Structure du bilan : passif et capitaux propres
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2017-08-31), 10-K (Date du rapport : 2016-08-31), 10-K (Date du rapport : 2015-08-31), 10-K (Date du rapport : 2014-08-31), 10-K (Date du rapport : 2013-08-31), 10-K (Date du rapport : 2012-08-31).
- Évolution de la dette à court terme
- La proportion de la dette à court terme par rapport au passif total et aux capitaux propres a connu une augmentation progressive, passant d'environ 0,18 % en 2012 à un pic de 8,04 % en 2016, avant de diminuer légèrement à 4,08 % en 2017. Cette tendance indique une augmentation de l'endettement à court terme suivi d'une réduction, ce qui peut refléter un ajustement dans la gestion de la trésorerie ou une stratégie de refinancement.
- Comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont connu une croissance relative, passant d'environ 3,93 % en 2012 à un maximum de 5,05 % en 2014, avant de se stabiliser autour de 5 % en 2017. La stabilité apparente en fin de période suggère une gestion constante des obligations fournisseurs.
- Passifs fiscaux et autres passifs courants
- Les impôts sur les bénéfices à payer ont légèrement augmenté, atteignant 0,45 % en 2014 avant de se réduire à 0,27 % en 2017. La position des charges à payer de la production des producteurs a connu une forte diminution de 0,96 % en 2012 à 0,18 % en 2015, puis une légère hausse à 0,28 % en 2017. Les dividendes payables sont restés relativement stables autour de 1,1 %, témoignant d’une politique de rémunération stable.
- Provisions et passifs à court terme
- Les provisions diverses à court terme ont connu une hausse significative, passant de 3,39 % en 2012 à un pic de 5,09 % en 2016, puis diminuant à 3,47 % en 2017. Les réserves de restructuration, en revanche, ont disparu à partir de 2015, ce qui peut indiquer la conclusion de certains programmes de restructuration ou leur révision à long terme.
- Endettement à long terme
- La part du passif provenant de la dette à long terme, hors partie courante, s’est élevée de 10,08 % en 2012 à un maximum de 38,45 % en 2015, puis a diminué à 34 % en 2017, indiquant une augmentation substantielle de l’endettement à long terme au fil du temps, suivie d’un certain désendettement relatif.
- Passifs non courants et autres passifs
- Les passifs non courants ont fortement augmenté, passant de 19,62 % en 2012 à 44,43 % en 2015, avant de baisser à 39,74 % en 2017. Cette évolution témoigne d’un déploiement accru des passifs à long terme, notamment en lien avec les passifs environnementaux et contentieux, qui se maintiennent autour de 1 % à 1,02 % de la structure en fin de période.
- Structure du passif total
- Le total du passif en tant que pourcentage du passif total et des capitaux propres a augmenté de 40,49 % en 2012 à 76,97 % en 2016, avant de revenir à 69,73 % en 2017. La forte hausse en fin de période indique une accentuation de l’endettement et des obligations à court et long terme, avec une concentration accrue sur le passif.
- Capitaux propres
- Les capitaux propres, en tant que proportion du passif total, ont connu une baisse significative, passant de 58,51 % en 2012 à un minimum de 22,97 % en 2016, puis une reprise à 30,18 % en 2017. La croissance des bénéfices non répartis de 27,38 % en 2012 à 56,59 % en 2017 reflète une accumulation progressive de réserves internes malgré la baisse relative des capitaux propres par rapport au total des passifs.
- Trésorerie
- Le stock de trésorerie au prix coûtant a affiché une dégradation continue, passant d’une position positive à -15,06 % en 2012 à un creux de -76,27 % en 2016, avant de légèrement se stabiliser à -70,56 % en 2017. Cela suggère une dépendance accrue à des financements externes ou une gestion de trésorerie plus tendue.
- Résumé général
- Globalement, la structure financière montre une augmentation significative de l’endettement, notamment à long terme, accompagnée d’une réduction relative des fonds propres. La hausse de la dette à court terme en 2016 puis sa réduction en 2017 pourrait indiquer un ajustement stratégique visant à rééquilibrer la structure du financement. La dégradation de la trésorerie indique une pression croissante sur la liquidité, tandis que l’accumulation de bénéfices non répartis suggère une capacité de résistance à long terme. La gestion semble orientée vers un endettement accru, avec un impact potentiel sur la stabilité financière à court terme, nécessitant une surveillance continue des flux de liquidités et des obligations à venir.