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- État des résultats
- État du résultat global
- Analyse des ratios d’activité à court terme
- Analyse des ratios d’activité à long terme
- Analyse des zones géographiques
- Valeur d’entreprise (EV)
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Rendement des capitaux propres (ROE) depuis 2005
- Ratio cours/résultat d’exploitation (P/OP) depuis 2005
- Ratio prix/chiffre d’affaires (P/S) depuis 2005
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2015-12-31), 10-K (Date du rapport : 2014-12-31), 10-K (Date du rapport : 2013-12-31), 10-K (Date du rapport : 2012-12-31), 10-K (Date du rapport : 2011-12-31).
- Évolution du chiffre d’affaires
- Le pourcentage du chiffre d’affaires provenant de la vente de produits diminue de manière progressive, passant de 62,93 % en 2011 à 54,7 % en 2015. Parallèlement, la contribution des services augmente, représentant 45,3 % du chiffre d’affaires en 2015 contre 37,07 % en 2011. Cette tendance indique une diversification accrue vers les services, au détriment des ventes de produits.
- Structure des coûts
- Le coût de vente des produits, exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires, baisse légèrement, passant de 26,59 % en 2011 à 23,51 % en 2015. Pour les coûts liés aux services, une augmentation notable est observée, passant de 12,59 % à 15,8 % sur la même période. Le coût total des revenus, en pourcentage du chiffre d’affaires, reste relativement stable mais connaît une légère hausse en 2015, atteignant 39,32 %, ce qui traduit peut-être une augmentation de la proportion de dépenses liées aux services et aux coûts associés à la diversification stratégique.
- Marge brute
- La marge brute en pourcentage du chiffre d’affaires est globalement stable, oscillant entre 60,82 % en 2011 et 62,81 % en 2012, avant de se stabiliser autour de 62 % jusqu’en 2014. En 2015, une baisse à 60,68 % est observée, pouvant refléter une pression sur la rentabilité brute en lien avec l'augmentation des coûts liés aux services ou à une modification de la structure de revenus.
- Charges d’exploitation
- Les dépenses en recherche et développement, en pourcentage du chiffre d’affaires, augmentent progressivement de -10,74 % en 2011 à -12,82 % en 2015. La tendance est similaire pour la vente, général et administratif, qui croît de -32,38 % à -34,54 % sur la période. La hausse des coûts d’exploitation dans ces domaines indique probablement un investissement accru en innovation et en marketing ou une augmentation des coûts opérationnels, notamment en lien avec la croissance dans le secteur des services.
- Résultat d’exploitation
- Ce résultat témoigne d’une baisse notable. Il atteignait 17,21 % du chiffre d’affaires en 2011, puis augmentait à 18,26 % en 2012, avant de diminuer pour revenir à 11,5 % en 2015. La dégradation la plus marquée intervient entre 2014 et 2015, ce qui pourrait suggérer des pressions accrues sur la rentabilité opérationnelle, en lien avec la hausse des coûts ou la baisse des marges sur les ventes de produits et de services.
- Résultat avant impôts et bénéfice net
- Le résultat avant impôts se réduit en pourcentage du chiffre d’affaires, passant de 16,24 % en 2011 à 11,67 % en 2015, indiquant une contraction de la rentabilité globale avant fiscalité. Le revenu net en pourcentage du chiffre d’affaires suit une tendance similaire, chutant de 13,04 % à 8,79 % sur la période, reflétant une dégradation de la rentabilité nette de l’entreprise.
- Impact des éléments exceptionnels et autres variables
- Les charges liées à la restructuration ou acquisition, en pourcentage du chiffre d’affaires, augmentent significativement, passant de -0,49 % en 2011 à -1,82 % en 2015, ce qui peut indiquer des coûts exceptionnels ou des investissements stratégiques importants. Concernant les autres produits et charges hors exploitation, une tendance négative est observée jusqu’en 2014, avant un léger rebond en 2015, avec un point positif potentiel en 2015 sur ce poste.
- Conclusion générale
- Les données révèlent une transition stratégique accentuée vers les services, au détriment des ventes de produits, tout en renforçant les dépenses en R&D et en marketing. La rentabilité opérationnelle et nette montre des signes de détérioration, principalement en raison de l’augmentation des coûts et d’une pression sur les marges. La tendance indique une dynamique d’entreprise en mutation, avec une nécessité probable de gérer efficacement ces coûts pour maintenir la rentabilité à l’avenir.