du temps demeure consolidée, bien que la volatilité suggère une sensibilité aux facteurs ponctuels spécifiques, nécessitant une surveillance continue de la performance et des charges exceptionnelles.