Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie fournit des informations sur les entrées de trésorerie et les paiements en espèces d’une entreprise au cours d’une période comptable, montrant comment ces flux de trésorerie relient le solde de trésorerie de fin de caisse au solde de début figurant au bilan de l’entreprise.
Le tableau des flux de trésorerie se compose de trois parties : les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement et les flux de trésorerie provenant des activités de financement.
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- Bilan : actif
- Bilan : passif et capitaux propres
- Analyse DuPont : Désagrégation du ROE, de la ROAet du ratio de marge bénéficiaire nette
- Valeur d’entreprise (EV)
- Rapport valeur/ EBITDA d’entreprise (EV/EBITDA)
- Rapport cours/ FCFE (P/FCFE)
- Valeur actualisée des flux de trésorerie disponibles par rapport aux capitaux propres (FCFE)
- Ratio de rotation de l’actif total depuis 2012
- Ratio cours/résultat d’exploitation (P/OP) depuis 2012
- Analyse de l’endettement
Nous acceptons :
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 10-K (Date du rapport : 2018-12-31), 10-K (Date du rapport : 2017-12-31).
- Bénéfice net (perte nette)
- Le bénéfice net a connu une croissance significative entre 2017 et 2018, puis a diminué en 2019. Une perte importante est enregistrée en 2020, ponctuée d'une reprise en 2021, permettant d’atteindre un bénéfice de 2 276 millions de dollars. La volatilité de ce indicateur reflète une forte fluctuation des résultats de l’entreprise, particulièrement en lien avec les cycles du secteur pétrolier et gazier.
- Provision pour impôts différés
- Les impôts différés ont connu une évolution variable, avec une progression marquée en 2018, puis une forte diminution en 2020, suivie d’une hausse en 2021. Ces changements indiquent une gestion et une estimation changeantes des impôts à différer, liés notamment à la variation des résultats financiers et aux positions fiscales de l’entreprise.
- Dépréciation des propriétés pétrolières et gazières
- Une importante dépréciation est enregistrée en 2020, avec un montant de 6 021 millions de dollars, soulignant une probable réévaluation à la baisse des actifs du secteur pétrolier en réponse à la volatilité des prix du marché et aux conditions économiques difficiles de cette période. La dépréciation précoce de cette nature est exceptionnelle dans le secteur.
- Amortissement, épuisement, amortissement et dépréciation
- Ces charges d’amortissement ont suivi une tendance haussière jusqu’en 2019, puis ont légèrement fluctué autour de 1 275 millions de dollars en 2021. La hausse constante signale un effort d’investissement et d’expansion des actifs productifs, accompagné d’une dotation constante pour amortir ces investissements.
- (Gain) perte sur instruments dérivés et flux liés
- Des fluctuations importantes sont observées dans les gains et pertes sur instruments dérivés, avec un gain notable de 848 millions de dollars en 2021, contre une perte en 2018. Les flux de trésorerie liés à ces instruments ont également varié, culminant à -1 247 millions de dollars en 2021, indiquant une gestion active de la couverture des risques financiers liés aux prix des matières premières ou aux taux d’intérêt.
- Revenus et redevances payables
- Ce poste a connu une croissance notable en 2019 et 2021, traduisant une hausse des revenus liés aux redevances ou royalties, potentiel indicateur d’une augmentation des volumes ou des prix des ventes.
- Variations de l’actif/passif d’exploitation
- Les variations ont été volatile, avec une forte baisse en 2019 (-167 millions de dollars) et une reprise en 2020 (+97 millions de dollars). En 2021, cette variable a également connu une augmentation, suggérant des ajustements opérationnels ou de gestion de l’actif et du passif d’exploitation.
- Rapprochement entre bénéfice net et flux de trésorerie d’exploitation
- Ces ajustements ont été substantiels, notamment en 2019 et 2020, où ils ont dépassé les 2 000 millions de dollars, témoignant de différences importantes entre résultats comptables et flux de trésorerie, liées principalement aux charges non décaissables et aux variations des éléments d’exploitation.
- Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
- Après une croissance régulière, le flux a atteint près de 3 944 millions de dollars en 2021, soulignant une capacité soutenue à générer des liquidités via l’exploitation, même en période de volatilité du secteur.
- Activités d’investissement
- Les investissements en forage, complétion, acquisitions immobilières et autres actifs ont été très élevés, avec des dépenses importantes dans le secteur pétrolier, notamment en 2019 et 2020, illustrant une stratégie d’expansion ou de renouvellement des actifs. Cependant, une réduction notable de ces investissements est observée en 2021, ce qui pourrait indiquer une consolidation ou un changement de stratégie.
- Produits de la vente d’actifs et autres flux liés à l’investissement
- Les ventes d’actifs ont varié d’une année à l’autre, avec un pic en 2021 (820 millions de dollars), représentant une modulation de la stratégie asset-light ou de la cession d’actifs non stratégiques.
- Activités de financement
- Les nouvelles dettes ont été renouvelées et/ou accrues, notamment via des facilités de crédit et des billets de premier rang, mais de fortes envolées dans les remboursements (notamment en 2019 et 2021) ont aussi été observées, accompagnées de rachats d’actions et de versements de dividendes, témoignant d’une gestion active de la structure du capital et d’un positionnement stratégique dans l’utilisation de la dette.
- Trésorerie et flux final
- Au cours de la période, la trésorerie a fluctué de manière sensible, avec une baisse en 2017 et 2018, suivie d’une forte augmentation en 2021, atteignant 672 millions de dollars, ce qui indique une amélioration notable de la liquidité disponible à la fin de la période considérée.