Bilan : passif et capitaux propres
Le bilan fournit aux créanciers, aux investisseurs et aux analystes des informations sur les ressources (actifs) de l’entreprise et ses sources de capitaux (ses capitaux propres et ses passifs). Il fournit normalement également des informations sur la capacité bénéficiaire future des actifs d’une entreprise ainsi qu’une indication des flux de trésorerie qui peuvent provenir des créances et des stocks.
Les passifs représentent les obligations d’une société découlant d’événements passés, dont le règlement devrait entraîner une sortie des avantages économiques de l’entité.
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- État du résultat global
- Tableau des flux de trésorerie
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Ratio de marge bénéficiaire nette depuis 2005
- Ratio de rendement de l’actif (ROA) depuis 2005
- Ratio d’endettement par rapport aux capitaux propres depuis 2005
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2005
- Rapport cours/valeur comptable (P/BV) depuis 2005
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Becton, Dickinson & Co., Bilan consolidé : passif et capitaux propres
en millions de dollars américains
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2021-09-30), 10-K (Date du rapport : 2020-09-30), 10-K (Date du rapport : 2019-09-30), 10-K (Date du rapport : 2018-09-30), 10-K (Date du rapport : 2017-09-30), 10-K (Date du rapport : 2016-09-30).
- Tendance de la dette à court terme
- La dette à court terme connaît une forte fluctuation au cours de la période, passant de 1 001 millions de dollars en 2016 à un pic de 2 601 millions en 2018. Depuis ce sommet, elle diminue, atteignant 500 millions en 2021, indiquant une réduction significative du passif à court terme sur la période récente.
- Évolution des comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont augmenté de manière régulière, passant de 665 millions en 2016 à 1 793 millions en 2021, témoignant vraisemblablement d'une croissance des achats ou d'une extension des délais de paiement accordés aux fournisseurs.
- Charges à payer
- Les charges à payer évoluent elles aussi à la hausse, passant de 1 575 millions en 2016 à 2 943 millions en 2021, ce qui pourrait refléter une augmentation des dépenses engagées mais non encore réglées à la fin de chaque période.
- Les traitements, traitements et éléments connexes
- Ce poste augmente de 696 millions en 2016 à 1 214 millions en 2021, indiquant une croissance des charges liées aux traitements du personnel ou aux traitements médicaux, si applicables, ou à d’autres types de traitements liés à l’activité de l'entreprise.
- Impôts
- La charge d'impôt varie sans suivre une tendance claire, oscillant entre 140 et 344 millions de dollars, mais restant globalement relativement stable en valeur absolue, avec quelques pics en 2018.
- Passifs détenus en vue de la vente
- Ce poste n’apparaît qu’en 2016, avec une valeur de 189 millions, puis disparaît du rapport par la suite, ce qui pourrait indiquer la cession ou la liquidation de certains actifs liés à des opérations en cours de vente.
- Passif à court terme
- Ce passif connaît une hausse notable, passant de 4 400 millions en 2016 à 6 626 millions en 2021. La progression suggère une croissance à la fois des dettes à court terme et des autres obligations à court terme de l’entreprise.
- Dettes à long terme, excluant la partie courante
- Les dettes à long terme ont enregistré une hausse importante entre 2016 et 2017, passant de 10 550 millions à 18 667 millions, puis une légère correction, restant autour de 17 100 millions en 2021, indiquant une augmentation de l'endettement à long terme, mais avec une stabilisation relative dans la dernière période.
- Obligations à long terme au titre des avantages sociaux des employés
- Ce poste fluctue, avec un pic en 2019 à 1 435 millions, puis une baisse en 2021 à 1 228 millions, ce qui pourrait refléter la gestion des obligations sociales ou le refinancement de ces passifs.
- Impôts différés et autres passifs
- Ce poste diminue de 1 684 millions en 2016 à 5 225 millions en 2021, avec un pic à 5 744 millions en 2018. La tendance indique une réduction globale des passifs différés, potentiellement en lien avec des ajustements fiscaux ou comptables.
- Passifs non courants
- Les passifs non courants augmentent significativement, passant de 13 553 millions en 2016 à un pic de 25 694 millions en 2018. Ensuite, ils diminuent légèrement pour s’établir autour de 23 563 millions en 2021, traduisant une croissance de la dette à long terme globalement, mais avec un reflux récent.
- Total du passif
- La somme des passifs totaux suit une tendance à la hausse, passant de 17 953 millions en 2016 à 33 910 millions en 2018, puis fluctuant légèrement pour atteindre environ 30 189 millions en 2021. La croissance globale indique un accroissement du passif total, notamment à cause de la hausse des passifs non courants.
- Actions privilégiées
- Ce poste demeure constant à 2 millions de dollars, indiquant une stabilité ou une absence de nouvelles émission d’actions privilégiées durant la période.
- Actions ordinaires et valeur nominale
- Le nombre d’actions ordinaires, de valeur nominale de 1 dollar, a augmenté régulièrement, passant de 333 millions en 2016 à 365 millions en 2021. La valeur nominale est demeurée constante, mais le capital social a augmenté, traduisant des émissions nouvelles ou l’exercice d’options.
- Capital supérieur à la valeur nominale
- Ce poste a connu une croissance importante, passant de 4 693 millions en 2016 à 19 272 millions en 2021, reflétant probablement une prime d’émission ou une augmentation du surcapital social apportée par des réserves ou des primes liées à l’émission d’actions.
- Bénéfices non répartis
- Les bénéfices non répartis ont augmenté globalement, passant de 12 727 millions en 2016 à 13 826 millions en 2021, indiquant une croissance des profits consolidés ou une politique de distribution de dividendes modérée, permettant une accumulation de réserves.
- Rémunération différée
- Ce poste demeure stable à 23 millions tout au long de la période, ce qui suggère une gestion prudente des rémunérations différées ou un montant minime de ce type de passif.
- Actions en trésorerie
- Les actions ordinaires en trésorerie, évaluées au coût, sont en forte hausse, passant de -8 212 millions en 2016 à -7 723 millions en 2021. La variation consiste en une augmentation de l'actions rachetées, ce qui peut indiquer une politique de rachat d’actions visant à soutenir le cours de l’action ou à optimiser la structure du capital.
- Résultat global net
- Les autres éléments du résultat global cumulés présentent une tendance négative, passant de -1 929 millions en 2016 à -2 088 millions en 2021. La détérioration de cette ligne pourrait refléter des dépréciations, des pertes de change ou d'autres ajustements comptables hors résultat net.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres ont connu une croissance significative, passant de 7 633 millions en 2016 à 23 677 millions en 2021, principalement grâce à l’augmentation du capital et à la rétention de profits, tout en intégrant la diminution des actions en trésorerie et la croissance des réserves.
- Total du passif et des capitaux propres
- Ce total a augmenté de manière substantielle, passant de 25 586 millions en 2016 à environ 53 866 millions en 2021, traduisant une croissance générale du bilan, avec une augmentation notable du total des capitaux propres par rapport au passif, suggérant une santé financière renforcée au fil du temps.