Bilan : passif et capitaux propres
Le bilan fournit aux créanciers, aux investisseurs et aux analystes des informations sur les ressources (actifs) de l’entreprise et ses sources de capitaux (ses capitaux propres et ses passifs). Il fournit normalement également des informations sur la capacité bénéficiaire future des actifs d’une entreprise ainsi qu’une indication des flux de trésorerie qui peuvent provenir des créances et des stocks.
Les passifs représentent les obligations d’une société découlant d’événements passés, dont le règlement devrait entraîner une sortie des avantages économiques de l’entité.
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- État des résultats
- Structure du bilan : passif et capitaux propres
- Analyse des ratios de liquidité
- Analyse des zones géographiques
- Ratios d’évaluation des actions ordinaires
- Valeur d’entreprise (EV)
- Rendement des capitaux propres (ROE) depuis 2010
- Ratio cours/bénéfice net (P/E) depuis 2010
- Ratio cours/résultat d’exploitation (P/OP) depuis 2010
- Analyse de l’endettement
Nous acceptons :
NXP Semiconductors N.V., Bilan consolidé : passif et capitaux propres
en millions de dollars américains
D’après les rapports : 10-K (Date du rapport : 2021-12-31), 10-K (Date du rapport : 2020-12-31), 10-K (Date du rapport : 2019-12-31), 20-F (Date du rapport : 2018-12-31), 20-F (Date du rapport : 2017-12-31).
- Évolution des comptes créditeurs
- Les comptes créditeurs ont connu une baisse entre 2017 et 2019, passant de 1 146 à 944 millions de dollars, avant de remonter à 1 252 millions en 2021. Cette fluctuation pourrait indiquer une gestion réactive des dettes fournisseurs ou des variations dans le cycle d'approvisionnement.
- Passifs de restructuration, courants
- Les passifs de restructuration ont progressivement diminué, de 74 millions en 2017 à 32 millions en 2019, puis sont restés stables ou ont légèrement fluctué autour de 25-60 millions, témoignant d'une réduction des coûts liés à la restructuration ou de la clôture de programmes spécifiques.
- Rémunérations et avantages sociaux accumulés
- Ces passifs apparaissent à partir de 2021, avec une croissance significative de 286 millions à 476 millions entre 2021 et 2022, indiquant une augmentation des obligations futures liées aux rémunérations différées ou avantages sociaux accumulés.
- Impôts sur les bénéfices à payer
- Les dettes fiscales à payer ont diminué de manière notable, passant de 140 millions en 2021 à 82 millions en 2022, suggérant une gestion efficace des obligations fiscales ou des variations dans la situation fiscale de l'entreprise.
- Dividendes à payer
- Les dettes relatives aux dividendes à payer ont augmenté, passant de 105 millions en 2021 à 149 millions en 2022, ce qui peut indiquer une augmentation des dividendes déclarés ou une accélération dans leur versement.
- Autre
- La catégorie « Autre » a varié sensiblement, avec une baisse rapide entre 2018 et 2020, puis une légère hausse en 2021, indiquant des fluctuations dans les autres passifs ou éléments non classifiés, probablement liés à des provisions ou des passifs précis.
- Autres passifs à court terme
- Ce poste a augmenté globalement, d'environ 747 millions en 2017 à 1 175 millions en 2021, illustrant une croissance potentielle des passifs à court terme non spécifiés ou des provisions pour risques.
- Dette à court terme
- Les dettes à court terme ont enregistré une hausse significative en 2018, passant de 751 à 1 107 millions, puis aucune nouvelle donnée n'est disponible pour 2019 et 2020. La tendance indique une augmentation de l'endettement à court terme au cours de cette période.
- Passifs de restructuration
- Les passifs liés à la restructuration ont fortement diminué, passant de 15 millions en 2017 à 5 millions en 2018, puis sont restés faibles ou absents dans les années suivantes, témoignant de la clôture progressive des programmes de restructuration.
- Passifs d’impôts différés
- Une réduction significative des passifs d’impôts différés a été observée, passant de 701 millions en 2017 à 57 millions en 2021, indiquant une réduction potentielle des différences temporaires ou une modification dans la position fiscale.
- Autres passifs non courants
- Ce poste a oscillé, passant de 1 085 millions en 2017 à 1 001 millions en 2021, lui conférant une stabilité relative mais avec une légère tendance à la baisse.
- Passifs non courants et total du passif
- Les passifs non courants ont augmenté de façon marquée, passant de 7 615 millions en 2017 à 11 642 millions en 2021, accompagnés d'une croissance totale du passif de 10 333 à 14 094 millions, reflet d'une augmentation globale de l'endettement à long terme et des obligations non courantes.
- Capitaux propres et actions
- Les actions ordinaires ont enregistré une diminution modérée, de 71 millions en 2017 à 56 millions en 2021, tandis que le capital supérieur à la valeur nominale a diminué de manière constante, suggérant un rachat d’actions ou une réduction du capital. Les actions propres au prix coûtant ont considérablement augmenté en valeur absolue, passant d’une position négative de -342 millions en 2017 à -1 932 millions en 2021, reflétant probablement des rachats d’actions significatifs.
- Résultat étendu, déficit accumulé et capitaux propres
- Le déficit accumulé a fortement augmenté, passant de -2 339 millions en 2017 à -5 371 millions en 2021, indiquant une dégradation de la rentabilité ou des distributions excessives. Les capitaux propres ont reculé de 13 527 millions à 6 528 millions sur la même période, cette baisse étant en partie liée à l’accroissement du déficit et à l’évolution des actions propres.
- Participations ne donnant pas le contrôle
- Ce poste a légèrement augmenté, passant de 189 millions en 2017 à 242 millions en 2021, ce qui pourrait refléter une augmentation des investissements dans des filiales ou des participations minoritaires.
- Total du passif et des capitaux propres
- Après une baisse progressive de 24 049 millions en 2017 à 19 847 millions en 2020, le total a augmenté à nouveau en 2021, culminant à 20 864 millions, principalement en raison de la croissance du passif et des capitaux propres combinés. La structure montre une forte progression des dettes à long terme et des passifs non courants, ainsi qu’une diminution du total des capitaux propres.